2010, c’est un départ vers une autre aventure! Cette fois-ci, en Amérique du Sud, au Pérou, pays que nous rêvons de visiter depuis longtemps. Pendant 3 semaines, nous sillonnerons le pays des Incas.
Sophie a maintenant 8 ans, Audrey a 5 ans 1/2, elles ont appris un peu d’espagnol et sont prêtes à demander leur chocolat chaud au resto: « Me gustaría un chocolate caliente, por favor! »
Pourquoi le Pérou?
Pour le Machu Picchu, pour le peuple si beau et si coloré, pour les lamas, pour l’espagnol, pour les montagnes et les treks, pour les marchés, pour le Lac Titicaca et ses îles flottantes, pour manger le plat traditionnel: le cochon d’Inde…
LIMA

Nous sommes arrivés à Lima à minuit, comme prévu. Le taxi de l’hôtel nous attendait avec une pancarte dans les airs « Stephanie Bolduc ». Un homme très gentil. C’était très calme à l’aéroport. Pas de pickpockets à l’horizon! Fiou :O)
Notre hôtel, Espana, est parfait. Un lit double et 2 lits simples. Douche chaude. http://www.hotelespanaperu.com
Et surprise ce matin, au petit restaurant sur le toit de l’hôtel: 3 tortues, 2 perroquets et plusieurs pigeons. Il y a même une tortue qui est passée sous la chaise de Steve pendant que nous mangions! Les filles ont touché la patte et la carapace des tortues : c’était le bonheur!


Nous avons fait un petit tour dans le Centro de Lima vers 9h. Il fait très chaud et c’est humide. Audrey commence à friser! Beaucoup de policiers partout. On se sent en sécurité.


Nous avons diné au resto « Le Merced », recommandé dans le Lonely Planet. C’était vide à notre arrivée vers 11h30, donc on a un peu hésité, mais ça s’est vite rempli vers midi, de locaux. Au menu, Soupe au chou et au riz, Patate fourrée aux oeufs et olives et Ceviche au poisson. C’était excellent. Miam, miam. Sophie a dit au serveur qui portait une chemise jaune et un noeud papillon: » Mucho, mucho delicioso! » 35 soles ( on divise par 3 pour avoir le montant en $canadien).
Arequipa et le Volcan Misti

On reprend l’avion à 15h45, direction Arequipa. On arrive à 17h00.
De la piste d’atterissage, on aperçoit tout de suite le volcan Misti!

Nous sommes à l’hôtel Andes House inn, un hôtel « familial ». Les proprios, Victor et Pilar, ont 2 enfants de 4 et 5 ans. La petite fille de 5 ans, Illary, jouent avec les filles. Elles dessinent, colorent, jouent à la corde à danser. Bref, elles s’amusent et se comprennent! Pour souper, nous avons trouvé un restaurant ordinaire et avons donc mangé un souper ordinaire: soupes aux pâtes et poulet sauce coca-cola… On était curieux de goûter à cette sauce: c’était comme le resto: ordinaire!
Le lendemain matin, nous avons pris notre déjeuner à l’hôtel et avons bu nos premiers chocolats chauds, sur la terrasse. Sophie s’est amusée à faire des dessins avec les mots français à côté, pour Victor. Audrey jouait avec les enfants. Nous avons visité les agences de voyage pour voir qui avait les meilleures offres pour faire le trek dans le Canyon del Colcá. Dans l’après-midi, nous sommes allés aux Portes du Mirador pour avoir une autre vue sur le Volcan Misti.

Vers 18h00, nous avons opté pour un des nombreux restos chics d’Arequipa et avons mangé une crème d’épinard, un filet d’alpaga avec patates, légumes et sauce délicieuse. Les filles ont mangé un spaghetti aux tomates. Pour dessert, crêpes! 38 soles.
Beaucoup de taxis, de minibus et de combis à Arequipa. Et toujours la main sur le klaxon pour rien… Très belle ville, sécuritaire. Personne ne fume. Jusqu’à maintenant, tout se passe à merveille.
Demain, nous partons pour un trek de 3 jours et 2 nuits, à 5h du matin… Et c’est finalement Victor, le proprio de l’hôtel qui nous organise tout cela. Il a décidé de venir avec ses enfants et sa femme. C’est leur anniversaire de mariage et ils ne prennent jamais de vacances, alors voilà une bonne raison pour nous accompagner!
Canyon del Colcá: Jour 1, Llahuar trek
Samedi, nous sommes partis très tôt en 4 x 4 avec la famille et le chauffeur, Alfónso. Ils ont installé les gros sacs à dos sur le toit, car nous n’aurions pas eu de place pour asseoir tout ce beau monde!

Nous partons, tout va bien, les paysages sont beaux, le volcan Misti au loin, quelques montagnes enneigées. Puis, la route asphaltée se change en route de terre, et nous sommes maintenant hauts en altitude, entourés de montagnes.
Audrey a mal au ventre, je crois que c’est la fatigue et non le mal d’altitude. J’ai peur qu’elle vomisse et je le dis à Pilar (la maman). Elle dit à Victor de sortir son médicament. Il sort une bouteille blanche qu’il ouvre rapidement. Il fait couler le liquide transparent dans ses mains, les frotte très fort, les frappe ensuite ensemble et dit à Audrey d’en respirer l’odeur. On le fait sentir à Sophie en même temps, tant qu’à y être!!! Ils nous disent que c’est une recette maison de sa mère pour contrer les effets du mal d’altitude!
On continue la route, Audrey est couchée sur moi. Soudain, on passe dans un gros nid-de-poule et on s’immobilise: on a une belle crevaison!!! Nous sommes sur une route où il ne passe une voiture qu’aux 10 minutes, où il fait froid (2 degrés) et où Victor nous dit qu’il ne faut pas que les enfants respirent trop l’air extérieur, car nous sommes environ à 4000 mètres d’altitude. Bon, moi je sors, car j’ai envie de pipi, alors je fais mon premier pipi en nature. Il n’y a pas d’arbres, alors allons-y pour un buisson! On se cachera une autre fois!

Les gars travaillent sur le pneu de rechange difficile à prendre, car ils n’ont pas les bons outils. C’est difficile et long. Environ 45 minutes plus tard, on repart. Steve n’est pas convaincu de la solidité de tout ça… Et comme il le pensait, les gars n’avaient pas les bons outils et les boulons n’étaient pas vissés parfaitement… Alors, oh! surprise, on passe dans un autre trou et on perd une roue!!! Ouiiiiiiii, la roue nous dépasse!!!
Bon, pas de panique, nous sommes seulement au milieu de nulle part… ;o)
Tout le monde descend, car on est un peu plus dans le trouble… l’aile aussi est tombée… on a perdu des boulons… on cherche les boulons…

Il fait froid, mais les filles sortent et font leurs premiers pipis dans la nature. Elles jouent avec Leonardo et Illary, ils courent dans les buissons et chassent des sauterelles. Bref, tout va bien pour les enfants.
Passe une voiture, qu’on s’empresse d’arrêter. C’est un docteur et sa fille de 11 ans qui s’en vont à Chivay, là où nous allons. Ils ont l’outil dont les gars ont besoin. Parfait! Victor décide de nous faire embarquer avec ces gens pour aller à Chivay et pour enlever du poids dans le Jeep. Nous avons fait 1 heure de route avant d’arriver au village. Nous déjeunons sans eux, car nous ignorons combien de temps ils mettront avant de venir nous rejoindre.

Ensuite, nous avons marché dans le magnifique petit village. On a rencontré des gens et on a fait la jasette.

Nos amis sont finalement arrivés 40 minutes plus tard. Alfónso est allé au garage et Pilar a acheté des provisions au marché. On a rencontré 2 jeunes filles de 8 ans qui se baladaient avec un mignon petit alpaga de 3 mois. Elles étaient vêtues de robes et de chapeaux traditionnels. Trop cute!

Victor a voulu qu’on dine avant de reprendre la route, car nous n’avions plus d’arrêts à faire par la suite. Nous n’avions pas vraiment faim puisqu’on venait de déjeuner. Et le resto était très ordinaire. On a mangé de la soupe…

On repart à 13h00. Retard sur notre horaire et beaucoup de route à faire. Alfónso veut nous emmener le plus près possible pour le trek, pour qu’on n’ait pas trop à marcher avant la noirceur qui s’installe à 18h. On s’enfonce dans le canyon de plus en plus, bref 2 heures de descente plus tard en Jeep, on débarque et on se prépare pour commencer le trek.

Il est 16h00. Pas de temps à perdre. Au départ, il y a un pont à traverser, mais pas n’importe quel pont… le genre de ponts que ma mère n’aurait jamais traversé de sa vie! Et oui, Indiana Jones peut aller se recoucher! Un pont avec planches primaires et certaines sont manquantes… les côtés sont faits de petites branches disposés en X. Toute une expérience pour partir!

Puis, nous marchons dans de petits chemins bordés de cactus. Nous nous dépêchons pour arriver avant la tombée de la nuit, donc on ne prend pas le temps de se reposer, de boire ou de manger.


On prend quand même quelques instants pour prendre des photos, le paysage est tellement beau!

Finalement, nous avons marché pendant 2 heures avant d’arriver. Les derniers pas se sont faits dans la noirceur et toujours, toujours à flanc de montagne. Chemins très étroits. Mon coeur de mère en a eu pour son argent! Les gens du lodge sont venus nous aider pour les derniers pas dans la noirceur. Les filles étaient super bonnes! Et moi je stressais de les voir marcher si près du ravin! -2 photos prises le lendemain matin!


Arrivés au Lodge, il n’y a que 3 touristes: un couple de Français et une Américaine de 38 ans qui voyage en solo. On relaxe avec elle et on jase en anglais. Cela devient mêlant de parler en anglais avec elle, en espagnol avec Victor et en français entre nous 4…

Les filles courent dans le noir avec leurs amis. Ils essaient d’attraper les 2 chats du Lodge. Elles parlent une langue qui consiste à prendre les mots français et à les prononcer en espagnol. Cela donne ceci:
« El papillone »
« La mano es blessée »
« Por les (laisse) parents »
Steve est bien content d’avoir suivi un cours d’espagnol avant de partir, cela lui permet de piquer une petite jasette avec les gens! Il nous sort aussi des nouveaux mots, comme « apprentición » et « retournamos ».
Les proprios du Lodge, avec l’aide de Pilar, nous ont préparé une soupe poulet et nouilles et ensuite de la truite avec du riz, et en final, toujours le fameux Maté de Coca (eau chaude avec des feuilles de coca), qui selon Victor donne de l’énergie, enlève les maux de tête et les maux de ventre. Alors, on ne prend pas de chance et on boit toujours le Maté quand on nous le propose!


Nous nous couchons dans notre hutte sur terre battue à 21h, dans de beaux lits surélevés, après avoir fait un beau pipi sur une vraie toilette, mais dans une hutte sans lumière et sans barrure de porte, ce qui stresse toujours un peu nos filles…

Voilà pour cette première journée de trek! Conclusion: il faut toujours savoir s’adapter aux changements de programme!!!
Canyon del Colca: Jour 2, Oasis Del Colcá
Bon, la nuit a été fraîche, je n’ai pas bien dormi, mais c’est correct.
On se lève à 6h et on descend près de la rivière pour essayer la piscine chaude (bains thermaux) avant le déjeuner. Wow! Ça fait du bien! La famille de Victor est avec nous, on s’amuse.

On déjeune à 7h30, avec un peu de retard sur notre horaire. Au menu, crêpes à la confiture de fraises et maté de coca.

On commence le trek vers 9h30, alors qu’on voulait partir vers 8h pour ne pas marcher sous le chaud soleil dans le canyon.
Les filles ont une mule pour les deux. Mais contrairement en Jordanie, elles ne sont pas assises sur la mule mais dans des paniers de chaque côté de l’âne, c’est mignon comme tout.

On part 30 minutes avant les enfants, car les mules marchent très vite. On est avec Jessica et Pilar. On monte et on monte, et cela ne prend pas de temps que les enfants, Victor et le muletier nous dépassent. On se demande comment ils peuvent marcher aussi rapidement.




Le canyon est très impressionnant et les montagnes sont immenses. On est si petit. On rejoint finalement les enfants en haut vers 12h30.
La semelle de la botte de Pilar est toute décollée, alors on lui organise une botte de fortune avec des lacets et du « tape »… On se repose, on mange un peu, on fait un pipi et on apprend que les mules ont fini leur travail.
Les enfants devront donc marcher le reste du trajet. On pensait pourtant avoir payé pour la journée… Bon, pas de problème, nos filles sont capable de marcher!
On se dit qu’on ne doit pas être trop loin du Lodge Oasis avec piscine… Mais, en fait, c’est assez loin. (on le voit sur la photo de droite, tout en bas…)

Heureusement, c’est de la descente, donc cela ne demande pas d’effort, mais le terrain est glissant, car ce sont des roches sur de la terre. On ne va pas très vite, et Victor décide de nous dépasser avec Léonardo. Il nous dit: « On se rejoint là-bas »…
Nous sommes un peu fâchés, car on ne voit jamais d’indications, on ne veut pas prendre de mauvaises directions… mais ce n’est pas la fin du monde…
On marche avec Pilar et on pense toujours qu’on va bientôt arriver, mais ca ne finit plus.
Les filles sont rouges comme des tomates… Elles portent désormais leurs gilets de pyjama, car elles commençaient à avoir les bras rouges en manches courtes…

On voit la piscine tout en bas et cela nous encourage!

On croise une personne vers la fin, donc on peut demander notre chemin pour arriver au bon endroit! On arrive à 15h, exténués, sans avoir dîné…
L’hôtesse du Lodge L’Oasis, Gladis, nous donne notre « chambre » avec 4 lits cette fois-ci. Hutte sur terre battue avec lits confortables. Les lieux sont magnifiques! Palmiers, gazon, chutes d’eau, piscine.


On se dépêche de mettre nos maillots, on a tellement eu chaud. Mais le soleil ne brille plus sur la piscine, car il est déjà derrière la montagne, donc on réussit à se tremper et c’est tout. Pas de grande baignade. Dommage!

On soupe tôt, vers 17h. Victor et Pilar ont mis au menu: gros maïs (pas très bons, car non sucrés et secs) et fromages. On n’est pas trop certain si on peut manger du fromage, alors on y goûte juste un peu. Puis, on mange une soupe repas fait avec du lait, des tomates, des oignons, du fromage et une grosse patate. Pas terrible, terrible, mais on a besoin d’énergie, alors on mange! Et le fameux Maté de Coca pour terminer! Nous sommes tellement fatigués que nous nous couchons à… 19h03!!! Nous devrons nous lever tôt demain, car il faudra faire seulement de l’ascension pour se rendre au village de Capanaconde, où Alfónso nous attend… Et marcher sous le soleil tapant n’est pas une option!
Canyon del Colcá: Jour 3, Mirador Cruz del Condor
Lundi matin
Il a fait encore froid cette nuit, cela m’a empêchée de bien dormir. Nous nous réveillons à 4h30, car nous voulions partir à 5h00. Mais c’est difficile de respecter ce délai. Il fait très noir, on mange des barres tendres. Pas de déjeuner de prévu pour pouvoir partir très tôt. Victor nous a quand même préparé un Maté de Coca!
D’ailleurs, la vingtaine de touristes font la même chose que nous et se préparent à partir. Ce lodge est un endroit plus achalandé que celui d’hier.
Cette fois-ci, Steve et moi avons pris une importante décision: comme les enfants, je prendrai une mule! Les treks du Pérou et les treks du Québec sont vraiment différents. Pas d’ombre, pas d’arbres, on monte tout le temps, l’altitude qui nous essouffle… et comme je déteste faire une randonnée qui ne fait que monter, nous avons opté pour un 50 soles (15$) bien investis.
Aujourd’hui, 1067 m de dénivelé! Sangalle (L’Oasis) est à 2220 m et il faut se rendre au village de Capanaconde à 3287m, où Alfónso nous attend… Le guide prévoit environ 3 heures, mais moi, je sais que j’en aurais pris 5, et sans déjeuner à moitié, je ne sais pas si j’aurais réussi. La mule le fera en 1h50 environ. Pas de niaisage, je fais comme les enfants et j’y vais pour la mule!

On part finalement à 5h50. Les filles sont dans les paniers, mais cette fois-ci, assises de dos et emmitouflées dans une grosse couverture. Il ne fait pas chaud, nous avons gardé nos pyjamas et avons enfilé nos vêtements par-dessus.

Steve et Pilar partent avant nous et marchent d’un bon pas. Nous les rattrapons une heure plus tard. Steve s’en sort très bien avec son genou. Heureusement qu’il a ses bâtons de marche et une prothèse au genou.
Je savais qu’en prenant une mule, je risquais des douleurs aux fesses, mais quand je voyais la mule qui avait chaud et qui forçait pour grimper, je me disais: « Mon Dieu, que j’ai bien fait de ne pas monter à pied! »
On rencontrait les touristes à moitié mort qui s’arrêtaient pour reprendre leur souffle et qui me regardaient avec envie… Mais moi, j’étais un peu gênée d’avoir choisi l’option la plus facile… Par contre, au fond de moi, je savais que c’était la meilleure solution!
Les filles se sont fait photographier par tout le monde, elles faisaient les « stars »! Moi, j’endurais un mal de fesses énorme avec le sourire! Je regardais le paysage, le soleil qui se levait tranquillement sur les montagnes. Magnifique! Et je me disais : « Mon Dieu que j’ai bien fait de prendre la mule!!! »
À notre arrivée au village les filles ont fait leur entrée tirée par une jolie dame!

Enfin arrivés! Situé sur le bord du canyon, Cabanaconde est un village plus que charmant. Cela ne fait que 30 ans que la route rejoint la région du Canyon, alors les mules sont toujours omniprésentes dans les rues et les villageois sont encore très traditionnels.
Nous avons pris un bon déjeuner vers 8h00. Vous pouvez voir les feuilles de coca dans l’assiette, toujours offertes, ainsi que des tisanes et du thé ordinaire.

Steve est arrivé 30 minutes plus tard, il a fait ça comme un pro!
Pendant qu’il montait, il se disait que j’avais bien fait de prendre une mule et se répétait, pour se motiver: « Persévérance = succès ». Il a trouvé la montée très, très difficile.
Steve et Pilar ont déjeuné. Il faisait chaud, alors nous avons enlevé nos pyjamas qui étaient sous nos vêtements. Alfónso, qui nous attendait, a pu remettre les bagages sur le toit.
Direction: Cruz del Condor. 30 minutes plus tard, nous arrivions. Il y avait 7-8 immenses condors qui volaient à notre hauteur. Impressionnant.

Les paysages sont époustouflants.

Un peu plus loin, nous sommes descendus dans un petit village, Maca, pour faire un arrêt pipi. Les filles se sont faits photographier avec un lama et un aigle sur la tête!!! Un gros 50 sous pour faire plaisir à nos filles!


Nous avons visité l’église du village.

Arrêt à Chivay pour diner. Pizza aux légumes: 40 soles.
Petit conseil: malgré que nous ayons opté pour un tour »organisé » privé (familial), nous avons constaté qu’il est très simple de s’organiser seul pour ce type de trek. Les sentiers sont bien balisés, il y a beaucoup de lodges disponibles dans l’Oasis et »au besoin » il est facile de trouver les mules avec leur muletier. Il ne reste qu’à transporter sa bouffe et se rendre en autobus à Arequipa.
13h: départ pour Arequipa. Gravol au menu, pour ne pas risquer de maux de coeur. Les filles dorment dans le Jeep et moi aussi. Finalement, aucun problème, les routes ne tournent pas trop et Alfónso conduit bien. On a fait un arrêt photo sur le bord de la route pour poser des vicuñas sur fond de volcan Misti. Magnifique!

Arrivée à Arequipa à 15h15. On fait faire un peu de lavage (4 soles) et nous prenons nos douches.
J’ai un mal de fesses terrible, mais je ne me doutais pas que c’était si grave. Merde, j’ai des ampoules!!! Et ça brûle. Heureusement que nous avons de la pâte d’isle… j’ai peine à m’asseoir… je ne chiale pas trop, car je préfère ces plaies plutôt que d’avoir monté le Canyon!!! Mais ça fait mal en tabarouette! Désolée, aucune photo disponible!
Nous avons pris un bon souper dans un resto chic. Crème de carottes, filet d’alpaca, pain à l’ail, et gâteau au chocolat. Fine cuisine française! 55 soles!
Retour à l’hôtel. Internet ne fonctionne pas encore. Et les seuls cafés internet près de l’hôtel sont sur la rue où passent tous les taxis et les autobus. Ça sent le diésel partout. Les portes et les fenêtres sont ouvertes, donc un beau ramassis de pollution. Désolée de ne pas vous avoir écrit plus tôt, mais j’ai choisi de préserver ma santé!!!
Dodo à 20h00. Dernière nuit à Arequipa!
Puno, au bord du Lac Titicaca!
Mardi 27 avril
Réveil naturel vers 5h35. On mange pain et bananes pour déjeuner. On refait nos bagages pour repartir.
Leonardo et Illary sont arrivés à notre chambre. Ils avaient préparé une feuille avec des dessins et les mots en espagnol correspondants: les parties du corps, les vêtements et les animaux. Les filles leur ont donné des petits jouets que nous avions apportés. Victor nous a dit qu’Illary ne voulait pas qu’on parte. Il nous a donné une bouteille contenant son fameux médicament maison pour le mal d’altitude!
À 7h00, Victor est venu avec nous au Terminal d’autobus, pour s’assurer que nous trouvions le bon autobus pour Puno, puisque nous n’avions rien réservé. Chanceux que nous sommes, il restait plusieurs places avec Cruz del Sur pour 8h30 (52 soles par personne). Adiós Victor!
Nous sommes arrivés à Puno, après avoir écouté 3 films américains en super-suite. Ça passe plus vite! On a dormi un peu aussi. Autobus très confortable.
En arrivant à Puno, les chauffeurs de taxi se sont rués vers nous, mais on a préféré s’asseoir pour chercher dans notre livre un petit hôtel. Après l’avoir trouvé, nous sommes allés voir un chauffeur de taxi qui nous a amené, pour 5 soles, au Kusillo’s Posada, un hôtel tenu par une mère et sa fille.
La jeune fille de l’hôtel, Jevy, 20 ans, nous a accueilli avec son chien Racinto. Les filles s’en sont vite fait un ami! 120 soles pour 4 lits et le déjeuner est inclus.
Les filles s’amusent à faire des chorégraphies de Cheerleading et de gymnastique sur les lits. Elles préfèrent même rester dans l’hôtel, plutôt que de sortir visiter la ville.
Avec l’altitude ici de 4000 mètres, Jevy nous recommande de ne pas manger beaucoup le soir, car la digestion est plus lente. C’est ce que font les gens de la place. Et ils boivent du Maté de Coca, évidemment! On a donc pris un souper léger dans une excellente pâtisserie (Ricos Pan): sandwiches aux oeufs et soupes aux légumes. Il fait froid dans l’hôtel, il n’y a pas de chauffage, et le soir, la température descend beaucoup. Notre chambre est très humide, on gelait. Jenny, la maman de Jevy, nous a préparé 4 bouillotes d’eau chaude et des Mate de Coca à boire avant de se coucher pour se réchauffer. On a dormi toute la nuit avec les bouillotes placées stratégiquement entre les couvertures! On pensait que la chaleur ne durerait que quelques minutes, mais on n’a pas eu froid de toute la nuit!
Mercredi 28 avril
Réveil naturel à 6h00. Les filles commencent leurs danses dès 6h30… Elles en ont de l’énergie! Et à cause de l’altitude, elles deviennent vite très essoufflées, mais cela ne les incommode pas du tout. En tout cas, elles sont loin d’avoir froid dans cette chambre!
Vers 7h30, nous avons eu notre meilleur déjeuner jusqu’à maintenant: jus d’orange fraîchement pressé, pain délicieux, beurre délicieux, confiture aux fraises, oeufs brouillés, crêpes aux bananes, mate de coca et chocolat chaud! « Mucho, mucho delicioso! », de dire Sophie à la propriétaire.

Par la suite, les filles et moi sommes montées à la chambre, et Steve a décidé de piquer une petite jasette avec Jenny, qui est vraiment adorable! Mais comme on connaît Steve, il n’a peur d’aucun sujet, et même en espagnol il a jasé de la protection de la langue française au Québec et de la loi 101! Quand même, il faut le faire. D’ailleurs, avec Victor, l’autre jour, il y était allé avec un sujet très facile: les bébés qui nagent sous l’eau et qui ont le réflexe de bloquer leur respiration!!! Wow! Tout un sujet pour un débutant en espagnol!!!
Nous nous sommes promenés dans la ville et sommes allés au Cruz del Mirador en taxi, pour avoir une vue sur la ville et surtout, sur le lac Titicaca.



Ensuite, nous sommes allés à la Plaza de Armas. Il y avait une fanfare et une parade de jeunes écoliers. Les rues étaient fermées pour l’occasion. J’essayais de photographier les femmes dans leurs vêtements typiques; c’est-à-dire 8 jupes, un chapeau melon, 2 tresses et un sac coloré dans le dos.





Nous avons magasiné les agences de voyage pour notre excursion de 2 jours sur les îles du Lac Titicaca, finalement, elles offrent toutes la même chose, au même prix: 60 soles par personne et un 2 pour 1 pour les filles : excursion de 2 jours sur le lac, incluant un arrêt sur les îles flottantes Uros, une nuit dans une famille sur l’Île d’Amantani et un diner à Taquile, le lendemain.
Ici, il y a des tuktuk, comme en Thaïlande, mais en version recouverte pour la pluie et le vent. Nous les avons pris pour aller manger une pizza, hawaïenne cette fois-ci. Jusqu’à maintenant, on n’a pas encore trouvé de bouffe dans les restos locaux qui soit très bonne, alors on y va avec des valeurs sûres!


Nous sommes allés au marché pour acheter 1 kilo de riz et une bouteille d’huile pour donner à notre hôtesse sur l’île d’Amantani demain.
On est revenu en bicicleta, question d’expérimenter « un moyen de transport plus écologique », comme nous a dit le conducteur! On a réussi à se rendre à l’hôtel sans accident, mais non pas sans klaxon et sans manquer se faire écraser…


Ici, ça conduit mal, sans bon sens. Ils klaxonnent tout le temps, donc plus personne ne les prend au sérieux. C’est vraiment stressant de se balader à pied.
Vers 16h, nous sommes sortis nous promener pour faire des photos. La lumière était très belle.



Pour souper, Jenny nous a recommandé le poulet BBQ chez El Rancho. Le St-Hubert du coin! En revenant, les filles se sont achetées des gants-mitaines en laine d’alpaga tricotées par des femmes assises sur le trottoir. 5 soles chacune.
On se prend des Advil avant de se coucher, car on a tous un petit mal de tête. Rien de grave. Je dois retourner dans notre chambre, les filles vont nous présenter leur dixième spectacle de la journée!!!
A bientôt
Serge
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