Carnets de voyage !

Ça a été le véritable coup de cœur de ce voyage, d’autant plus que nous ne nous y attendions pas (pas une ligne sur cette région dans notre guide de voyage !), c’est un peu par hasard en regardant une carte que l’on s’est dit « tiens et pourquoi pas Tarapoto ?!». Nous cherchions une expérience dans la forêt amazonienne et les billets d’avion depuis Lima étaient moins chers pour Tarapoto que pour Iquitos (110 USD). Nous partons donc en avion vers Tarapoto : 1h20 de vol (nous avions un moment pensé à faire le trajet en bus, mais les 22h + 8h en bus depuis Lima nous ont finalement découragés !). En sortant de l’aéroport, on sent une grosse vague de chaleur… il doit bien faire 35°C ! Nous sommes en octobre. Nous prenons un motokar : une sorte de petit pousse-pousse motorisé dans lequel on fait rentrer tant bien que mal nos 2 gros sacs ! Ça c’est du transport local, l’expérience est plutôt marrante ! ☺

Nous posons nos bagages à l’hôtel La Posada Inn juste à côté de la plaza de armas, un petit hôtel sympa sans prétention (70 soles pour 2), bizarrement très au calme (bizarrement, car dehors ce sont des allers et venues de motokars et de motos !). Il y un petit patio et un bel escalier en bois. Nous laissons nos affaires et partons voir les chutes d’Ahuashiyacu (les plus connues du coin) qui se trouvent à 30 min en voitures du centre ville de Tarapoto. Nous décidons d’y aller par nos propres moyens ; la plupart des agences de la ville proposent d’y aller une demi-journée, même si les prix sont raisonnables, nous préférons ne pas être pressés et puis comme nous parlons un peu espagnol, nous partons en voiture privée. C’est un système qui est courant, à Tarapoto en tout cas : les chauffeurs proposent une route et dès qu’ils trouvent 4 personnes pour remplir la voiture, c’est parti, un peu comme du co-voiturage. Bon, évidemment niveau horaire c’est plutôt flexible ☺ mais le chauffeur nous attend à l’entrée des chutes et nous ramènera au retour sans nous imposer d’impératif de temps. Cela nous coûtera 30 soles A/R. C’est aussi l’occasion d’échanger avec le chauffeur qui nous parle un peu de sa région, des activités à faire pour les jours suivants. Nous prenons note. Nous montons en altitude, tout de suite la température devient plus fraiche, c’est agréable, nous nous arrêtons en route pour prendre quelques photos avant d’arriver à la cascade d’Ahuashiyacu.

L’entrée coûte 3 soles par personne. Nous faisons la rencontre d’un péruvien qui, tout content de rencontrer des étrangers, nous parle de la végétation et des animaux que l’on trouve près de cette cascade ! 200m plus loin, nous sommes arrivés ! C’est vraiment très beau. Une photo vaut mieux que de longs commentaires ; je vous laisse donc juger.

L’eau est quand même plutôt froide, on n’ose pas s’y tremper, mais un groupe d’enfants péruviens se baigne. La bonne surprise de cette visite viendra à la fin : nous sommes sur le point de partir quand nous entendons des cris d’oiseaux. Nous levons la tête et nous apercevons un groupe de coqs de roche péruviens. C’est l’oiseau emblématique du Pérou. Nous ne pensions pas en voir. Quelle chance ! Nous les observons se déplacer d’arbres en arbres pendant une demi-heure.

De retour à Tarapoto, nous déjeunons dans un restaurant proche de la place d’armes. Nous goûtons à l’une des spécialités locales : le chaufa amazonico, riz à la façon chinoise avec de la cécina (viande de porc sèche). Oui, ici aussi, ils adorent le riz ! Les plats ici sont généralement très consistants. 

Nous partons ensuite en direction de la masse un petit village à 30 minutes de Tarapoto en voiture. Encore une fois nous décidons d’y aller par nos propres moyens. Le village est un peu plus en hauteur environ 900 m d’altitude, il fait donc un peu plus frais. Nous visitons le château de Lamas (5 soles l’entrée), il a été construit il y a quelques années par un italien. Pas vraiment typique de la région, mais en haut on a une belle vue sur le village. Ensuite, nous descendons vers la partie basse du village où vivent les communautés natives de Lamas. Nous n’y voyons pas grand monde si ce n’est quelques enfants qui jouent sur la place centrale. On nous dit qu’il faut venir le dimanche ; il y a des danses et des activités organisées, le village est plus vivant. Tant bien que mal le motokar que nous arrêtons nous remonte en haut du village (la pente est rude !) Nous allons prendre un délicieux café frappé à Oro Verde, une coopérative de la région qui cultive café et cacao. Une grande partie de leur récolte est à priori envoyée directement en Europe. Nous nous baladons ensuite à pied dans les rues de ce village, c’est très tranquille, beaucoup moins agité que Tarapoto en tout cas.

De retour à Tarapoto, nous organisons la journée du lendemain ; nous avons entendu parler d’un coin au calme pas trop loin de Tarapoto : la Laguna Azul. Nous contactons le lodge La Sirena et réservons la nuit du lendemain. On nous prévient que c’est un confort minimum pas d’électricité ni d’internet mais c’est un lieu pour être coupés du monde, c’est parfait cela nous convient ! Nous partons le lendemain matin, le trajet vers la laguna durera environ 1h30-2h : environ 1h de route, à mi-chemin nous traversons la rivière Huallaga sur une sorte de plateforme/bateau qui assure la traversée de la rivière, ensuite 30 min de route pour arriver a la laguna. C’est un endroit très calme. Aujourd’hui, il fait un grand soleil, donc la laguna azul porte bien son nom : elle est d’un beau bleu ! Arrivées au lodge, Amanda et son mari nous montrent les lieux. Ce petit bout de nature a des allures de ferme avec les poules et les chevaux qui se baladent en liberté. La maitresse de maison nous sert sur la terrasse près du lac nos déjeuners, encore une fois très copieux. Au menu : poisson, crudités, banane plantain et devinez quoi?… du riz biensûr ! ☺

L’après-midi nous partons faire du kayak sur le lac. Les embarcations sont mises à disposition gratuitement par le lodge, on nous prête le gilet et les rames, et c’est parti ! Le soir, vers 18h30, la nuit commence à tomber et les batteries qui sont sensées nous fournir un peu de lumière pour la soirée ne sont pas encore arrivées…Ce sera un repas à la bougie Amanda avec qui nous discutons. Elle vit depuis de nombreuses années au village del Sauce, elle nous parle de ses petits enfants et de la vie ici. Les batteries arriveront finalement 30 minutes plus tard. Nous nous endormons avec les bruits de la forêt. Etrangement, la nuit la température est beaucoup plus basse.

Le lendemain matin, nous avons de la chance il fait encore un grand soleil. Après le petit déjeuner nous partons à pied vers le village el Sauce. Il est à 30 minutes de marche en passant par les rives du lac. Sur le chemin, nous voyons beaucoup de gens pêcher, hommes, femmes et enfants. La technique de pêche est assez rudimentaire puisque la canne à pêche est constituée d’un fil et d’un hameçon ! Le village est tout petit, mais il y a quand même l’immanquable place d’armes ! ☺ Nous partons en motokar vers dos de mayo (10 soles A/R), un lieu dit qui se trouve au bord du lac. Il y a quelques stands d’artisanat local. On y rencontre Paty, une habitante avec qui nous discutons un bon moment. Elle nous raconte les nombreuses légendes du lac et notamment la légende de la sirène…

Nous partons ensuite vers les sources thermales qui se trouvent à quelques minutes de là. L’entrée coûte 5 soles, on s’y baigne. L’ambiance est bon enfant ! On se barbouille de boue aux propriétés médicinales. Nous passons un bon moment !

Retour au logde pour un déjeuner tardif puis direction Tarapoto, nous traversons de nouveau la rivière, cette fois-ci sur une plateforme un peu plus artisanale faite de 2 barques sur lesquelles ont été fixées quelques planches en bois.

Nous dormons cette fois-ci à l’hostal Victor Manuel à quelques rues de la Place d’armes (55 soles la nuit). Le lendemain nous partons visiter la fabrique de chocolat ! On nous y montre les plantes de cacao puis on nous explique les différentes étapes de production du chocolat, le guide est très sympa et prend plaisir à nous montrer d’autres plantes qui se trouvent dans le jardin.

Pourquoi nous avons aimé cette région? Pour le beau temps, les gens qui ont été très aimables, parce que nous nous sommes toujours senti en sécurité, parce qu’on y a vu beaucoup moins de touristes que dans le reste du pays, parce que c’est une destination nature et parce c’est une ville qui est peu chère !

Coucou à tout le monde.
Je suis nouveau sur le forum donc je vais essayer de m’appliquer pour mon premier post.

Je commence avec ma visite au Machu Picchu puisque c’est celle dont je me souviens en premier lorsqu’on me demande ce que j’ai vu au Pérou.

Etant plutôt aventurier, j’ai décidé de rejoindre le Machu Picchu en partant de Cusco par mes propres moyens. (je vous raconterai mon périple Lima – Cusco après). J’ai un peu galéré pour m’orienter mais je suis finalement arrivé à la station de bus que des petits vieux m’avaient indiquée. Direction Santa Maria. Assez funky le petit camion, (version économique du train pour le MP = combi) par contre on peut attendre des plombes si il est pas rempli. A peu près 4h de bus à se demander si tout ne va pas foutre le camp dans un ravin, surtout quand les camions qui déboulent à fond la caisse obligent le taré de chauffeur à faire des manœuvres impensables mais me voilà arrivé à Santa Maria. Pour le trajet il faut compter environ 20 soles.

Après ça, route encore plus merdique (je me lâche mais entendre par là, virages encore plus en épingle et forte envie de vomir par moment). On ne voit plus rien parce qu’il pleut. (cool si t’as peur à chaque fois que tu regardes par la fenêtre, moins cool quand tu sais que c’est la même pour le chauffeur qui voit que dalle). Bref il appuie quand même sur le champignon et nous voilà bientôt arrivés. A Santa Maria on change de bus. Celui qui va à Santa Teresa n’est pas mieux niveau confort. Je lâche encore une dizaine de soles. On arrive et on repart pour Hidroéléctrica. Environ 1h de trajet et 5 soles supplémentaires. A Hidroéléctrica, on est lâchés dans la nature et on nous dit de nous grouiller pour ne pas arriver trop tard. Pas plus con qu’un autre, je suis les rails (il faut longer la voie ferrée). Pas croisé beaucoup de monde en chemin. J’arrive enfin à Aguas Calientes.

Je dors sur place et hop, réveil 5h le lendemain. (Comme tout le monde tiens !!!). Pas mal de monde autour des bus. Ça décourage un peu mais quand tu arrives sur place tu oublies toute cette foule. Failli me casser la g*** plusieurs fois sur les marches du sanctuaire. Bon, tout le monde le sait déjà mais il y a plein de lamas qui se baladent à travers les vestiges de la cité. La classe, j’en ai enfin caressé un sans me faire cracher dessus! Je ne m’attarde pas sur la visite en elle-même. Le paysage est fascinant et mes photos sont dégeu. (Il y avait beaucoup de brume).

Je suis resté sur le site un bon moment (pas regardé l’heure) mais j’ai pris le temps d’observer et de me remettre de mon voyage.

Pour le retour, je suis reparti en train. Pas envie de me retaper le même trajet. J’ai quand même un gros regret car les habitants et les guides sur place m’ont dit que les environs de Cusco étaient très sympa et que cela méritait d’y rester au moins une semaine. Exagération ou pas, je sens que je suis passé à côté de pas mal de petits bleds sympa. J’ai croisé des familles qui se sont baignés dans les eaux thermales au cours d’un trek sur le chemin de l’inca. Les gamins étaient ravis. Ils voulaient recommencer. Je pensais que c’était un truc de sportif..

Voilà pour la première partie. La suite dans les jours qui suivent. 

Prêt pour un voyage dans le temps?

Vous voilà 5000 ans en arrière, au beau milieu de 32 pyramides édifiées sur un périmètre d'environ 62 à 65 hectares. La première cité précolombienne, qui porte désormais le nom du village le plus proche lors de sa découverte, regroupe les vestiges de la première civilisation ayant fait son apparition sur le continent américain.

Le site est divisé en plusieurs parties. Un vingtaine de temples, ateliers d'artisanat, "katu" (marchés), champs, etc bordent le fleuve Supe. On estime qu'entre 6000 et 10 000 habitants formaient partie de la cité de Caral. Ils vivaient essentiellement de la pêche et de l'agriculture et avaient mis en place un système d'échange et de commerce avec les populations voisines. Les édifices étaient faits de galets ramenés du fleuve et de mortier (à base d'argile probablement). La taille de pierres fût une découverte très importante pour cette première civilisation. La céramique (apparition en 1800 avant JC) et les métaux, n'étaient pas encore à l'ordre du jour.

Des vestiges de la culture Chancay (1500 après JC) sont également présents sur le site.

L'ACCES AU SITE:
L'entrée au complexe est de S/ 11 pour les adultes, S/ 4 pour les étudiants et S/ 1 pour les enfants de moins de 5 ans ou les personnes âgées de plus de 65 ans.
Les services d'un guide sont obligatoires et coûtent S/ 20 pour un groupe de 20 personnes maximum.
Le prix est le même pour une groupe de 3 ou de 15 personnes. Unissez-vous avec les visiteurs que vous apercevez sur le site.

COMMENT S'Y RENDRE DEPUIS LIMA?
La plus vieille cité des Amériques est située dans la Vallée de Supe, à 160 km au nord de la capitale.
Des bus partent depuis Lima (terminal de bus de Plaza norte – quartier Independencia). Vous avez l'embarras du choix concernant les compagnies qui s'y rendent. La plus fiable est la compagnie Turismo Barranca. Les bus partent toutes les 15min depuis 05h00 du matin jusqu'à 19h00. Le chauffeur emprunte la panamericana norte à la sortie de Lima et c'est parti pour un trajet de 3H00. Il passe ensuite la déviation annoncant "Municipalidad distrital de Supe, Zona arqueologica CARAL" et vous laisse sur la place centrale du village. A une rue de là, il y a un arrêt, "paradero" en espagnol, de "taxi colectivos". Le trajet coûte S/ 7 et dure environ 40 min. La route est cahotique et vous voilà en plein désert! Le colectivo ne va pas plus loin que le pont qui borde le complexe archéologique. Encore une trentaine de minutes de marche et vous voilà à l'entrée principale du site.
Note: Comptez large pour le déplacement car si vous arrivez dans les premiers à l'arrêt, vous serez obligé d'attendre que le colectivo se remplisse.

En voiture, cela représente un trajet d'environ 3H40 (piste en mauvais état après la déviation). Le site n'étant pas encore très fréquenté par les voyageurs nationaux et internationaux, les infrastructures présentes aux alentours ne sont pas des meilleures. A méditer donc si l'on ne sait pas changer sa roue tout seul en cas de pépin.

Via une agence de voyage, (peu d'agences commercialisent cette route à Lima). Cette dernière vous proposera un full-day express avec la visite de Caral, Supe, le musée Vegueta et Huacho.

DORMIR SUR PLACE?
Vous pouvez vous rendre sur le site de Caral pour la journée. C'est à dire, partir tôt le matin de Lima et revenir le soir même. Dans ce cas, ne pas partir du site après 17h00. Les colectivos ne passent plus ou que très rarement après cet horaire.
Si toutefois vous souhaitez loger sur place, la petite ville de Barranca se trouve à 10min de la cité précolombienne. Rien de spectaculaire mais ce sera l'occasion d'échanger avec les habitants fortement attachés à leurs racines et à leur identité.

ALTERNATIVE:
L'autre possibilité est de partir pour la ville de Huacho, ville portuaire située à 35min. Les bus passent sur la panamericana norte. Paramonga, Barranca, Z-bus, etc. Encore une fois, plusieurs options s'offrent à vous. Le chauffeur vous amène à l'entrée de Huacho pour S/ 5. Une mototaxi vous coûtera S/1 pour aller à la Plaza de Armas. L'offre hôtelière n'est pas fulgurante mais cela vous permet de faire étape avant de vous rendre au site archéologique de Bandurria (sud de la ville) ou à la "laguna encantada", la lagune enchantée qui se trouve à 10km.

CHAPEAU, CHAPEAU, CHAPEAU, CREME SOLAIRE!!
Située en plein désert, Caral ne fera pas de cadeau aux voyageurs ayant oublié crème solaire, chapeau, lunettes, réserve d'eau, casse-croute, etc. Soyez prévoyant. Aucune possibilité de se restaurer sur place. Emmenez également de quoi vous couvrir. Vent chaud mais vent quand même!
Note: Jusqu'à présent, les voyageurs souhaitant prendre des photos du site de Caral (oui, oui, en extérieur aussi) doivent passer par Lima pour obtenir une autorisation spéciale. Difficile de déroger à la règle une fois sur place.

Vue aérienne de l’amphithéâtre du complexe archéologique de la cité sacrée de Caral.

A très bientôt,

Serge. 

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onjour à tous!

Nous avons ma copine et moi visiter le Pérou pendant un mois, à travers Arequipa (3 jours), Cusco et Machu Pichu (5 jours), Lima (3 jours), Puno (4 jours), mais aussi plus au nord la ville de Trujillo (3 jours), la Cordillera Blanca (1 semaine).

AREQUIPA
Nous venions du Chili et c’est sous un soleil radieux que nous ferons dans la pays via la ville d’Arequipa, 2ème ville la plus peuplée du Pérou avec son quelque million d’habitant. Ville franchement agréable, située dans les Andes péruviennes, aux abords d’un volcan et du Canyon de Colca.
Comme souvent en Amérique du Sud, la ville s’articule autour d’une grande place centrale, « la Plaza de Armas » d’où partent de nombreuses rues et où se croisent et se recroisent locaux et touristes. La place est bordée par une magnifique cathédrale, au centre de l’eau jaillie depuis une très belle fontaine, des oiseaux volent par dizaines, des vendeurs ambulants proposent patisseries et glaces, tandis que beaucoup se reposent assis sur les bancs.
Plus loin, à quelques minutes de marche nous aurons le plaisir de découvrir le grand marché central, un endroit vraiment vivant, où se cotoient fromagers, bouchers, épiciers, et autres boulangers, sans oublier ces nombreux stands où il est bon de jouer des coudes pour s’attabler devant l’une des spécialités culinaires du pays pour l’équivalent d’un ou 2 euros, tel le « ceviche », une salade de poisson baignant dans le citron et parfumée à la coriandre, un régal! les stands de fruits et légumes y sont gargantuesques, surtout les étalages de pomme de terre, oui car le Pérou compte pas moins de 3000 sortes de ce tubercule! rappelons que la pomme de terre est originaire de la Cordillère des Andes et fut introduite en Europe il y a des siècles par les Conquistadors. Bon faut être honnête, on n’aura pas eu te temps de toutes les goûter!
Pour le reste, Arequipa offre d’agréables balades et ne manque pas d’éveiller la curiosité avec ses nombreuses échoppes et boutiques en tout genre.

TRUJILLO
Pour des raisons d’organisation, nous avions décidé de partir directement dans le nord pour ensuite redescendre progressivement vers le sud et la Bolivie. Direction donc Trujillo en avion, histoire de s’épargner 30h de bus!

Autre ambiance, autre atmosphère. Le nord du Pérou semble plus reculé et bien moins fréquenté par les touristes. Nous avions envie de passer quelques jours à découvrir quelques sites historiques et se reposer en bord de mer avant de redescendre tranquillement vers le sud du pays. Le nord péruvien permet de contempler la richesse du patrimoine historique et culturel du pays, avec notamment des villes archéologiques et nombreux sites datant des civilisations anciennes. Nous avons pu poser nos sacs dans la ville de Trujillo et s’offrir une petite séquence culturelle en découvrant notamment les ruines de « Chan Chan » et les impressionantes ruines de la « Huacas del Sol y de la Luna », un temple de la civilisation Moche (pré-inca) découvert il y a tout juste 2 décennies; incroyable de voir une architecture intacte, de voir les fouilles en cours et de savoir que les plus belles découvertes sont encore enfouies.

Le temps quelque peu maussade du nord nous incitera à gagner rapidement la région de la Cordillera Blanca et la petite ville de Caraz, à environ 8h de route au nord de Lima, et là que du bon temps en perspective! une semaine entière dans cette région magnifique, riche en paysages grandioses. Avec du recul, nous considérons que la Cordillera Blanca est la région la plus agréable à visiter au Pérou. Entre canyons, montagnes, villages, lacs d’altitude aux eaux turquoises, marchés locaux et on en passe, on en a pour ses yeux. Caraz, petite bourgade fort sympathique. Euh devinez le nom de la place centrale ? bingo! la Plaza de Armas, comme pratiquement toutes les villes d’Amérique du Sud. Un marché se tient tous les jours et permet de s’introduire dans d’étroites allées afin d’y découvrir tous les produits locaux, notamment fruits et légumes tapissant le sol et vendus principalement par des femmes, souvent coiffées de chapeau melon noir et vêtues d’épaisses robes traditionnelles. Ca et là, quelques étalages proposent une cuisine du coin, entre soupes et plats au poulet que l’on aime à déguster sur de quelques chaises en plastique. Plus loin, voilà le coin boucherie, avec ces nombreux stands proposant toutes les parties du cochons! Fin juillet, Caraz propose une grosse ambiance festive (fête nationale + fête du village) pendant toute une semaine, l’occasion de découvrir toutes les activités touristiques du coin.
> A Caraz, ne manquer surtout pas le Ceviche à la truite, servie directement sur le site de l’élevage. Un pur délice! à manger sans modération accompagné de la bonne bière nationale Cusquena. Notre adresse bon plan: demander le resto « El Paraiso », un peu excentré de la ville.

CORDILLERA BLANCA
Nous quittons les merveilleux paysages de la Cordillera Blanca pour un retour à la vie citadine, direction la capitale, Lima. Nombre de voyageurs nous avaient donné leurs impressions timorées sur cette ville et c’est vrai qu’au premier abord la grisaille quasi-permanente qui couvre la ville en cette période de l’année donne à Lima un côté fort tristounet. Architecture globalement moderne et plutôt austère, un centre-ville animé mais sans charme particulier, et des mises en garde permanentes sur l’insécurité régnante, bref une impression globale effectivement mitigée.

Cependant, nous sommes repartis de Lima avec quelques bons souvenirs, notamment les quartiers agréables de Miraflorès et Barranco et de goûter aux spécialités culinaires du pays, oui car Lima est considérée comme la capitale gastronomique du continent sud-américain. Point de déception en effet, d’excellents ceviches, salades généreuses, et même des sushis revisités, bluffant!

CUSCO – MACHU PICCHU
Après 3 jours à Lima, nous voilà embarqués sur le circuit classique, direction Cusco et le célèbre Machu Picchu. Nous laisserons de côté les lignes de Nazca afin de s’accorder plus de jours vers Cusco. Le séjour y fut très agréable. Cusco est une ville touristique et on ne peut plus agréable, avec sa jolie Plaza de Armas, ses très nombreux bars, restos, boutiques en tout genre, avec en prime de très beaux panoramas sur la ville depuis la jolie colinne de San Blas. Sans oublier les alentours de Cusco et notamment la Vallé Sacrée, on se souviendra surtout des impressionants sites de l’ère pré-inca, tels les « Morays » (sorte de centre agronomique inca) et les incroyables Salines de Maras formées d’inombrables terrasses (plus de 4000!) servant à la récolte du sel.

Et voilà le Machu Picchu que l’on aime à mitrailler en photos tellement le site est une merveille. On passera sur le côté « très organisé » du site et du coût de la visite paraissant excessif, considérant malgré tout que le Pérou aussi a le droit de profiter des fruits du tourisme!

PUNO- LAC TITICACA
C’est ensuite au Lac Titicaca que nous nous dirigerons, l’occasion pour nous de profiter de bons moments aux bord du Lac Titicaca et… surtout de vous rencontrer Carole et Alice!! (une petite dédicace ne fait pas de mal!).
> meilleur resto de la ville selon nous: le « Mojsa ».
Malgré tout, on le dit franchement, les excursions vers le Lac Titicaca depuis les rives péruviennes nous ont vraiment déçu et font parfois penser à Disneyland! sans hésitation, la visite du lac depuis la Bolivie vaut bien plus la peine, donc n’hésitez pas à franchir la frontière et vous poser à Copacabana pour visiter l’Isla del Sol.

Voili voilou notre petite escapade. Surtout nous sommes à votre entière disposition pour échanger et tenter de vous retrouver des p’tites adresses!

Bon voyage à tous!!

Amis voyageurs bonjour,

voici quelques infos sur le perou.

Tout dabord une tres bonne destination de vacance, voyage…

Le perou est un pays ou il fait bon vivre et peu couteux; auberges de jeunesse a 5 euro la nuit, menu pour moins de 2 euro (nourriture peruvienne excellente), transports tres bon marche…..

Un pays qui offre une multitudes de paysages, plage, montagne, desert, jungle….
Le Pérou est une destination fascinante pour tout amoureux de nature et de montagne : Cordillère Blanche, pics de plus de 6000m mais aussi Macchu Picchu et chemins de l’Inca vous marqueront à jamais !!!

immancable:

. Cusco : ville charmante situee au sud est du perou, au milieu de la cordillere des andes a 3300 m d’altitude. Cusco conserve de nombreux murs incas, des vestiges qui lui apportent une athmosphère particulière.. Beaucoup de randonnees a faire a proximite de cette ville, dont notament la valle sacree, chemin de l’inca et le fameux matchu pitchu !

. Arequipa et la vallee des condors

. Puno et le lac titi caca, berceau de la civilisation Incas…

. Ica et son desert; posibilite de surfer sur les dunes de sable. c’est aussi dans ses environ qu’est produit le celebre PISCO (alcool typique du Perou)

. Lima, capitale du pays.

. Mancora, station balneaires situee sur la cote au nord du perou, pour les amateurs de surf et les fetards !

et bien d’autres endroits tout autant fascinant !

En somme il y en a vraiment pour tout les gouts…

Alors amis voyageurs preparer votre sac et venez vivre une experience innoubliable en Terre Inca !

Bonjour à tous !

Puisque cela nous a été demandé par les membres du réseau, aujourd’hui nous publions un article pour vous donner quelques idées des visites à faire lors de votre passage à Lima. On vous parlera plus particulièrement du centre historique qui regroupe la plupart des monuments coloniaux de l’époque et bien sûr des musées.

Il n’est pas toujours facile de se repérer dans les transports en commun de Lima. Pour arriver jusqu’au centre historique de la ville, le plus simple est de prendre le Metropolitano (bus qui traverse la ville de nord à sud en passant par la via expresa) en prenant la ligne A ou C. Descendez à l’arrêt Colmena ou Jiron de la Union. Sinon, prendre un taxi et lui demander de vous conduire jusqu’à la Plaza de Armas. Difficile de vous tromper lorsque vous cherchez le centre d’une ville au Pérou, demandez la Plaza de Armas, la ville aussi petite soit-elle, aura toujours une Place d’Armes !

En descendant à Colmena, vous rejoindrez la Plaza San Martin érigé en l’honneur d’un des libérateurs du pays. Vous y verrez l’hôtel Bolivar, un des plus anciens hôtels de la ville, réputé car c’est à cet endroit que l’on aurait préparé et inventé le premier Pisco Sour, boisson nationale péruvienne à base d’eau de vie de raisin.

Poursuivez votre visite en passant par la rue piétonne « Jirón de la Unión » toujours en mouvement ! Cette rue qui était autrefois un lieu très bourgeois est maintenant un passage populaire où se sont installées beaucoup de boutiques bon marché. Vous y verrez quelques façades coloniales de couleur jaune et des balcons en bois. Sur le chemin, faites une halte à l’église de La Merced. On peut y voir de belles mosaïques de style sévillan et d’imposantes structures en bois (matériel importé à l’époque du Panama et du Nicaragua). Le nombres de lieux de culte et leur fréquentation nous fait vite comprendre la place importante qu’a la religion dans la vie des péruviens.

Jirón de la Unión

Beaucoup de bâtiments du centre historique gardent les marques des tremblements de terre réguliers qui frappent Lima. La cathédrale, qui se trouve en face de la Place d’Armes, a par exemple été reconstruite de nombreuses fois. Sa façade baroque date de la sa dernière reconstruction lors du tremblement de terre de 1746. Au centre de la Place d’Armes se trouve la « pileta », fontaine qui présente en son centre une petite statue de l’angel de la fama (réplique de l’original égaré quelques siècles plus tôt).

Les 3 principaux bâtiments de la ville se trouvent autour de cette place. Le palais du Gouvernement, dernière lequel on peut voir le Cerro San Cristobal. Il s’agit du siège du Gouvernement péruvien où se tiennent la plupart des réceptions et cérémonies officielles. La résidence du président de la république du Pérou se trouve juste derrière. Tous les jours à 12h, on peut voir la relève de la Garde présidentielle et tous les premiers dimanche de chaque mois la même relève, cette fois-ci avec en plus grandes pompes avec des gardes montés à cheval.

A côté de la cathédrale se dressent 2 des plus beaux balcons en bois de Lima. Il s’agit du bâtiment de l’Archevêché (Palacio Arzobispal). On peut visiter ce beau bâtiment colonial réhabilité en musée (peintures et sculptures principalement de l’école de Cuzco). L’entrée coûte S/30 et donne aussi accès à la cathédrale où se trouvent les restes de Francisco Pizarro.

De l’autre côté de la Plaza de Armas : les bâtiments du Palais municipal de style néocolonial. On y trouve une collection de peintures dominicaines parmi les plus importantes du pays. La visite de ce monument est gratuite.

Tous les jeudi, à 15h part une visite guidée du centre historique de Lima. Elle est gratuite, rendez-vous au bureau d’informations touristiques qui se trouve juste derrière le Palais municipal, au bout du passage Santa Rosa de Lima.

A quelques pas de la Plaza de Armas, l’église de Saint François d’Assises (San Francisco) offre une visite pour le moins surprenante ; les catacombes du couvent qui peuvent se visiter. L’entrée coûte S/7 (2€) et inclut la visite guidée à travers le couvent, son ancienne bibliothèque, son patio, ses salles de prière et bien sûr les catacombes où sont entreposés les restes de 25 000 à 55 000 personnes. Les ossements apparents disposés dans des fosses tout au long de ce labyrinthe souterrain donnent à cette un aspect peu commun… A ne pas manquer !

Voilà pour les principaux monuments, si vous souhaitez en voir plus, vous avez l’embarras du choix : le musée de la gastronomie, la maison d’Aliaga (une très belle maison coloniale), l’église de Santo Domingo, la maison de la littérature péruvienne ou encore le théâtre Colon (voir carte).

Il est également possible de faire un tour du centre historique de Lima en calèche. Départ au niveau du passage de Santa Rosa. Prix : S/4 (1€20)

A bientôt

Serge

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Nous sommes partis au Pérou en famille avec nos 2 filles de 6 ans ½ et 11 ans. Notre espagnol se limite au strict minimum, cela nous a suffit pendant ce voyage car les gens sont très aimables, même si parfois on sent que les prix sont un peu gonflés.

Nous arrivons à l’aéroport de lima dans la nuit, la taxi que nous avions réservé nous attend comme prévu avec sa pancarte à notre nom. Le trajet se fait sans problème, nous arrivons à l’hotel España, dans le centre de Lima. Ce n’est pas un 4 étoiles, mais l’endroit nous plait et l’accueil est chaleureux. Du toit nous apercevons le couvent san francisco et le cerro san cristobal. Nous y dormirons au retour.

Le lendemain, nous partons à pied pour une visite du centre historique de Lima en commençant par le couvent san francisco qui est juste à côté de l’hotel, puis la plaza de armas. On voit beaucoup de policiers en uniforme dans tout le quartier, ça nous rassure. Nous marchons en direction de la place san martin. Nous nous arrêtons pour manger un morceau dans un restaurant sous les arcades de la place. Nous allons changer quelques euros en sol dans une des maisons de change de la rue piétonne, puis nous prenons un taxi pour aller à barranco. Nous nous promenons dans le quartier en terminant par la plage, qui avons-le n’est pas franchement super belle, mais on apprécie la vue de lima et la grande falaise qui sépare la ville et la plage. Les filles se trempent les pieds, seulement les pieds car l’eau est un peu froide !

Nous volons vers arequipa. La nuit, nous nous logeons à l’Andes House inn, un petit hôtel aux propriétaires charmants. Le soir au restaurant, sur conseil du serveur Pascal goûte au rocoto relleno ; la spécialité d’arequipa. Les filles en rigolent encore (c’est un plat très épicé)!

Le lendemain, nous visitons la ville, nous préférons arequipa à lima même si la ville est tout aussi bruyante et le trafic est dense. Nous allons au mirador de yanahuara pour observer le volcan Misti. L’après-midi, nous nous renseignons sur les excursions au canyon de colca pour le lendemain et décidons finalement de passer par un agence locale pour un prix raisonnable. Nous optons pour un tour 2 jours/1 nuit.

Le lendemain matin, le réveil est dur pour tout le monde : rendez-vous 4h du matin, pour finalement partir à 4h30 (les péruviens ne sont jamais trop pressés) direction le canyon de colca. Nous arrivons à dormir un peu dans le bus, quand nous entrouvrons les yeux, nous apercevons des paysages désertiques et nous apercevons très clairement le volcan misti.

Nous faisons une halte à Chivay, un sympathique village où nous déjeunons. Nous prenons ensuite une piste poussiéreuse en piètre état pour finalement arriver à la « Cruz del Condor », point d’observation du fameux condor. Les groupes de touristes sont au rendez-vous, c’est un lieu connu du grand public et réputé, ce qui ne gâche en rien notre visite surtout que nous avons la chance de voir un condor prendre son envol, beau spectacle !

Encore un peu de route pour arriver au point de départ de notre excursion au canyon du colca. Nous commençons le trek avec une famille d’allemand et notre guide Victor. Nous apprécions le décor, la vallée est vraiment magnifique. Les sentiers sont à flanc de montagne. Pour nous motiver, nous regardons au loin l’oasis, notre point d’arrivée. Encore quelques efforts de plus et nous arrivons en fin d’après-midi à l’oasis où tous prenons un bain bien mérité ! Le soir, nous ne faisons pas long feu après une telle marche surtout que le lendemain la marche du retour nous attend.

Départ 5h du matin, dur dur ! Le soleil commence à illuminer la vallée, le spectacle est toujours aussi beau, cela nous remet du baume au cœur pour avancer. La marche est un peu fatigante pour les filles mais elles tiennent bon ! Victor nous attend et en profite sur le chemin pour nous montrer la végétation de la vallée : lucuma, figues, avocat…

Nous atteignons le village de Cabanaconde où nous mangeons pour reprendre des forces. Nous reprenons ensuite le bus qui s’arrête à plusieurs endroits pour prendre quelques photos : de très beaux point de vue sur la vallée. Retour à Arequipa. Un très beau trek, mais très physique et les sentiers sont parfois étroits ! Nous sommes passés par une agence par sécurité mais nous nous rendons compte qu’en fait il est simple d’organiser son propre trek, réserver soi-même le logement (il y a plusieurs lodges dans l’oasis), il y a peu de chance de se perdre car les chemins sont balisés. Il suffit de prendre un bus à Arequipa.

La prochaine étape de notre voyage : le lac titicaca ! Suite au prochain épisode !

La réserve de Paracas se trouve à quelques centaines de mètres au sud du village côtier de Paracas où vivent quelques 2 500 âmes, autant dire que c’est un coin plutôt tranquille. La réserve est en réalité un parc national qui s’étend sur près de 335 000 km2 (35% de la superficie de ce parc est terrestre et 65% maritime). Vous imaginez bien qu’avec une telle superficie, on ne s’amuse pas à parcourir ce parc à pied ; vous pouvez y entrer avec votre véhicule (l’entrée coûte S/5 par personne) et ensuite vous pouvez circuler librement (même si c’est toujours mieux d’être accompagné par quelqu’un qui connait le chemin). Si vous n’avez pas de véhicule, vous avez la possibilité de recourir aux services d’un guide/chauffeur moyennant S/50 à 80 par personne pour l’ensemble de la visite qui peut durer entre 2 et 4h. Renseignez-vous bien à l’entrée du village sur les détails de la visite (combien de passagers vous accompagnent ? Jusqu’à quel point de la réserve le guide vous conduira ? Combien de temps dure la visite ?)

Le climat y est sec et ensoleillé toute l’année ; il pleut seulement 30 minutes à l’année ! Pour les passionnés de géologie, la réserve est un site très intéressant car témoin des changements climatiques et terrestres. Il y a environ 50 millions d’années, la totalité de la réserve était sous le niveau de la mer, on y aperçoit d’ailleurs de nombreux fossiles marins.

Le premier point de vue d’intérêt et symbole de la réserve, c’est la Cathédrale ; un imposant rocher usé par les eaux et les vents datant d’il y a environ 28 millions d’années. Sa forme arquée lui a valu le nom de cathédrale, même si lors du tremblement de terre de 2007 (dont l’épicentre a été localisé non loin de la ville de Pisco) sa « voute » s’est effondrée. Beaucoup d’oiseaux marins ont trouvé refuge dans ce rocher et en ont fait, comme beaucoup d’îles au large de la côte, un repère à guano, cet engrais naturel à base d’excréments d’oiseaux accumulés sur la roche.

Il y a quelques dizaines d’années l’extraction du guano a fait les beaux jours du Pérou qui a exploité massivement cette ressource sans trop se soucier des conséquences environnementales. Aujourd’hui, la réserve est protégée et l’extraction du guano est autorisé seulement une fois tous les 6 ans afin de préserver la faune marine.

Au niveau de la Péninsule de Paracas, se trouve la playa Santa Maria, surnommée playa roja par les pêcheurs pour les reflets rouges de son sable. On peut y voir de nombreux pélicans et si vous avez de la chance des manchots. En face, le petit havre de Lagunilla est une halte agréable pour déjeuner : vous avez le choix entre deux restaurants qui servent tout les deux le poisson fraichement pêché ; on se fera même un plaisir de vous montrer la pêche du jour ! La spécialité : la sole (lenguado) et le maigre (corvina). Les pêcheurs récoltent également une algue endémique appelée « yuyo »; elle est utilisée en cuisine, notamment pour garnir le ceviche, mais aussi en cosmétique pour la confection de shampooing. Lagunilla a aussi été fortement touchée par le séisme de 2007 qui a provoqué un tsunami (vague de 7 mètres) emportant avec lui une grande partie du port.

Les eaux de la côte Pacifique sont réputées pour être très poissonneuses et ce, grâce au courant de Humboldt, courant froid riche en plancton venu de l’Antarctique. La température de l’eau oscille entre 8 et 11°C, ce qui explique la présence dans cette zone quasi-désertique d’animaux vivant habituellement dans des régions plus froides, comme le manchot de Humbolt ou encore le lion de mer.

La réserve abrite une grande quantité d’animaux : dauphins « pico de botella » que l’on aperçoit en certaines saisons notamment près de la playa de la mina, lions de mer (lobos marinos), pélicans, flamants, loutres de mer, manchots de Humboldt, cormorans, renards, goélands, albatros, tortues luth et tortues « pico de loro ». A certaines périodes de l’année, on aperçoit des condors, et plus au large des baleines à bosse. Sur l’ensemble de la réserve, on dénombre plus d’un millier d’espèces d’animaux, dont 215 espèces d’oiseaux que l’on observe surtout en été ; l’hiver ils migrent en masse vers le Canada et la terre de feu.

Un peu plus éloignée à l’ouest de la péninsule, la punta Arquillo aussi surnommé Mirador de los lobos vaut le détour ! Lions de mer, manchots de Humboldt et oiseaux marins ont élu domicile au pied d’une impressionnante falaise qui surplombe le Pacifique. Renseignez-vous bien car beaucoup de visites en groupe ne vont pas jusqu’à ce point.

En chemin, vous pourrez vous arrêter pour observer la playa de La Mina et la playa Raspón. Il est possible d’y installer sa tente et d’y passer la nuit moyennant S/10.

La réserve peut se visiter toute l’année, le climat s’y prête très bien, cependant l’été (octobre à février) est plus propice pour l’observation d’animaux qui sont présents en plus grand nombre. Idéalement, mieux vaut visiter la réserve le matin. Cela dit, si vous voulez visiter les îles Ballestas dans la même journée, prévoyez plutôt un départ le matin à 8h pour les îles Ballestas (les tours en bateaux se font uniquement le matin) et en début d’après-midi la visite de la réserve de Paracas. Ne partez pas trop tard car la nuit commence à tomber vers 18h.

A bientôt

Serge

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