Carnets de voyage !

C’est avec la larme à l’œil que nous avons quitté ce magnifique pays, car il nous faut rentrer !
Mais nous tenons à vous livrer quelques anecdotes de notre périple…

Après plus de quinze jours de remontée de l’Amazone, nous arrivons à Iquitos.
L’Amazonie, on connaît le climat équatorial aussi, alors nous décidons de ne pas nous attarder et nous partons en avion pour Lima. Il fait plus froid et nous sommes sur la côte pacifique : on connaît moins. Notre périple péruvien commence enfin !
Trois jours plus tard, nous prenons le bus pour Ayacucho. C’est un bus de nuit, 10/12 heures de trajet, les premières montagnes et l’appréhension du mal d’altitude. Le bus s’arrête à 3 heures du matin. Première panne. Il repart mais s’arrête quelques minutes plus tard. Et le calvaire commence : certains voyageurs tombent malades, ceux qui n’ont pas prévu d’eau et nourriture rationnent car ce n’est pas le bus qui a prévu ! L’air est vicié et l’angoisse s’en mêle. Vers 12 heures, un autre bus de la compagnie vient nouds récupérer : le voyage aura duré 18 heures ! Heureusement que la ville d’Ayacucho a du charme ! Son caractère pittoresque nous fait oublier nos déboires.
« Chat échaudé craint l’eau froide », nous redoutons de prendre le bus mais nous ne pouvons pas vivre 2 fois la même mésaventure ! Aussi repartons-nous en bus pour Cuzco. Une fois installées dans le bus, nous nous rendons compte que l’employée de la compagnie nous a vendu du rêve : il n’y a ni toilettes ni bar comme prévu. Et le voyage doit durer 12 heures ! Il faut crier « bano » pour que le conducteur s’arrête sur le bord de la route et là, hommes, femmes, enfants, adultes, vieillards descendent précipitamment pour se soulager près de la chaussée. On préfère en rire !
Cuzco, Ollantaytambo, Aguas Calientes, Machu Picchu, ces haltes nous ont permis d’apprécier la beauté et la richesse des sites incas puis nous prenons la direction de Puno. Il fait froid et nous sommes mêmes surprises par le duvet laiteux qui recouvre le sol. L’ile d’Amantani sur le lac Titicaca nous séduit malgré le froid hivernal.
Nous sommes frigorifiées dans les hôtels malgré l’épaisseur des couvertures, on décide donc de marcher, de bouger dans la ville… et c’est le dernier jour que nous avons vu qu’il nous était possible de demander des chauffages d’appoint !
Nous partons ensuite pour Arequipa ou nous décidons de nous poser trois jours. La ville est belle, nous-a-t-on dit et la fatigue du voyage commence à se faire ressentir : il y a déjà un mois que nous sommes parties de Guyane.
La vallée de Colca parait magnifique et les condors nous fascinent. Il faudra pourtant se lever à 2 heures du matin pour avoir la possibilité de voir ces rapaces légendaires. Tant pis, on le fera car cette chance ne se présentera pas de sitôt. Du bus, du bus et encore du bus. Le trajet est long mais notre envie d’apercevoir les condors nous permet de supporter cet ennuyeux voyage. Quelle déception !
Les majestueux rapaces que l’on s’attendait à voir, de 3 mètres d’envergure avaient la même taille que nos harpies de Guyane et la vallée de Colca, faite à la hâte, ne nous a pas révélé toute sa splendeur. Un vrai « piège à touriste », cette excursion !
Nous terminons notre périple par l’oasis de Huacachina, la réserve naturelle deParacas et ses iles Ballestas. Un vrai moment de pur délire pour la première (buggy et surf sur le sable) et une pure merveille pour les secondes (lions de mer, manchots, pingouins…).

Le Pérou nous a étonné de part sa diversité de faune, de flore, de climats et on a découvert une cuisine goûtue, des gens posés et accueillants : une belle découverte !
C’est sûr, on reviendra !

Les Amazonmulheres (Gabrielle, Elisa, Fabienne)