Carnets de voyage !

Nous avons donc fait le chemin de l’Inca qui part de Ollantaytambo (à peu près…) pour arriver au Machu Pichu. Nous avons choisi Nathys comme agence, mais il y en a tellement que les conseils semblent vite caduques. Par ailleurs, les agences se mélangent entre elles et on ne sait plus trop à qui on a affaire en fin de compte. Ainsi notre guide francophone n’était pas de l’agence ! Les porteurs non plus, probablement.
Tout ce qui est écrit ou dit sur le sujet est plus ou moins vrai car ça change tout le temps. Pour le choix des campements par exemple, il ne correspondait pas du tout à ce que nous avait expliqué le directeur de l’agence. Ce n’est d’ailleurs pas très grave, mais ça relativise les choses. Ainsi les dénivelés quotidiens sont variables selon le lieu où vous dormez ! forcément.
Globalement, c’est très bien organisé. Mais certaines choses comme les toilettes seront très certainement améliorés prochainement, sinon il y a à craindre une dégradation des sites. Les toilettes, c’est à mon avis le point noir de la logistique.
La nourriture est très bonne, variée, préparée correctement et servie dans de bonnes conditions, et en quantités suffisantes.
Le couchage est sommaire, il ne faut pas avoir des raideurs ou mal au dos. Les nuits sont très courtes ; au plus tard le lever se fait à 5 heures, voir 3 heures pour le dernier jour. ça fait tôt mais le soir les distractions sont limitées et on est couché à 20 h maximum.
c’est fatigant, pas épuisant, pas d’un niveau trop élevé, mais quand même réservé à des gens habitués à l’exercice et l’effort. Avec nous, deux personnes qui n’avaient jamais fait de randonnées ont pas mal galéré ; ils y sont arrivés, mais au prix d’efforts qui, à mon sens, ne compensaient pas le plaisir de la découverte. dès qu’ils arrivaient à l’étape, bien en retard sur nous, ils s’effondraient de fatigue. Le plus dur est le deuxième jour, avec un col à 4200 mètres. Pour les gens peu entrainés, il ne faut pas hésiter à payer pour le port de son propre sac. 8 ou 9 kilos de moins, ça se sent !
L’altitude peut aussi être un souci. Nous n’en avons pas souffert exagérément ; mais on est bien essoufflé au delà de 3500 m. Tout le monde mâche des feuilles de coca, ça aide ; ce n’est pas non plus miraculeux, mais ça compense le manque d’oxygène.
Ne parlons plus des difficultés ; il y a les paysages, magnifiques, les montagnes immenses, et surtout les sites incas que seuls peuvent visiter les randonneurs. et ça, c’est formidable : vous êtes presque seuls dans des temples splendides et majestueux. il y a environ 6 temples sur le bord du chemin.
L’arrivée au Machu Pichu est aussi très belle. Mais nous avons eu une désillusion : bien que s’étant levés à 3 heures, quand nous sommes arrivés sur le site, il était déjà plein de monde. Ne rêvez donc pas d’avoir le Machu Pichu pour vous tout seuls comme récompense de 4 jours d’effort ! Mais ce site est tellement beau qu’on est quand même content d’y arriver.
En résumé, c’est un trek à faire si vous avez un minimum de condition physique et si vous aimez la marche. Mais je ne suis pas sûr que dans un avenir proche, d’autres treks moins empruntés ne viennent faire de la concurrence à celui-là.