1ère étape : Paris-Lima
Arrivée à Lima comme une fleur grâce au chaffeur de confiance que nous a réservé tout pérou. Après des heures de voyage c'est un confort certain !
Le lendemain matin, nous rencontrons Laurent qui avec une patience à toute épreuve (on pose beaucoup de question (-:) nous donne tout plein de tips et surtout nous alerte là où il est vraiment nécessaire de s'y prendre en avance pour les résa (on voyage un peu à l'arrache faut bien se l'avouer). J'ai l'impression d'être une star avec un assistant privé qui écoute nos souhaits et illici presto hop réserve là où j'aurais mis 3 plombes, c'est reposant !)
2ème étape : Paracas
Arrivée la veille avec le bus (merci Tout Pérou pour la réservation!). Ce matin nous nous levons à 7 h00. Après un petit déjeuner au bord de la mer, nous allons chercher nos vélos loués hier soir. Il est 9h30 quand nous filons vers le parc national de Paracas. Le désert est partout autour de nous. La mer et le reflet du soleil sur l'eau nous éblouit. C' est juste exceptionnel. Notre première étape nous amène à la plage de roja ou plage rouge pour la couleur du sable qui se confond avec la roche. De la playa de roja nous pédalons vers la playa Mina. Et la ça monte, ça monte, ça monte. Et le vent souffle, souffle, souffle. Je n'en peux plus. Je me demande si je vais arriver à avaler les 35km qui nous attendent. Je finis par descendre de vélo et dom monte nos 2 vélos. Un 4x4 qui descend nous demande si on a besoin d'aide. Notre espagnol étant plus que limité, nous montrons du doigt le haut de la montée et expliquons que nous voulons voir la plage de l'autre côté. A notre grand étonnement le couple fait demi- tour et nous invite à mettre nos vélos dans le coffre du pic up. Dom grimpe derrière Le 4x4 et moi sur le siège arrière. Quelle gentillesse ! Sans rien demander en plus ! On nous avait dit que les péruviens étaient super mais là j'avoue je suis surprise. Arrivée à la Mina, nous posons nos vélos. Un gardien du parc nous propose de surveiller nos vélos (nous n'avons pas de cadenas). Nous arrivons sur une plage limitée à 150 personnes (cause Covid)Encore une fois c'est magnifique. Nous nous posons, et pour ma part, l'eau est super bonne, alors évidemment je ne peux m'empeche de piquer une tête dans l' océan pacifique entourée de ces dunes de sable. Mais hop i est temps de repartir. Nous ne voulons pas déranger trop longtemps le gardien qui surveille nos vélos. En remontant, il y a une file énorme de gens qui attende pour descendre à la plage ! On a eu un sacré chance ! Et c'est reparti pour une nouvelle montée. Jusque la plage Yumaque puis la Catedral, une formation rocheuse qui n'a rien de spéciale. Mais quel pied ! Nous dévalons les pentes au milieu de ce paysage vierge. Il est 15h 30 et je n'en peux plus. 10 km encore à faire pour le retour- Une pause s'impose. Une famille péruvienne qui nous demande une photo nous en donne l'occasion. Et nous repartons. Mais O surprise, tout le retour se fait en descente ! 10km de descente ! A 16h30 nous voilà de retour à Paracas. Vite une terrasse pour une bonne bière et moi mon éternel coca. Les rues de Paracas sont hyper animée. Tout les péruviens de Lima sont en week end. Nous sommes bien les seuls étrangers ! Quelle drôle de sensation ! A 18h00 nous rentrons prendre une douche et réserver notre logement pour demain. Heureusement notre contact français au Pérou nous a dejà reservé l'avion pour demain. Un chauffeur viendra nous chercher à la gare routiere de Nazca. Maintenant il est temps d'aller manger ! Et après dodo.
3ème étape : Paracas - Nazca
Ce matin levés bon poids bon œil, plein de courbatures et de coup de soleil, nous partons prendre un petit déjeuner avant de prendre notre bus vers Nazca. A 10h40 nous voilà parti avec une super place. Nous sommes assis à côté d'un garçon du. Costa rica et son amie Tchèque. Puis un garçon français, Romain prendra leur place pour la seconde partie du voyage- Nous passons toute la route à parler avec lui. Arrivés à Nazcas, un chauffeur nous attend pour nous amener à L'aérodrome_ Nous avons la bonne surprise de voler avec Romain. L'homme de la compagnie d'aviation nous annonce que nous sommes trop peu nombreux pour voler ce jour (un certain nombre ont fait faillite avec la COVID). Je réussi, je ne sais comment, à lui repondre en Espagnol, du tac au tac et à lui exprimer mon mécontentement d'autant que demain nous ne seront pas là. Et effectivement, il essayait bien de nous la faire à l'envers. Fin'alement i'l devient plus raisonnable et nous réussissant à décoller. C' est magnifique la-haut ! quelles vues ! Quelle chose étrange que ces lignes de Nasa ! Au bout de 5mn de vol je vois mon dominique commencer à vomir. Comme d'habitude, que ce soit sur mer ou dans les airs, il ne tient pas. Mais bon il ne s'en sort pas trop mal. Vidé, créve mais la présence de Romain l'oblige à vite se requinquer. Nous revenons à Nazca vers 17h et le chauffeur nous dépose dans notre maison d'hôte le temps d'une discussion et nous partons rejoindre Romain dans un restaurant du coin. La ville est très animée, notamment parce qu' a lieu la fête de la vierge toute la semaine. Le restaurant est très bon. J'expérimente le cou de bœuf, c' est vraiment délicieux. Nous passons 3 bonnes heures à discuter avec Romain, 31 ans. Il travaillait comme auditeur financier, parcours classique en école de commerce. La COVI D lui a fait revoir ses priorités. Ainsi, il a décidé de démissionné pour partir voyager 4 mois, revenir en France et quitter paris pour revenir dans sa bretagne natale et y fonder une entreprise. Son' idée est de créer des crèches. Il nous raconte ses 2 premières semaines et ses rencontres avec des filles de tout pays. Ca fait plaisir de voir les gens épanouis et heureux. Vers 21h nous le quittons car nous devons faire quelques courses pour demain. Une longue randonnée nous attends. Nous rentrons vers 21h30 et commençons à discuter avec nos hôtes Ernesto et Vengue. Ils sont adorables. Nous parlons du CO VID, de la situation au Pérou. Ils ont du fermé leur maison d'hôte pendant 2ans. heureusement, Ernesto est antiquaire. D'ailleurs nous attendons son retour car il souhaite nous montrer les différents objets de collection qu'il a. Il s'agit d'antiquité de l'époque coloniale. J'ai hâte de voir ça ! Après dodo !
4ème étape : Nazca - Ascension du Cerro Blanco
Laurent de tout perou nous avait reservé un taxi pour partir au cerro blanco (encore ça de moins à faire). Après un détour au supermarché, Juan Carlos, notre chauffeur nous a amené au point de départ de la randonnée. Nous avons passé l'heure de voyage à discuter de tout et de rien, du nouveau président du Pérou, de la corruption dans le pays. A 9h00 nous commençons à gravir la montagne aride. Au bout de 2h de montée nous voyons la première dune de sable. Nous pensons qu'il s'agit du cerro blancs. Que nen i ! Il faudra en gravir quelques unes avant d'y arriver ! Mais quel paysage ! Je pensais qu'après la Namibie je serais blasée. Pas du tout ! C' est beau ! Nous avons une vue extraordinaire. Après un pique ni que improvisé, il faut songer à redescendre. C' est là que les choses se compliquent. la seule possibilité que nous ayons est de descendre la crête. Mais la pente est énorme, très raide. Au début ça nous éclate. Mais nous n'en voyons pas la fin. Il nous faudra 1h30 soit 1 Km 5 pour arriver en bas, que du sable. Puis 1h de marche dans la caillasse. Arrivés après 5h de marche, Juan Carlos nous attend tranquillement dans sa voiture (On lui avait envoyé un sms au sommet de la dune) et hop nous voilà reparti vers Nazca. Heureusement Ernesto et Vianne nous ont permis de garder la chambre jusqu'au départ du bus vers Arequipa qui est à abus, et cela pour 3 € de plus ! Nous profitons donc pour prendre une douche (on comprendra vite qu'au Perron, la douche c'est pas vraiment ça ! Soit froid, soit brûlant, soit un filet). Ensuite nous parlons avec nos voisins de chambre, un couple de français de Lyon et Paris partis pour 4 mois de voyage. Puis nous rediscutons avec Ernesto et Vianne. Vers 17 heures nous allons nous promener un peu dans la ville de Nazca trop souvent ignorée des touristes, à tort je trouve. Certes ce n'est pas une belle ville, mais elle correspond pour moi au vrai visage du Pérou. Nous faisons quelques emplètes et discutons bien 45mn avec la vendeuse. Elle est adorable et une fan inconditionnelle du romantisme français. Enfin nous allons manger et nous asseyons à été d'un couple de français ! Encore ! De Marseille cette fois ci. LuiKinésithérapeute elle, puéricultrice. Nous dirons "ensemble. Il il est temps de partir. J'appréhente ces 10h de route en bus. Vais e arriver à dormir ? Je l 'espère car nous arrivons pour 7h00 du matin et n'avons qu'une journée à Arequipa... Il semble que ce soit une superbe ville selon les retours des différents voyageurs rencontrés.. Ce serait vraiment dommage de la visiter en etant épuisés ! Sans compter que l'on commence à monter en altitude. 2500m. Croisons les doigts !
5ème étape : Arequipa
Incroyable ! Nous avons parfaitement bien dormi dans le bus. Les sièges sont inclinables de tel sorte que l'on est quasi allongé (merci à tout pérou pour nous avoir dégotté de bonnes places !). Des rideaux un peu par bouts nous ont assuré un peu d'intimité. A 23h30 je m'endors pour me réveiller à 7h00 ! Et nous voilà arrivés à Arequipa, 2500 n d' altitude. Il est 9 hoo, le bus ayant pris du retard. Il nous faut encore trouver un hôtel pour déposer nos bagages. On prend un taxi direct pour la plaza de Armas, la place centrale d' Arequipa. Et de là nous cherchons. C' est assez rapide. En 15 mn nous trouvons l'hôtel et repartons nous prendre un petit déjeuner et à 10 hoo, nous prenons la direction du couvent Santa Catalina. Sur le chemin nous croisons par un heureux hasard Romain qui était arrivé 1 jour plus tôt à Arequipa, et justement sortait de sa visite du couvent. Nous déambulons pendant près d'1h30, il n'y a personne, aucun touriste. Nous sommes les rois du monde. Vers 12h00, nous sillonnons les rues de cette magnifique ville blanche entourée de montagnes culminant à 6000 m ! Un péruvien, Gabrielle nous interpelle dans la rue pour savoir si l'on souhaiterait un" free tour" de la ville. Nous apprendrons plus tard qu'il prepare un mémoire dans le cadre de ses études de tourisme dont le sujet est le développement du vélo au Pérou_Quand je lui parle du développement du vélo électrique en Europe , il semble tout heureux de cette idée qui apparemment est nouvelle pour lui. Nous passerons 2h30 avec lui à apprendre sur l' histoire d'Arequipa, sur les dieux incas, les légendes et la fabrication du textile avec de la fibre de Lama et d'Alpaga. Nous finissons par un magnifique coucher de soleil du haut d'un rooftop. Gabrielle nous invite à faire une salutation en quetchua au 3 montagnes, cha-cha ni, misti et pichu pichu. Il est 18h nous décidons, après ausi changer téléphone et adresse facebook avec gabrielle, de rentrer à l'hôtel nous reposer un peu. Romain nous a enoyé un message pour que l'on diné ensemble. A 19h30, nous nous retrouvons et choisissons un petit resto. A l'interieur un couple de français est assis à la seule table restante. Nous nous invitons à leur table. lui est breton, il prepare une these de physique et elle est étudiante. Ils habitent Paris tous les deux. Dominique a la fabuleuse idée de tester un des plats nationals, le Cuy. Quand je vois l'assiette, je retiens un haut le cœur. Il s'agit d'un cochon d'inde grillé. On le voit ses dents, ses griffes, bref il a été grillé tel quel ! Du coup ma viande d'Alpaga passe très mal mais qu'est ce qu'on a rigolé ! En plus Cuy se prononce couille. Il est 22h, plus que temps d'aller se coucher. Et O surprise, Romain a réservé dans le même hôtel. Décidément le monde est petit.
6ème étape : Cabanaconde
Nous décidons de partir plus tranquillement que les autres touristes. en effet, un bus part à 3h du matin pour permettre une descente dans le canyon de colca. Nous arrivons à trouver un bus pour shivay arrivé à 13h00 à chivay et une correspondance pour Cabanaconde arrivée à 14h30. Les paysages sont magnifiques. Notre bus est un collectivo, les locaux grimpent dans le bus les uns après les autres avec leur costume et de gros sac accroché dans leur dos. Arrivés à Chivay, le bus attend d'être plein pour partir mais nous sommes un peu pressés. Je vois négocie avec le chauffeur qui nous fait payer un supplément pour partir de suite. Arrivés à Cabanaconde, un tout petit village de Montagne, nous nous dirigeons vers l'hôtel qui nous a été recommandé : le Pachamama. Emmanuel, un jamaicain, péruvien nous accuielle dans un français parfait. Il a déjà voyagé en Asie et sa copine est ukrainienne. L'amour n'a pas de frontière- Emmanuel nous recommande une petite marche vers un mirador de Achachihua pour assister au coucher de soleil sur le canyon et au vol des Condors. En descendant la rue pour sortir du village, nous entendons de la musique et essayons de voir ce qui se passe. Un mariage Péruvien ! Du coup, on s'asseoit sur le trottoir et tentons de discuter avec les musiciens. Les mis tes du mariage viennent les uns après Les autres nous voir et commencent à nous servir en chicha, L'alcool local à base de maïs. Un peu déguen mais par politesse nous buvons. Et puis soudain 2 assiettes hyper garnies arrivent sur nos genoux. Discrètement nous en redonnant une aux musiciens, et entamons notre déjeuner.- Le frère du père de la mariée vient discuter avec nous. L'essentiel étant qu'il est honoré de notre présence. Il nous énumère les grands auteurs français de la littérature dont son préféré Victor Hugo ! Ça tombe bien c'est le mien aussi ! Ce monsieur-est un ingenieur en géologie, certainement à la" retraite, mais nous n'avons pas tout compris. Notre assiette terminée nous continuons notre marche vers le mirador après ausi remercie nos hôtes. La ballade est magnifique. Sauvage, paisible, les chevaux sont en liberté totale, ils testent, galopent. La punit et son poulain, l'étalon qui arrive au salop vers eux tout cela dans un paysage magnifique. Nous croisons des villageois. Certains construisent leur maison, d'autres ennement leur troupeau de vache, de mouton. Une vieille dame marche sur le chemin à l'aide de son bâton. Nous avons cette sensation d'un retour en arrière d'une centaine d'année. Je m'assois sur le mirador et pendant 1h nous admirions la sérénité. qui se dégage de ce paysage. A 18h nous entamons le chemin du retour car il commence à faire froid- Et nous repassons pas le même chemin. Et nous arrêtons de nouveau au mariage. Cette fois ci nous sommes accueillis à forte dose de pics, délicieux contrairement à la chicha- La famille nous invite à venir danser avec eux. Et bile qu'après quelques verres, nous dansons à 3000m d'altitude, le souffle court. Mais qu'elle belle expérience ! Il est pourtant temps de rentrer car demain une dure journée nous attend. Nous sommes si fatigués que nous décidons de faire l'impasse sur le dené et de nous contenter de sandwich fait maison. Quel bonheur d'avoir une chambre confortable et une douche chaude !
7ème étape : Sangalle
Contrairement aux autres, nous préférons prendre notre temps avant de partir faire la descente dans le canyon de Colca. La plupart parte à 4h du matin, nous ce sera 7 hoo. Après un bon petit déjeuner préparé pas Emmanuel, nous partons. Nous avons rempli nos sacs pour une nuit. En effet, selon notre humeur, nous déciderons si nous remontons dans l'après midi ou si nous dormons à Sangatte, l'oasis au fond du canyon. La descente devait nous prendre 2h nous le ferons en 3h. En chemin, bea,ucoup de personnes remontent. Ils ont l'air ko. 2 jeunes français se sont arrêtés pour mâcher un peu de coca. A 3000in, faire un dénivelé dél. s Kn ça pique. J'avoue que j'appréhende un peu. Vais-je être capable de remonter ? Une espagnol a eu la chance de rencontrer un homme avec des mules et ainsi de pouvoir se faire porter. Ça n'augure rien de bon pour moi. Funcillément à 10h nous arrivons à l'oasis. Wash ! quelle beauté. Seuls au monde. Une belle piscine nous tend les bras. Avec l'eau naturelle del rio Cola, en prime elle est super bonne. Nous y restons 3h. A flaner, se reposer, prendre un petit déjeuner. Et tout à coup, 3 touristes arrivent à leur tour. L'un des 3 n'est autre que Romain. Décidément on se suit ! Finalement à 13h30, nous décidons de remonter. Les gens nous disent que l'm est fou de tentes la remontée en plein cagnard. Mais on préfère cette option à se lever à 3h du matin la nuit prochaine. La remontée sera rude, très rude. Le souffle est court. Là ou les locaux mettent 1h30, nous mettrons 4h ! A 18h, soit à la nuit tombée nous arrivons enfin _ Nous croisons Le gérant de L'oasis de Sangalle. Tranquillement, avec un énorme sac à dos, la lampe frontale et les écouteurs aux oreilles. Il nous dit que dans 1h il sera en bas ! Ça nous calme ! On est tellement épuisé, d'autant que Dom nous fait faire un grand détour par erreur, qu'on va directement se coucher. Ce sera encore repas sandwich.
8ème étape : Puno
Ce matin, c'est tranquille. D'ailleurs, la journée sera plutôt tranquille puisque nous serons en transit vers Puno et le lac Titicaca. Après notre petit déjeuner, nous nous dirigeons vers la place d'Armes et attendons notre bus. Malheureusement il nous passe sous le nez alors que nous étions à l'heure. Emmanuel appelle le chauffeur (ils se connaissent tous) et le taquine (les péruviens n'ont l'air de toujours garder leur calme) en lui disant qu'Ù est un peu idiot d'être parti le bus vide alors que des clients attendaient devant l'hôtel. Du coup, le chauffeur fait demi tour. 1h30 plus tard, nous arrivons à chivay. Si nous n'avions pas attendu 45mn notre déjeuner (les péruviens sont adorables mais d'une lenteur dans le service sans doute parce qu'ils nous servent des produits frais !) nous aurions pu visiter chivay mais déjà il nous faut remonter dans le bus pour Puno. 6h d'un long trajet avec un paysage encore à couper le souffle. Sur la route, des Alpagas, des Lanas, des moutons, des montagnes désertiques à perte de vue, et également un volcan actif. Et toujours Le magnifique Misti qui domine tout_du haut de ses 6000m . Lors d'un arrêt pause pipi, je m'éloigne du bus pour prendre quelques photos du mont Mish. Une petite fille me suit avec un grand sourire. Comment résister ? Je lui demande si elle souhaite que je la prenne en photo et voilà qu'elle pause . Je lui demande son prénom ? brigit" me répond elle. Quel drôle de prénom pour une petit fille péruvienne. Je lui donne le mien qu'elle répète d'une petite voix si charmante. Spontanément elle va s'asseoir sous le drapeau péruvien avec une rare élégance qui me bouleverse. le moment ne restera longtemps en mémoire. Il est 19h quand nous arrivons à Puno. C'est une ville très animés. Les commentaires n'étaient pas vraiment positifs mais personnellement j'aime son effervescence. Nous déposons nos affaires à l'hôtel (10€ la nuit !) et filons nous promener. Nous achetons dans une boulangerie du pain et au supermarché quelques trucs pour demain. Nous visitons quelques échoppes mais une soudaine envie pressente me fait dire qu'il faut vite rentrer à l'hôtel. En plus, il est déjà 9h30 et demain nous nous levons tôt pour parti sur l'ile de Taquile sur le légendaire lac Titicaca ! Vers 10h nous sommes couchés, quand Don qui s'est coupé le doigt en préparant les sandwichs pour demain, constate que la salle de bain s'est fermée toute seule et que nous n'avons plus accès à nos affaires à l'intérieur. Il redescend voir notre logeuse qui lui donne les dés et heureusement nous arrivons à rouvrir la porte. Allez au dodo ! Il fait froid. 5 ° degré. Espérons que la journée soit moins fraiche.
9ème étape : Taquile
Sans effort puisque Laurent de tout pérou nous a déniché un logement chez l'habitant nous embarquons a petit matin (bien heureux d'avoir pris une chambre proche de l'embarcadère!). Bon on ne reviendra pas sur l'arrêt aux îles Uros parce que franchement ça a tout de l'attrape touriste. Mais vu que c'est sur noter route, on ne se formalise pas plus que ça. A 12h précis nous arrivons à Taquile, où nous attend notre hôte. Vu la montée entre l'embarcadère et pour atteindre le chemin de l'île, je comprends qu'il en profite pour récupérer son chargement. Du coup on lui propose notre aide et nous voilà (moi avec le PQ, j'ai chois le plus légé (-:) en route vers sa maison. Ouhh la montée est raide, raide, raide. Mais le paysage est beau, beau, beau. Après une petite marche de 20 mn nous arrivons chez Edwin. Ben mazette ! Le lieu est tout simplement magnifique. Une vue sur le lac et les montagnes boliviennes enneigées. Après nous avoir servi un déjeuner à tomber par terre (truite du lac, le meilleur poisson que j'ai mangé depuis le saumon cuit au feu de bois en Alaska, pour dire!), Edwin nous sert de guide et nous fait traverser toute la partie sud de l'île en passant par le village. 2-3 heures de promenades. La seule route qui traverse l'île fait 3m de large, autant dire que seul les piétons ont droit de cité! Ce chemin est génial. Edwin nous amène à un point de vue pour admirer le coucher du soleil et s'éclipse avec classe. Nous voilà seule au monde sur ce bout de rocher au milieu du lac Titicaca. J'avais peur que ce soit trop fréquenté ! Je ne devrais pas le dire (par respect pour tout ceux qui ont souffert) mais quand même...Merci COVID, il n'y a personne ! C'est tout simplement le paradis sur terre. Nous resterons 1 bonne heure là à admirer ce paysage parfait. Puis nous rentrons prendre notre diner (encore des quantités astronomiques, avec goût et gentillesse). La nuit est très fraiche, mais avec 6 couvertures ça devrait le faire lol. Le lendemain, Edwin nous amène jusqu'à la partie de l'île que nous n'avions pas fait la veille, à savoir la plage. Et là belle surprise, une plage de sable comme à la mer, tout blanc, fin, encore une fois on est ravi ! Et toujours personne ! J'en profite pour me réaliser mon rêve : me baigner dans le lac et se reposer un peu (-: C'est froid mais gérable et tellement puissant ! Voilà ce que je retiendrais de mon séjour sur l'île de Taquile : gentillesse d'Edwin et sa famille, reçu comme des rois (et tout ça sans avoir eu à se faire des noeuds au cerveau, très bonne adresse Laurent, merci !), l'impression d'être en méditérannée (désolée c'est la seule référence que j'ai en matière d'exotisme), pas de bruit, loin de toute ce que je déteste dans la civilisation, bref mon paradis. Certes elle se mérite cette île (4h aller et 4h retour en bâteau mais bon sans regret).
10ème étape : Cuzco
Nous avons prévu de rester 3 jours à Cuzco. Le premier jour est dédié à la visite de la ville. Certes elle est jolie mais personnellement à part le quartier San Blas que j'ai beaucoup aimé, cette ville ne m'a pas renversé (surtout au regard de ce qui peut se dire sur les forum). Attention je ne dis pas qu'elle n'est pas jolie, qu'il n'y a pas des trésors historiques, mais à choisir, j'aurais préféré aller à Huaraz. Définitivement je suis plus paysage que ville ! Mais indéniablement, être le témoin de ces vestiges archéologiques en plein ville, imaginer cette cité Incas avec ces murs toujours debout, ça reste un moment fort. Quel civilisation ! En vrac, les coins que nous avons trouvé sympa : le quartier San Blas, le marché San Pedro, et surtout le quartier derrière le marché qui est beaucoup plus authentique que tout ce que j'ai vu à Cusco.
11ème étape : Vallée sacrée
Aujourd'hui nous partons dans la vallée sacrée ! Et nous suivons les conseils de tout perou, à savoir faire appel à un chauffeur privé. Ce qui va nous permettre de faire les principaux sites sans se presser, à notre rythme. Nous démarrons avec les ruines de pisac, le site de moray (celui qui va me laisser un max. De souvenirs tellement c'est grandiose d'imaginer ce laboratoire en fonctionnement), las salinas de maras et pour finir l'incroyable site de Ollantayambo. De toute cette journée, je retiendrais la beauté des paysages à proximité des salinas, et la forteresse d ollantayambo. Incroyable, majestueux. La ville est toute mignonne avec ses ruelles. Par contre le guide ne nous laissera pas un souvenir mémorable. Pour le coup on aurait du prendre le temps de demander à tout Pérou une recommandation. Nous rentrons vers Cuzco à 20h après avoir été arrêté par la police. 1/2 hello pour le contrôle des papiers !🙂
12ème étape
Depart aujourd'hui pour le trek des incas. Lève aux aurores après un debrief la veille avec l'agence. Encore une fois si nous n'étions pas passez par tout Pérou 1) nous n'aurions jamais pu faire aller au Machu picchu vu qu'il n'y avait plus de place et que les prix des trek étaient faramineux. 2) tout Pérou nous a recommandé l'agence, et je dois reconnaître que c'était formidable. La gentillesse du staf, l'organisation rien à dire et à un prix que nous n'aurions jamais espérer, grâce aux réductions dont on bénéficie en prenant le pack complet. Nos 200 dollars ont vite été amortis ! Et que dire du trek? Nous avions peur du côté trop touristique. Salkantay ou incas, that was the question! Aucun regret. Je suis sûre que le salkantay était aussi formidable mais les paysage de l incas trail, la jungle, les sites perdus dans la brume...Et nous étions un groupe de 7 personnes, un couple de français, un américain, une chinoise, une allemande et nous mêmes qui a été un moment fort de ces vacances. Une entente extraordinaire, une aventure extraordinaire, personne, nous avons connu, la pluie, le brouillard, le soleil, les nuages, la joie, la souffrance dans les montées mais même moi avec mes 84 kg pour 1m70 je m'en suis sortie comme une cheffe. Bref, ce trail restera à jamais dans ma mémoire comme une aventure humaine formidable. Et que dire du macchu picchu...avec du soleil en prime! Peu de monde. Une merveille. Moi qui n'aime pas forcément les sites touristiques, j'ai été bluffé!
13eme étape
Notre avant dernier jour nous l'avons passé au sommet du Vinicunca. J'avais peur qu'après le trek nous soyons trop fatigués et que ayons présumé de nos forces mais malgré les 5200 m nous y sommes arrivés! Et c'était encore une fois magique. Nous avons fait la course avec les nuages et nous avons gagné 😁. Bon nous terminons ces vacances fatigués mais émerveillés. Heureusement on va pouvoir se reposer chez nous. Vivement le prochain voyage ! Et si nous repartons en Amérique du Sud, nous referons appel à tout Pérou (tout Bolivie ?😊) sans hésitation (contrairement au départ pour le Pérou où nous nous posions la question de la plus value) car il faut le reconnaître, c rassurant, nous avons bénéficié de super réduction, et d'un assistant voyageur avec beaucoup de patience 😉. Merci Laurent !