Publications de Christiane et Claude (4)

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La cordillère centrale

du 08 au 10 Décembre 2011

Nous voilà donc parti en direction de la cordillère centrale, objectif Huaraz et sa région.
Huaraz est renommé pour être le point de départ d’expéditions dans la Cordillèra Blanca*dont le plus haut sommet du Pérou, le Huascaran qui culmine à 6 768m. Huaraz est quand a elle une ville fort agréable située à 3 091m et pour la rejoindre, notre vaillant Casot aura franchit sans difficulté un col à 4 226m.

Malheureusement le temps est pluvieux et froid et nous ne pourrons profiter des paysages grandioses de la cordillère.
Par malchance, le lumbago chronique de Christiane ainsi que le mauvais temps ne nous permettrons pas d’aller faire quelques excursions dans le coin.

Mais nous nous consolerons en faisant quelques caresses à un alpaga qui a appris à poser pour les photos (au fond le nez du Casot, lui aussi sur la photo).

N’arrivant pas à trouver un lieu de bivouac référencé sur les sites de voyageurs, et de plus sous la pluie, nous passerons la nuit dans une station essence où la radio fonctionnera toute la nuit. Entre l’altitude, le bruit et la pluie, une nuit de rêve !

A défaut d’exercice, nous allons prolonger notre séjour culturel en nous rendant à Chavin de Huantar, situé au coeur de la cordillère.

Le site à lui seul vaut le détour, c’est le seul témoignage de la civilisation Chavin ( 1000 av JC), découvert à ce jour. Le temple cérémonial tout en pierre, permet de découvrir un vrai labyrinthe de galeries, dont le « Lazon de Chavin » qui conduit à un rocher de granit blanc de 4.5m de haut sculpté aux allures à la fois étranges et menaçantes. Il y a également sur ce site des canaux de drainages qui permettaient d’évacuer l’eau et ainsi de protéger ce lieu sacré. N’oublions pas nous sommes 1000 av JC et au coeur de la cordillère, loin de toutes civilisations ! Les archéologues futés, pensent que ce centre cérémoniel permettait aux « Prêtres » ‘(de l’époque) de jouer des effets de lumières et hallucinogènes pour renforcer leur pouvoir et de punir les infidèles.
Mais il faut savoir que la visite de ce site se mérite, car la route d’accès passe par un col à 4 516 m d’altitude (relevé GPS 4 4472m – nous n’allons pas chipoter pour quelques mètres) mais aussi est un calvaire. Soixante dix kilomètres d’ornières, de piste, de lacets, bref une véritable épreuve. Toutes les personnes que nous avions interrogées avant d’entreprendre cette traversée nous avaient rassurés sur l’état de la route. « un poco mala .. »

Mais bon, notre vaillant Casot à encore franchi une limite aujourd’hui sans broncher dans des conditions très difficiles.
La descente sur la côte pacifique se fera par une route que nous supposerons très panoramique mais que nous effectuerons dans un brouillard à couper au couteau, dommage pour les photos !

        

Source: blog http://los-catalamericanos.fr/topic/index.html

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La côte centrale du Pérou

du 11 au 14 Décembre 2011

Le mauvais temps de la cordillère ayant eu raison sur nos projets, nous avons donc décidé de rejoindre Cusco en passant par Nasca et non de traverser la cordillère par les hauts plateaux. Décision prise avec un peu d’amertume, mais bon il faut savoir faire des choix.

Nous ne ferons que passer à côté de Lima, pour nous ravitailler sans y faire une halte. Cette mégapole de plus de 8 millions d’habitants que nous avions visitée lors de notre séjour précédant recèle cependant un musée de l’or remarquable, avis aux amateurs.

Nous ferons une étape très agréable sur la côte dans la réserve de Paracas, située au sud de Lima et que nous découvrirons en partie en vélo.

Immense étendue désertique, ouvrant des espaces sur l’océan d’une beauté sauvage inégalée. Ici seul le vent et les oiseaux ont leur place.

Heureusement que les pistes sont en général bien balisées et que nos ambitions restent limitées à la découverte de quelques points remarquables de cette réserve comme la Paya marina où des pécheurs viennent récolter des coquillages dans les vagues de l’océan.

Nous avions trouvé un bivouac très agréable en face le village de Lagians, mais le vent de fin d’après midi nous fera rebrousser chemin en ville, dommage car le coin (sans vent) était super.

   

Nous nous donc dirigeons vers Nasca avec une étape presque obligatoire dans les vignobles de la région d’Ica.
Certes le vin Péruvien a encore des progrès à faire. Nous faisons halte à la Bodega d’Ocucaje, recommandée par notre guide (Lonely Planet).
Cette Bodega autrefois était un lieux de villégiature des habitants fortunés de Lima qui venaient y passer un week-end à s’enivrer de Pisco et de vin.
Cette propriété comptait une vingtaine de chambres, piscine et restaurant, ainsi que l’accès à la cave et dégustation.
Mais le très fort séisme de 2007 a eu raison de cet ensemble qui aujourd’hui n’élabore plus que du pisco et du vin. Une partie de la bodega a été détruite lors du séisme ainsi qu’une partie des bâtiments de l’hôtel qui ne présentent plus de sécurité suffisante pour accueillir des visiteurs.
Par chance, nous arriverons à l’heure de la pose de midi et le contre-maître qui allait sortir nous recevra très chaleureusement (en insistant un peu quand même). Il nous fera visiter rapidement la bodega et ira même à nous faire déguster quelques bons crus (vin et pisco), bien que la bodega ne fasse plus de visite guidée.

Notre route nous conduira jusqu’à Nasca que nous trouverons bien changée et reconstruite. Malgré le vent et la poussière, la ville reste propre et animée et nous retrouvons ici des gens agréables et avenants, nous avions oublié cette chaleur humaine depuis notre entrée au Pérou après l’Equateur et la Colombie.

 

Nous prenons la direction de Cusco en passant par Abancay. Tout de suite à la sortie de Nasca la route s’élève en pente prononcée et régulière pour culminer à 4 556m, record d’altitude pour notre vaillant Casot. La montée se fait au milieu d’une zone désertique, nous pouvons même voir la formation d’une dune à plus de 3 500m d’altitude.

A notre arrivée sur le grand plateau vers 4 000m, brusque changement de temps, nous trouvons la pluie, la neige et le froid. Contraste saisissant en moins de 200 km. Halte pour la nuit à Chalhuanca où la police municipale nous invite à stationner devant chez eux.

Cependant l’activité matinale sur la place du village nous fera quitter le lit de bonne heure, comme nous avons encore 300 km pour rejoindre Cusco cela nous permettra quitter Chalhuanca plus tôt.

Le lendemain, en route vers Cusco avec des hauts et des bas, descente à 1 750m, puis remontée à 4 000m, puis descente 1 850m et remontée finale vers Cusco à 3 326m et pour terminer nous rejoignons le camping Quint Lala au dessus de Cusco à 3 620m. Dure journée pour notre Casot que nous laisserons récupérer quelques jours avant de reprendre la route.

Sur ce parcours, la traversée d’Abancay reste assez sportive, cette petite bourgade est fichée au coeur d’une vallée et construite à flancs des montagnes qui l’entourent. Il ne doit pas y avoir plus de 100 m² de plat et les pentes des rues sont assez impressionnantes surtout quand il faut croiser ces monstres de camions.

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La côte Nord du Pérou

Du 29 Novembre au 07 Décembre 2011

Une fois la frontière de Tina passée, nous filons vers Piura, ville de plus de 250 000 habitants où nous espérons pouvoir effectuer des courses mais aussi acheter une carte du Pérou.

Nous traverserons des alternances de rizières, de champs à perte de vue de canne à sucre, de champs de manguiers, mais pour un premier contact avec ce pays ce qui nous frappe le plus c’est la saleté. L’approche des villages est ornée de tas d’immondices et de sacs plastiques, à croire que le ramassage des ordures n’est pas encore rentré dans les moeurs de ce pays.

Pour nous rendre au centre de Piura dans l’espoir de trouver une carte, nous prendrons notre baptême de moto-taxi. Une expérience en soit, mais un moyen rapide de locomotion. Notre recherche sera infructueuse, nous ferons avec.
Si l’état général de la Panaméricaine est relativement bon, il n’en n’est pas de même des villes, un vrai calvaire. revêtement qui a du exister, ornières, poussière et pour combler le tout, le danger permanent des plaques d’égouts absentes ! Il faut donc rouler à 5-10 km/h et avoir les quatre yeux rivés sur la chaussée, heureusement il y a le co-pilote. Autre difficulté, l’orientation, les panneaux indicateurs n’existent pas, il faut s’arrêter tous les 200 m pour demander son chemin et tomber sur une personne apte à fournir une direction tant soit peu correcte.

Pour rejoindre Tucume, nous traversons le Sechura balayé par le vent, quelques lagunes colorées cependant contrastent avec les étendues désertiques.

Nous croiserons un combi wolgswagen. Un français et sa compagne qui s’arrêteront et feront demi tour pour discuter un petit moment en partageant un pastis bien frais !

Notre séjour sur la côte nord du Pérou restera également culturel et nous visiterons les sites archéologiques des civilisations précolombiennes Moche (100 av JC – 800 ap JC), Sicàn (750 à 1375 ap JC) et Chimù (850 à 1470 ap JC). La civilisation Inca quand a elle n’aura été que de courte durée (1300 – 1572 ap JC).

Première halte à Tucumé qui fût la dernière capitale Sicàn, site où l’on devine la forme de 26 pyramides en adobe sur plus de 200 ha. Heureusement que le musée nous montre une maquette du site ! Aucune découverte de sépulture spectaculaire n’a été faite sur ce site.

Le lendemain nous ferons des visites beaucoup plus intéressantes avec la visite du musée de Lambayeque, « Museo Tumbas Reales de Sipàn ». L’édifice est une pyramide semblable aux temples Moche, la visite commence au deuxième niveau et tout au long du parcours on peut y découvrir la splendeur des trésors découverts sur le site de Sipàn, mais surtout la sépulture du « Senor de Sipàn ».

Ce musée permet aussi d’apprécier le travail colossal de fouilles et de restauration qui ont été effectuées. Une visite très enrichissante qui nous permet de mieux appréhender la visite du site de Sipàn le lendemain où l’on peut non seulement y voir le travail d’excavation mais aussi la superposition des constructions au fil des siècles qui ne faisait in fine qu’une seule pyramide. (je ne saurai que conseiller d’effectuer la visite du musée avant d’aller sur le site).

Malheureusement photos et vidéos sont interdites au musée de Lambayeque et on ne peut même pas acheter un DVD à la sortie.

Heureusement sur le site de Sipàn il y a un petit musée où l’on peut photographier les reproductions.
Il a été découvert sur ce site plus de 15 tombes appartenant à des époques différentes, toutes ont révélé des trésors archéologiques d’une importance capitale pour la connaissance de cette civilisation. Et tout cela sous des tas d’adobe décomposé pas le temps. Une prouesse archéologique hors du commun qui fût initiée en 1987 par Walter Alvan, archéologue péruvien. Un grand merci à son travail remarquable.

Notre bivouac sur le parking du site sera agrémenté le matin par la visite de la police locale très curieuse de notre Casot.

A une soixantaine de kilomètres à l’est de Sipàn, se trouve la « Réserva Ecologica de Chaparri », un peu de nature pour aérer notre cerveau ne peut pas nous faire de mal.

L’intérêt de cette réserve est d’avoir la possibilité d’y rencontrer des ours à lunettes, rare place sur la planète.
Arrivée à Santa Catalina (cette réserve est en effet privée et appartient à la communauté), nous prenons nos billets d’entrée (Sole 10/per) et nous attendons le guide obligatoire (Sole 50). Je questionne bien l’hôtesse d’accueil sur l’état de la route pour rejoindre la réserve qui est en fait à 12 km du guichet d’entrée.

Après une demie heure de conduite difficile sur une piste qui s’élève dans la montagne, je décide de faire demi tour pour préserver notre vaillant Casot et d’opter pour rejoindre la réserve en taxi.

Nous rejoignons donc Chongoyape pour prendre un moto-taxi (double transmission – Sole 60) qui nous conduira en une heure et demie de « souffrance » à l’entrée de la réserve.

Notre jeune guide Vincent nous rassure en nous expliquant qu’en fin d’après midi, les animaux sont plus nombreux. En effet, nous aurons la possibilité de voir les fameux ours à lunettes, en liberté mais aussi en période de réintroduction (le braconnage est malheureusement encore courant avec cette espèce en voie d’extinction), des familes de pécaris et des biches, ainsi qu’une multitude d’oiseaux.

Malgré ce périple aller – retour éprouvant pour nos vieux os, nous ne garderons qu’une image sensible de ces animaux . Préservons les !

Après cette halte nature, nous reprenons la direction de la côte vers Pascamayo, petite station balnéaire, havre des surfeurs.
Après s’être renseigné auprès de la police locale de Pascamayo sur la situation à Cajamarca, nous enchaînons en direction de ce berceau minier afin de voir la possibilité de rejoindre le site de Kuéluap, site précolombien qui n’a d’ égal que le Macchu Picchu.

Ici nous ne parlons pas de cuivre ou de fer, mais d’or. ORICA est la société d’exploitation de la mine de Yanacocha, qui est une des plus profitables au monde, mais qui malgré de nombreuses promesses, continue de polluer les cours d’eau, ressource indispensable aux agriculteurs, éleveurs environnants.

Entre les problèmes de pollutions récurrents et le mécontentement des ouvriers, le milieux est explosifs. Depuis environ deux semaines, les mouvements de manifestations ont repris et la ville est en effervescence. Le long de notre ascension vers San Pablo pour rejoindre Cajamarca, nous pourrons effectivement constater que de nombreuses barricades de pierres ont été disposées sur la chaussée et partiellement retirées. Renseignements pris à San Pablo avant notre descente sur Cajamarca, demain c’est Dimanche et ça va bouger !

En effet, le lendemain matin, la ville est quadrillée de forces militaires prêtent à en découdre avec les manifestants qui arrivent par bus entier à la Plaza de Armas.

Notre bon sens nous fera oublier nos projets de rester dans le coin quelques jours et nous rebroussons chemin vers la côte, déçus de cette issue, mais rassurés de ne pas avoir été bloqués par les manifestants. Nous et notre Casot représentons à leurs yeux la richesse capitaliste acquise de leur exploitation (à commenter !)

La descente vers la côte se fait par une route superbe qui nous fait découvrir tout au long de ces 4 000 m de dénivelé des paysages splendides.

La route est ponctuée de villages, aujourd’hui c’est Dimanche et l’activité y bat son plein. Les villageois sont endimanchés, les hommes sont à la bière alors que les femmes avec leur enfant sur le dos sont au marché. Culture machiste par excellence !
Nous rejoignons la station balnéaire de Huanchaco où par le pur hasard nous trouvons un RV Park, notre dernier camping date du Mexique (05 Septembre – au nord d’Accapulco !). L’endroit est relativement restreint et à notre plus grande surprise nous retrouvons installés, Emilie, Fred et oscar que nous avions croisé à deux reprises (Zapaquira et Alausi), que le monde est petit.
Nous profiterons de ces deux soirées pour prendre le temps d’échanger sur nos expériences, mais aussi de passer un agréable moment en compagnie d’un couple de hollandais (Marrian et Henk) qui visitent le monde en pointillé en fonction de la disponibilité de Marrian depuis plus de 17 ans avec un Toyota Land Rover aménagé d’une cellule.

Afin de nous dégourdir les jambes, nous irons à la découverte du site de Chan Chan en vélo.
Chan Chan a été la plus grande citée précolombienne d’amérique du sud et la plus vaste citée en adobe de la planète découverte à ce jour. Elle devait accueillir plus de 60 personnes à l’apogée de l’Empire Chimu. Les richesses de cette citée ont été pillées à l’arrivée des Conquistadors qui n’ont quasiment rien laissé des ces témoignages.

El Nino a lui aussi contribué à la destruction de cet ensemble au cours des siècles.

Aujourd’hui plus de cinq kilomètres de murailles ont été restaurées, ainsi qu’un quartier entier de ce site gigantesque, le palais Tschudi (archélogue suisse). La visite du musée sera rapide car ce dernier n’offre vraiment aucun intérêt. Quand au site de Huaca Esmeralda à quelques pas du musée et située en plein milieu des habitations, il n’offre lui non plus pas un grand intérêt.
Le retour vers le camping sera plus rapide car le vent du sud est avec nous.

Notre séjour culturel se poursuivra le lendemain par la visite du site du Temple de la Lune (Huaca de la Luna). La visite commence par le musée qui nous montre une très belle exposition de céramique, mais surtout une maquette originale en bois de la place des cérémonies.

Le site quand à lui ne peut se visiter qu’avec l’assistance d’un guide. La pyramide du Temple de la Lune est en fait une succession de cinq pyramides édifiées à des époques différentes que les excavations mettent en valeur. La grandeur de ces édifices montre la puissance de cette civilisation Chimu à son apogée et on a du mal à imaginer la quantité de briques d’adobe qui a été nécessaire à leurs édifications.

La fin de la visite nous fait découvrir une partie presque intacte et colorée de la face d’entrée du Temple, de là où nous sommes nous ne pouvons que nous projeter dans le temps et imaginer le faste des cérémonies durant lesquelles les sacrifices humains étaient perpétrés pour invoquer les dieux à de meilleures récoltes !

Avant de rejoindre la Cordillère Centrale, nous ferons une halte sur le site de Sechin pour y découvrir une construction en pierre, dont les murs extérieurs sont ornés de sculptures de guerriers et de captifs.

Source: http://los-catalamericanos.fr/topic/index.html

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du 15 au 22 Décembre 2011

Le point de chute à Cusco est le rendez-vous des baroudeurs et nous y croiserons Lucette et Dirk, un couple Belge qui sillonne l’Amérique du Sud depuis 2004 ainsi qu’un jeune couple de Toulousains Yseult et Julien en vadrouille.
Nous trouverons un grand changement dans la ville de Cusco où le commerce ambulant est interdit et laisse la place à de nombreuses échoppes de souvenirs et d’artisanats.
Cusco reste par excellence le point de chute obligatoire des touristes qui veulent visiter le Machu Picchu, mais aussi découvrir la Vallée Sacrée où faire le trek des Incas.

Cependant nous arrivons au début de la saison des pluies et l’affluence n’est pas à son maximum.
Pour visiter les sites pré-colombiens de Cusco et de la Vallée Sacrée ainsi que les musées il faut s’acquitter du « Bolleto Turistico ».

Notre séjour culturel commencera par la visite de Sacsayhuaman (le camping est à 5 mn) qui fût le théâtre de l’une des plus sanglantes batailles entre les Incas (Manco Inca) et les Espagnols conduits par Pizarro. Cette forteresse militaire est un chef d’oeuvre d’architecture avec ces 22 murs en zigzag constituant un mécanisme de défense très efficace. Cependant les 50 cavaliers espagnols armées de fusils eurent raison de milliers de soldats Incas qui n’avaient que pour seules armes des lances, des flèches et des frondes !


Sacsaywaman


Sacsaywaman


Sacsaywaman


Cusco

Un des points remarquables de cette murailles est l’une de ces pierres merveilleusement ajustée qui pèse plus de 300 tonnes. Nous découvrons ici, toute l’ingéniosité et le savoir faire des bâtisseurs Incas.

la ville de Cusco, bien que complètement remodelée par les espagnols a gardé quelques vestiges intéressants de la civilisation Inca, dont notamment la fameuse pierre à douze faces, rue Hatunrumiyoc et juste à côté une autre pierre à onze faces, des ajustements parfaits qui laissent pensif sur la maîtrise de la taille des pierres .

Ce qui nous a frappé à notre arrivée dans le centre de Cusco, c’est l’absence totale de commerce ambulant qui a été interdit et qui laisse donc les rues et trottoirs vides de toutes activités commerciales.

Les boutiques d’artisanats ont donc vu le jour un partout dans la vielle ville et proposent toutes au « meilleur » prix le souvenir du Pérou. La concurrence est donc féroce, mais les négociations sont difficiles….

La circulation cependant est aujourd’hui un vrai problème et la pollution se fait vraiment sentir sur les façades des bâtiments, sans parler de l’air parfois irrespirable !

Autrefois, le passage de la porte Santa Clara relevait de l’inconscience que de s’aventurer dans ce quartier réputé dangereux pour les touristes, aujourd’hui, la rue est libre de tout commerce ambulant et le marché San Pedro ouvre ses portes à tous les visiteurs.

L’activité trépidante de ce quartier permet donc une immersion totale dans cette culture andine conservative.

Nous prenons la direction de la vallée sacrée pour rejoindre Ollantaytambo en faisant une halte au marché très coloré de Chinchero.

Après avoir partagé notre table pour déguster une truite, nous prenons la direction de Moray pour y découvrir les merveilleuses terrasses de Motay, laboratoire de culture Inca (dixit les scientifiques), qui offrent une vue impressionnante sur des cultures en terrasses concentriques, dont chacune d’elle jouirait d’un micro-climat !
Un peu plus loin, une piste assez aérienne nous conduit à Salinas, où depuis l’époque Inca, une source d’eau salée se déverse sur des puits salants afin d’en extraire le sel.
Le début de la saison des pluies terni un peu l’image de cet ensemble, mais ne retire en rien de l’ingéniosité du système encore exploité de nos jours.
Par curiosité, j’ai goutté l’eau et je peux vous assuer qu’elle est très salée mais d’une saveur agréable !
Nous nous poserons à l’Ollantaytambo Lodge où le terrain est gorgé d’eau suite aux pluies récentes, nous y retrouverons Lucette et Dirk rencontré à Cusco.

La rue étant relativement étroite, la manoeuvre pour rentrer dans la cour sera assez délicate, espérons qu’il en sera de même pour la sortie.

Le site d’Ollantaytambo est l’un des rares endroits où les conquistadors perdirent une bataille majeure face à Manco Inca, qui s’y était retranché après sa défaite à Sacsayhuaman. Mais les conquistadors revinrent en force et pour la deuxième fois, Manco Inca bâtit retraite à Vilcabamba situé en pleine jungle.


Ollantaytambo


Ollantaytambo


Ollantaytambo


Machu Picchu

Une fois la visite du site effectué, nous irons réserver notre billet de train (USD 120/pers) pour se rendre à Aguas Calientes d’où nous prendrons un bus (Soles 86/per AR)pour atteindre le site le plus visité du Perou, (Soles 126/pers)le Machu Picchu.
Le trajet en train qui suit les méandres du Rio Urubamba dure environ 1h45 jusqu’à Aguas Calientes.

Tout d’abord il faut se procurer les billets d’entrée au Machu Picchu, ce qui demandera presque une heure, car le préposé à la billetterie a besoin d’environ 10 mn par personne !

Deuxième étape, trouver le bus et le guichet pour l’achat des billets, heureusement en faisant la queue à la billetterie, nous avons pu nous faire expliquer le trajet.
Un soleil timide est au rendez-vous et nous voilà sur le coup des 10h arrivé dans cet endroit magique d’où se dégage une atmosphère toute particulière.

La brume encombre le sommet du Wayna Picchu ainsi que la vallée de l’Urubamba, il faut saisir les éclaircies pour faire des photos.

Ce site ne fût découvert qu’en 1911 par l’historien américain Hiram Bingham dont le livre La Fabuleuse Découverte de la Citée Perdue des Incas retrace cette épopée fantastique.

L’archéologue Luis E.Valcarcel poursuivra les recherches jusqu’en 1941, sans pour autant percer le mystère du Machu Picchu dont les connaissances actuelles restent encore superficielles.

Nos pas nous conduiront vers le Pont des Incas, un passage très aérien sur un des huit chemins d’accès au Machu Picchu. Ce passage très exposé témoigne de l’aptitude que devait avoir les Incas à marcher entre ciel et terre. Ce qui est également confirmé par l’étroitesse des terrasses qui entourent le site du Machu Picchu. Il ne fallait pas avoir le vertige pour aller cultiver ces lopins de terre situés à plus de 2 400m avec une vue plongeante sur la vallée de l’Urubamba.

A notre retour vers le site, le temps se fait de plus en plus menaçant et à notre arrivée au rocher « Intihuatana »(poteau d’amarrage du soleil) une pluie diluvienne nous accueille.

Bien que protégés par nos ponchos, la visite prend une allure de pas de course afin de trouver refuge près du rocher sacré, où des constructions ont été restaurées afin de montrer comment les édifices étaient conçus.

Le temps se dégagera un peu et nous permettra de terminer la visite avec beaucoup de précaution car la pluie a rendu très glissant les dallages et escaliers de pierres.

La descente sur Aguas Calientes ce fera en bus et non à pied, météo oblige.

Les restaurants ne manquent pas ici et nous opterons pour une cuisine locale et particulièrement pour déguster les fameux « Cuyes al horno » (prononcer grenouille !), il s’agit de « Cobayes cuits au feu de bois », un met dont raffolent les locaux, à vrai dire, cela reste assez savoureux….

Notre retour sur Ollantaytambo se fera sans encombre et nous retrouverons notre Casot avec les pieds un peu au sec, espéron qu’il ne pleuvra pas trop cette nuit !


Machu Picchu


Machu Picchu


Machu Picchu


Machu Picchu


Machu Picchu


Machu Picchu

Le soleil est au rendez-vous pour prendre la route en direction de Pisac que nous atteignons en fin de matinée, sous la pluie pour changer.

La place principale du village est aujourd’hui un grand marché artisanal où les touristes font un passage obligé avant de se rendre sur le site de Pisac situé à 8 km environ.

De splendides cultures en terrasses reliées entre elles par des pierres disposées en diagonales sur les murs, s’ouvrent sur la vallée de l’Urubamba.

Le site est composé de trois parties distinctes, la partie militaire, le centre cérémoniel et les habitations. Dans la gorge du Kitamayo, la montagne est percée de trous qui sont en fait les restes des sépultures Incas qui ont été pillées par les « huaqueros ».

Nous reprenons la route direction Cusco avec une halte sur le site de Tambomachay et Pukapukara avant de rejoindre notre camp de base, le camping Quinta Lala où nous retrouvons nos amis belges et toulousains.

La traversée de Cusco restera assez difficile avec la circulation et la pluie, mais surtout par le fait que nous nous sommes engagés vers le centre ville aux rues particulièrement étroites ! Un demi tour qui créera une cacophonie de klaxons nous remettra dans le bon chemin.

Lors de notre dernière visite de la ville nous aurons l’opportunité de croiser le président péruvien Ollanta accompagné du président bolivien Evo Morales. Aux cris de la foule, nous n’avons ressenti une ferveur particulière !


Cochon d’Inde


Pisac


Pisac


Tambomachay


Pisac


Présidents Evo Morales et Ollanta Humala

Source: http://los-catalamericanos.fr/topic/index.html

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