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4 Semaines au Pérou - 1ère partie

Nous avons quitté la France le 24 septembre 2014 pendant la grève d’Air France. Coup de chance, notre vol a été assuré (nous l’avons su la veille). Nous sommes partis pour 6 semaines, 2 au Pérou, 2 en Bolivie et de nouveau 2 au Pérou.
A Lima, en arrivant à l’aéroport, nous avons eu quelques frayeurs avec le premier DAB qui ne voulait pas nous délivrer de Nouveaux Soles (cartes ressorties sans explications). Le lendemain, nous avons changé de réseau bancaire et plus eu de problèmes.
L’hôtel Espana situé dans le quartier historique nous a envoyé un taxi pour nous récupérer à l’aéroport, ce qui est très appréciable. Nous avons fait les visites classiques de la ville. Le 26 septembre, c’était la fête de l’arbre, très belle déco sur la plaza Mayor :

Départ le 26 après-midi pour Paracas avec Cruz del Sur. Bus très confortable, très bonne compagnie. Nous logions à l’hôtel El Amigo, à recommander bien que ce soir-là une manifestation électorale avait lieu juste devant l’hôtel ! Bruit jusqu’à minuit, les vitres en tremblaient, mais c’était exceptionnel !
Le 27, visite des Iles Ballestas puis de la réserve nationale

Le 28, nous partons pour Nazca toujours avec la même compagnie. Nous vous recommandons tout particulièrement le B&B « El Jardin » tenu par un hollandais (Rémy) marié à une péruvienne (Natalia). Ouvert depuis peu. Accueil très chaleureux (même en français), beaucoup de conseils. Il nous a même accompagné au marché et au musée et dans les agences pour une sortie dans l’après-midi

Le 28, survol des lignes de Nazca avec la compagnie Aéroparacas, recommandée par Carole. Très bonne prestation. Très contents d’avoir fait ce survol. Ci-dessous, le colibri :

L’après-midi, sortie en buggy avec visite d’un aqueduc, de Cahuachi et d’un cimetière avec momies puis aventure dans les dunes et sandboard :

Nous prenons le bus de nuit pour Arequipa. Le 29, accueil en français à l’hôtel Los Andes B&B. Notre chambre donnait une rue passante, donc un peu bruyante, mais sinon très bien. Visite de la ville (très belle) et surtout du monastère Santa Catalina.

Départ le 30 après-midi pour Cabanaconde par les bus El Senior de los Milagros. Arrivée le soir à l’auberge Pachamamahome. Briefing sur le trek du Canyon de Colca prévu pour le lendemain et sur 3 jours et 2 nuits (nous ne sommes plus tout jeunes et voulons profiter de l’oasis de Sangalle). Le 1er octobre, après être allés au mirador de Cruz del Condor pour admirer le vol des condors (très beau cadre mais beaucoup de touristes pour notre goût), nous rejoignons au moyen des bus locaux le mirador de San Miguel d’où démarre la descente dans le canyon. Nous arrivons en début d’après-midi à St Juan de Chuchero où nous passons la première nuit dans un logement très rudimentaire. Le lendemain, nous reprenons le chemin vers Cosnirhua, Malata et Sangalle. Beaucoup de cultures en terrasses. Sangalle est un magnifique oasis, nous voulions en profiter, baignade, farniente.

Le chemin de la remontée :

Très tôt le 3, nous démarrons la remontée du canyon, 1200 m de dénivelé. Nous sommes doublés par beaucoup de jeunes, mais peu importe, nous sommes sortis du canyon à 9 h et heureux d’avoir fait ce trek. Nous profitons de Cabanaconde l’après-midi, joli petit village.

Le 4, nous prenons un bus pour Puno (4M Express à partir de Chivay). Arrivée le soir à Puno à l’hôtel Kusillos Posada. Très bon accueil par le fils de la propriétaire qui parle français et nous donne toutes les explications pour aller prendre le collectivo qui nous conduira à Capachica puis Llachon et Chifron. La péninsule de Capachica est très belle et aurait mérité de nous y attarder plus longtemps (aux alentours de Llachon) mais il est très difficile de connaître les horaires de traversée pour l’île d’Amantani avec les bateaux publics, surtout en ce dimanche d’élections. Nous voulions assurer notre rendez-vous sur l’île.

Nous empruntons ensuite un moto-taxi (pour le plaisir car ce n’est pas loin) pour aller au point d’embarquement pour l’île d’Amantani où Carole nous avait réservé une nuit chez l’habitant. C’était jour d’élections municipales et régionales. La place d’armes était envahie de péruviens endimanchés qui venaient voter puis attendre jusqu’au soir le résultat des élections (à 23 h).

(Le lendemain matin, la même place était déserte.)
Montée au sommet de l’île à Pachamama pour voir le coucher du soleil, mais il nous a fait défaut ce soir là !
Nous n’avons pu rejoindre l’île Taquile depuis Amantani. Nous avons donc repris le bateau pour Chifron et retour en collectivo à Puno. Ayant du temps, nous sommes allés aux Uros. Jolis espaces mais les îles visitées sont vraiment des îles « attrape-touristes » qui manquent d’authenticité et ne présentent pas grand intérêt sauf pour ceux qui vivent du tourisme.
Le 7 octobre, nous avons pris un bus pour rejoindre Copacabana, mais là ce n’est plus le Pérou mais la Bolivie (pays splendide). Nous reviendrons 15 jours plus tard pour visiter Cuzco et la vallée sacrée puis la Cordillère Blanche. Ce sera un autre récit.

Nous n’avons jamais ressenti une quelconque insécurité en prenant les mesures de sécurité élémentaires préconisées dans les guides de voyages et par Carole et Alice.
Les péruviens sont très accueillants. Nous ne parlons pourtant pas espagnol. Nous avons juste appris le strict nécessaire un mois avant de partir. Cela combiné avec un peu d’anglais, nous nous sommes toujours débrouillés. L’accueil en français dans certains hôtels est appréciable et nous en avions tenu compte dans nos réservations.
En ce qui concerne les taxis, mieux faut se renseigner (à l’hôtel) du prix approximatif de la course car, bien sûr, les tarifs ont tendance à être plus élevés pour les touristes. Il faut alors négocier et en principe ça marche !

Jacqueline et Gilles

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septembre et octobre au Pérou et en Bolivie

Pour ce blog je me contenterai de septembre au Pérou.

Je vais faire ici un compte rendu plus rapide de notre voyage mais nous avons écrit tout au long de notre périple un blog dont l’adresse est : http://perlivie.blogspot.fr/ ouvert à qui veut en lire davantage.

Nous sommes arrivés le 28 août à Lima en vol direct de Paris par Air France. C’est beaucoup plus cher mais on s’était fait un petit plaisir en choisissant un voyage sans escale.
Nous avions prévu de ne passer qu’une journée à Lima afin de monter au nord et de revenir pour la foire gastronomique, Mistura.
Nous avions réservé un hôtel à Miraflores et sur le conseil de Toutperou nous avons passé cette journée à Miraflores et Barranco. Journée agréable de premier contact avec le pays.

Le soir nous avons pris un bus Cruz del sur pour Huaraz dans l’idée d’aller voir la cordillère blanche et Chavin de Huantar. Pour tenir l’altitude (plus de 3000m) nous avons beaucou bu de maté de coca et mâché des feuilles.
A Huaraz il y avait une démonstration de la police pour la fête de Rose de Lima

Le lendemain en passant par l’intermédiaire de notre B&B nous sommes allés en voyage organisé à Chavin

puis à la lagune de Llanganuco

De Huaraz nous avons pris un bus de nuit de la compagnie Movil pour aller à Trujillo. Nous avions réservé un hôtel à Huanchaco, à 1/4 d’heure de bus de Trujillo sur la côte du Pacifique.

Nous avons visité la ville de Trujillo mais aussi Chan Chan et la Huaca de la luna

Retour à Lima pour 3 jours où nous avons dormi chez Elisabeth à San Isidro. Lima est une ville froide et humide au mois de septembre.
Nous avons aussi mangé avec Carole qui nous a commenté efficacement le pays que nous découvrions et donné des conseils pratiques

visité le musée Larco

visité Mistura et gouté des plats régionaux. On a mal choisi notre stand pour manger le midi, la nourriture amazonienne était plutôt triste.

Après ces 3 jours liméniens nous sommes descendus dans le sud de manière très classique par des bus Cruz del Sur.

à Paracas pour visiter les îles Ballestas et la réserve

puis à Arequipa

où nous sommes restés 2 jours et avons visité la ville et bien sûr Santa Catalina. Nous ne sommes pas allés voir la momie de Juanita et les gens à qui nous en avons parlé semblent en avoir été déçus.Il y faisait doux et cette villa nous a bien plus. L’hôtel nous avait recommandé 3 compagnies de taxis mais hélas j’en ai perdu les noms.

D’Arequipa nous avons pris une excursion organisée pour visiter le canyon de la Colca. Je pense qu’il est plus économique de le faire en autonomie.

L’étape suivante a été Cuzco pour 7 jours. Nous étions hébergés chez William dont nous avions trouvé les coordonnées sur le forum du routard. Son B&B est très dépouillé et simplissime mais lui-même est de très bon conseil pour organiser le séjour et les visites de la vallée sacrée, indiquer les transports, conseiller un restaurant …

Le premier jour nous sommes allés à Chinchero, Moray et descente à pieds aux salines de Maras

le lendemain Pisac et descente à pieds jusqu’à la ville. Nos jambes ne nous portaient plus

le jour suivant Ollantaytambo puis train pour Aguas Calientes. Nous avons choisi Inkarail qui est le moins cher aux environs de 16h mais ça reste une excursion très expensive !

Bien entendu le lendemain Machu Picchu où nous sommes montés en bus. C’est impressionnant cette noria de bus qui achemine les touristes vers le site via la route en lacets !

retournés à Cuzco nous avons visité plus à fond la ville, San Blas, le marché San Pedro et Sacsayhuaman

et pour aller vers la Bolivie nous avons choisi de nous rendre à Puno par le bus touristique de la compagnie Mer. Elle est un peu moins chère que les autres pour les mêmes prestations. Les 5 arrêts sont les mêmes. Nous étions placée devant la vitre à l’étage et en avons pris plein les yeux du paysage de l’altiplano.

A Puno nous n’avons pas du tout fait d’excursion sur le lac Titicaca, comme nous allions ensuite en Bolivie nous avons choisi d’aller sur l’île du soleil en partant de Copacabana. C’est très faisable lors d’un séjour au Pérou, il suffit de 2 ou 3 jours.
Donc comme nous prenons notre temps nous avons tourné le dos au lac Titicaca et sommes allés à Sillustani au bord du lac Omayo. Il s’agit là de tours funéraires pré-Incas. La visite était passionnante.

Nos pas nous ont ensuite conduits en Bolivie et c’est une autre histoire.

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Notre voyage : 4 semaines au Pérou du nord au sud.

Voilà, nous avons terminé, notre voyage d’un mois au Pérou. Ne parlant pas la langue nous sommes passés par une agence sur place pour une partie de notre voyage, mais la plupart du temps, nous nous sommes débrouillés. (Petit conseil : Si on peut éviter de passer par une agence, c’est mieux (grosses économies) à condition d’avoir des notions d’espagnol ou d’anglais ce qui évite de se faire arnaquer, notamment par les taxis).
Pour les déplacements sur place, nous avons choisi les bus de nuit pour gagner du temps, c’est bien et assez confortable. Nous avons réservé les bus au fur et à mesure de nos déplacements. Chaque coopérative a son terminal, il faut bien se renseigner. Le mieux selon notre expérience : Oltursa ou Cruz Del Sur.
Pour les hôtels, en général, ça va. En ce qui nous concerne, nous avons choisi des hôtels 2 ou 3 étoiles pas trop chers (en moyenne 20 à 25 euros la nuit).
Coté nourritures, on mange bien (en moyenne 5 euros par personne).
Attention à la carte de crédit Visas (international). Bien que nous ayons fait le nécessaire auprès de notre banque avant de partir, ça ne fonctionne pas toujours dans les distributeurs. (Petit conseil : Prévoir des devises (euros ou dollars). Faire très attention aux pics Pocket).
Globalement, nous avons passé de bonnes vacances. Le Pérou est intéressant que ce soit au nord comme au Sud. Nous gardons un bon souvenir de ce pays plein de vie et de couleurs.
Pour terminer nous encourageons tous ceux qui désirent entreprendre ce voyage à rencontrer Carole de tout Pérou (avant de commencer leur périple). Elle vous aidera à mieux gérer votre voyage (ce qui vous évitera beaucoup d’arnaques et vous feras gagner du temps) elle vous mettra en confiance par des conseils pratiques et surtout par un suivi tout au long de celui-ci.
Nous y retournerons.
Mialisoa et Denis

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Cusco et la vallée sacrée

Après un séjour à Puno pas très enrichissant, nous entamons la route de 8 heures pour Cusco. Par « chance » nous partageons le bus avec deux groupes en voyage scolaire qui échangent leurs places VIP contre nos places standards (mais à côté des copains) ce qui est bien plaisant ! Pause forcée à mi-chemin pour cause de grève et blocage de la route avec pierres, terre et pneus. Eh oui il n’y a pas qu’en France qu’on fait grève ! Nous arrivons finalement à bon port dans la magnifique ville de Cusco. Après avoir posé nos valises dans un charmant hôtel familial du quartier San Blas, nous nous ruons vers un des meilleurs restos de la ville pour reprendre quelques kilos.

Le lendemain nous profitons du centre historique de la ville avec la plus belle place d’armes du pays. Cusco est un peu la ville incontournable du Pérou, camp de base pour le Machu Picchu et la vallée sacrée. A ce titre, les gens ne vivent pas au même rythme et ici plus qu’ailleurs tout est tourné vers le tourisme. Du coup, tout paraît plus propre et bien organisé (jusqu’aux portes où sont gentillement déplacés les habitants qui ne se fondent pas dans le décor).
Le centre est très agréable, les bâtiments rénovés, et la culture est omniprésente (même si on a appris que les travaux du tout-à-l’égout prennent le dessus sur les vestiges incas…) Le pendant à cela, les vendeurs de souvenirs eux aussi omniprésents, les agences et les restaurants occidentaux (Starbucks, Mc Do, KFC). Bon on avoue on y a quand même succombé !

Première visite par la cathédrale, bon exemple du syncrétisme religieux imposé par les conquistadors avec entre autres un tableau de la dernière cène revisité avec des plats locaux (cochon d’Inde , maïs et grenades). En fin d’après midi, visite du musée d’art pré-colombien qui emprunte toutes ses pièces au musée Larco de Lima mais dont les explications sont très pompeuses et sans grand intérêt. Le soir rencontre avec Alice du blog Toutperoublogforum pour récupérer les bonnes infos pour visiter la vallée sacrée. Une belle rencontre qui nous a bien aidée pour les jours suivants.

Mercredi, nous partons pour Pisac, l’un des sites emblématiques de la région, perché sur les hauteurs d’une colline à 3 250 m. Le site est un mélange de forteresses, lieux cérémoniaux et terrasses incas. Magnifique panorama mais un peu frustrant sans plus d’explications. C’est ici que nous observons pour la première fois, l’architecture incas et ses fameux blocs de pierre particulièrement bien ajustés. Nous empruntons un petit sentier pour redescendre des ruines et rejoindre en colectivos les sites sur la route de retour pour Cusco. Les 3 premiers sont moins impressionnants mais nous offrent une belle promenade pour se remettre en jambes. Le dernier, en revanche, Sacsayhuaman est immense et les couleurs entre soleil et ciel menaçant sont superbes. Retour à pied jusqu’à Cusco et dîner aux chandelles dans un resto français où les retrouvailles avec les rillettes, le bleu, les gésiers, le saucisson, le boudin noir et autres bonheurs français nous ravissent!

Jeudi, journée shopping car ici impossible de ne pas craquer sur quelques pièces d’artisanat. Le passage à la poste nous a également rappelé la France avec un goût de madeleine un peu passé…On en profite aussi pour aller à la « migracíon » pour refaire le droit d’entrée au Perou de Tamara, qu’il faut obligatoirement montrer pour sortir (décidément c’est comme pour les toilettes au restaurant, j’aime visiter les administrations à l’étranger).

Pour le deuxième jour dans la vallée sacrée, nous partons pour Ollantaytambo, ville de départ du train pour Machu Picchu mais surtout magnifique site de ruines incas. Nous poursuivons la journée vers un lieu improbable mais sûrement un des plus beaux que nous ayons rencontrés : las salinas. Perdues dans la vallée, au détour d’un virage, nous découvrons un paysage de milliers de terrasses blanches. Ici le sel est récolté par évaporation d’un cours d’eau salé qui était exploité depuis l’époque incas.
Nous finissons la journée par la visite des terrasses de Moray, encore un bel exemple du savoir faire inca, parfaitement circulaires, elles auraient servies à faire des expériences agricoles (les différents étages offrant différentes températures).

Aujourd’hui, samedi, dernier jour tranquille avant le départ pour le trek du chemin de l’inca. Après le briefing d’hier soir et la rencontre de nos compagnons de route, nous préparons nos dernières affaires (ponchos de pluie car ça risque de mouiller…) et faisons une dernière visite au couvent San Domingo (tiens encore un…) qui mélange murs incas et architecture Renaissance. Comme beaucoup d’endroits dans Cusco, les bâtiments modernes s’appuient sur des fondations incas, qui bien souvent résistent mieux aux tremblements de terre. Dernier repas ce soir avant la douloureuse, dans une des meilleures adresses de Cusco (bon ok nous y sommes déjà allés hier soir mais c’est pour vérifier que la qualité est bien constante…)

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Canyon du colca

Départ en bus touristique ce lundi matin pour trois jours dans la vallée du Rio Colca et son immense canyon, située à six heures de route d’Arequipa. Qui dit bus touristique, dit arrêts touristiques et guide dans le bus ! Bien que très très bavard celui-ci est néanmoins très intéressant et parle un espagnol tout à fait compréhensible (au cas où, la version anglaise suit toujours) ! Premier arrêt à la sortie d’Arequipa afin de s’armer pour l’altitude : bonbons de coca, feuilles de coca, thé de coca, tout y est ! On se laisse tenter par les feuilles, efficaces mais sacrément dégueulasses.
Avant de quitter la ville on profite d’un dernier panorama sur les volcans entourant celle-ci ; quatre au total dont un encore actif et très proche de la ville (environ 20 km). Même à 2500m d’altitude leurs silhouettes restent impressionnantes !

La route s’enfonce ensuite dans la Sierra, grimpant lentement mais sûrement. Deux autres arrêts pour observer vigognes, lamas et alpagas gambadant sur l’altiplano, dans un site naturel protégé. On se demande d’ailleurs comment il peut y avoir autant de détritus dans un site protégé…
Les trois espèces sont proches les unes des autres mais on peut les différencier de la manière suivante : les vigognes sont plus fines, moins poilues et de couleurs cannelle et blanche ; les lamas sont plus imposants, plus touffus et avec un grand cou. Les alpagas quant à eux sont plus petits et avec un cou plus court. La vigogne est une espèce protégée car en voie d’extinction et on ne peut l’approcher. Les lamas et les alpagas sont domestiqués et servent pour leur laine et leur viande (surtout celle d’alpaga car le lama est moins goûtu !). Pour terminer ce passage sur le buisness des camélidés, il faut savoir que la fibre de vigogne (surtout la partie fessière !) est très résistante et très chère ; il faut une vingtaine de vigognes pour obtenir un kilo de fibres). Ensuite vient l’alpaga, très doux (surtout les bébés) et moins cher et enfin le lama, moins recherché et souvent mixé avec l’alpaga pour faire baisser les prix.
Passage ensuite par un col à 4850m où l’on aperçoit la chaîne de volcans sud péruvienne et notamment l’Ampato mais aussi où l’on croise le parti communiste (il faut quant même être sacrément partisan pour partir en voyage au Pérou avec un autocollant du PCF, ou autre d’ailleurs !).

Arrivée à Chivay puis à notre hôtel des deux prochains jours à Yanque. Après un bon repas nous entamons une randonnée avec quelques autres français vers les ruines de Uyo Uyo qui d’après la légende viendrait de l’expression « ouille ouille ». Ce village inca fut rasé par les espagnols afin de forcer la population locale à changer de culture et surtout de religion. Ils ont rejoint alors la ville de Yanque plus en contrebas. Trois heures de marche sympas terminées par un saut dans les eaux chaudes sulfureuses situées près du rio. Baignade à 32, 34, 38 puis 16°C pour se détendre après l’effort. Retour à l’hôtel avec aussi sauna et jacuzzi (grand luxe!) et observation du ciel de l’hémisphère Sud dans la coupole située dans l’hôtel.

Mardi matin, réveil à 5h30 pour retrouver notre bus de la veille en partance pour la partie impressionnante du canyon et le mirador de la Cruz del condor. Deux heures de trajet et nous voilà au point de vue principal du canyon à 3650m. De là, le canyon s’enfonce de 1200m jusqu’au Rio. Le canyon le plus profond du monde ! L’attraction première ici, outre la beauté du paysage, c’est bien sûr le condor : à cet endroit, ils profitent des courants thermiques ascendants pour prendre de l’altitude (jusqu’à 5000m). C’est vous dire si l’endroit est rempli de monde ! Des cars et des cars débarquent pour tenter d’apercevoir les bestiaux. On a finalement de la chance après un peu de patience, nous verrons une dizaine de condors, pas très proches, mais suffisamment pour apprécier leur vol majestueux. Tout ça entourés par les falaises, ça fait quand même quelque chose. On vous épargne tout le laïus sur la vie du condor et on vous donne juste deux ou trois infos que vous connaissez peut être déjà : il peut atteindre 2,5 à 3 mètres d’envergure, peut vivre jusqu’à 50 ans et est monogame (comme les péruviens dit on). Ils en ont d’ailleurs fait leur emblème.
L’après midi nous partons à nouveau en randonnée (5h) seulement tous les deux avec un guide pour visiter Coporaque et les tombes pré incas. Une marche bien éprouvante sous la chaleur (25°C) et avec l’altitude mais le temps passe vite en discutant avec Rafael. L’occasion pour nous d’améliorer un peu notre espagnol et d’échanger sur nos différents modes de vie.

Allez, comme on a un peu de temps devant nous, encore un peu d’histoire et de culture ! Pour ceux qui en ont marre vous pouvez passer directement au paragraphe suivant ! Les tombes pré-incas que nous avons visitées sont celles des premiers habitants de la régions. Ils vivaient ici principalement d’agriculture en utilisant le système de terrasses et d’aqueducs. Deux peuples se partageait le coin : ceux de la vallée et ceux du haut canyon. Tous deux pratiquaient la déformation crânienne et l’art de la trépanation à des fins médicales mais surtout religieuses et sociales. Cela marquait son rang social. Ceux de la vallée aplatissaient le crâne des enfants et ceux du haut canyon l’allongeaient. On peut le voir sur les photos. Opérations risquées et douloureuses mais quand la coutume veut… D’ailleurs les populations actuelles ont su garder cette tradition en l’adaptant : les femmes de la vallée ont des chapeaux plats et celles du haut des chapeaux plus hauts. Ces tombes étaient réservées aux personnages de haut rang qui étaient enterrés ici en position fœtal et dans des paniers tressés. Quelques momies, os et crânes subsistent, le reste ayant été « pillé » par les archéologues. Voilà pour la culture.

Mercredi, rebelote, levé à 5h30 pour randonner du côté de Madrigal, toujours tous les deux mais avec un nouveau guide. 2,5 km de montée et 500m de dénivelés, toujours sous une grosse chaleur. L’occasion de tester les nouveaux bâtons de marche avant le Machu Picchu. Là haut, une forteresse pré-inca nous attend, très bien restaurée et un nouveau point de vue sur les terrasses (déjà utilisées à l’époque et toujours en fonctionnement) et sur le canyon. Cette fois ci il n’y a que nous ! Un dernier condor vint nous saluer mais ne fît que passer… Descente en 30 minutes et passage par des parois avec quelques peintures rupestres et des maquettes des terrasses sculptées dans la pierre. Elles étaient utilisées par les pré-incas pour organiser l’alimentation en eau. Exténués, nous finissons par la visite du village de Lira avant de retourner prendre le bus.

Pour nous achever, 6h30 de bus touristique, toujours en altitude, toujours avec Pedro Schumacher, le pilote de bus et toujours avec Juan Carlos Palabra, le guide bavard mais dont cette fois on ne comprend pas un mot de son anglais ! Mais son espagnol nous suffit, nous progressons de jours en jours. En vue Puno et le lac Titicaca, mais pas avant un ou deux jours de repos. Histoire aussi de trouver un itinéraire alternatif moins touristique.

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Deux jeunes de 22 ans, nous sommes partis pour un voyage de 2 semaines au Pérou, avec un petit budget et à vrai dire pour seul grand objectif le Machu Pichu. A part ça, nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre et ce qu’il y avait d’autre à visiter au Pérou. Nous avons rencontré Carole à Lima. Elle nous a donné plein de bons conseils pour la visite de la ville et nous a aidé à organiser les 5 jours que nous avons passés à Cuzco et dans la région de la vallée sacrée. Une grande aide pour nous qui étions un peu paumés et ne connaissions pas les autres sites à visiter. Une réunion-briefing bien utile : nous avons acheté une carte Sim et une carte assistance pour pouvoir appeler Carole et Alice pendant tout notre séjour, ça nous a bien aidé, ça nous a rassuré de savoir qu’elles étaient là au cas où !

Nous sommes d’abord allés dans le village de Paracas pour voir les otaries et les pingouins des iles Ballesta puis par bus dans la réserve de Paracas. La réserve est une sorte de grand désert. Nous avons d’abord visité son musée, assez sympa qui nous explique l’histoire de la réserve et fait un topo sur ses animaux. Ensuite, nous avons fait plusieurs arrêts sur les plages de la réserve, plutôt cool ! Nous nous sommes arrêtés sur un port de pêche où nous avons goûté notre premier « ceviche ».

Ensuite, nous avons pris la direction de l’oasis Huacachina en prenant un petit bus devant notre hôtel. Nous avons posé nos bagages dans le premier hostel que nous avons trouvé car la chaleur était assommante. Petit bain dans la piscine, repos et en fin d’aprèm, nous sommes partis en buggy dans les dunes autour de l’oasis pour faire du sandbord. Un moment vraiment super sympa et pour finir un beau coucher de soleil !

Le lendemain, nous sommes partis pour Nazca. Nous ne savions pas encore si nous allions faire les lignes, un peu cher pour notre budget : 80dollars! Nous sommes finalement allés voir quelques lignes depuis le mirador qui se trouve sur la route principale, un peu décevant. Nous avons appelé Carole qui nous a conseillé d’aller visiter plusieurs sites archéologiques de la région. Elle nous a mis en contact avec un super guide qui a passé toute la journée avec nous à nous parler de l’histoire et des fouilles de ces sites ! C’était je pense un des meilleurs moment de notre voyage après le Machu Picchu !

Nous voilà ensuite partis pour Cuzco ! Dur dur l’altitude pour Oscar qui a du se reposer les deux premiers jours. Nous en avons profité pour visiter la ville et faires quelques achats sur les marchés artisanaux. Nous avons rencontré Alice qui nous a donné toutes les bonnes combines pour aller en bus visiter les sites de la vallée sacrée. Celui qui nous avons préféré de loin, c’est celui de Pisac !

Nous sommes ensuite partis tôt rejoindre Aguas calientes par hidroélectrica. Nous avons d’abord pris un bus de Cusco à Santa Maria. C’est là où nous avons eu les pires frayeurs de notre voyage, le chauffeur était véritablement inconscient ! La marche le long du chemin de fer était assez sympa et moins physique que nous pensions. Finalement arrivés saints et saufs à Aguas calientes, nous avons pris le premier hotel que nous avons trouvé pour nous reposer pour LA visite du lendemain.

Bien décidés à monter à pied jusqu’au site du Machu Pichu, fatigué par la marche de la veille de la veille, nous avons finalement pris le bus pour monter. Nous avons commencé par la randonnée de la Montagne comme nous l’avait conseillé Carole. La marche est très fatigante mais en-haut c’est vraiment splendide ! Le site est impressionnant. Nous avons eu la chance d’avoir un paysage assez dégagé.

Le jour même, nous avons couru pour prendre le train d’Aguas calientes à Ollantatambo. Nous avons visité les ruines du village puis sommes partis avec un chauffeur vers le site de Maras, vraiment TRÈS impressionnant ! Ensuite celui de Moray et le village de Chinchero.

Le lendemain : retour en avion à Lima, très fatigués mais avec pleins de beaux souvenirs et de belles photos ! Nous avons profité de la dernière journée à Lima pour visiter le centre historique.

En résumé, un voyage fatigant mais magnifique ! Un grand merci à Alice et Carole pour leurs conseils, leur disponibilité et leur gentillesse, sans elles nous serions surement passés à côté de plein de belles choses !

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Notre voyage : 3 semaines dans le sud du Pérou

Nous sommes un couple de quinquagénaire. Nous avons préparé notre itinéraire durant plusieurs mois avec le Routard et le Lonely. le point d’achoppement était que nous ne parlons pas l’espagnol. A quelques jours de partir nous avons fait la connaissance de Carole qui nous a permis de nous mette en confiance.
Je vous indique notre itinéraire que nous avons parcouru sans agence. Nous avions réserve les hébergements , les avions et bus pour les grands trajets sur internet. Carole s’est occupé de prendre contact avec Marino et Yvan pour nous accueillir sur les îles de Ticonata et d’Amantani. Ce fut la cerise sur le superbe gâteau que fut notre voyage péruvien .merci Carole et Alice , Grace a vous nous avons réussit parfaitement notre voyage.
1er jour : avion Nice Paris Lima . Nous sommes arrivés avec 2 h de retard à notre hôtel ou Carole nous attendait. Elle nous a remis une carte de tel qui nous a permis de rester en contact durant notre séjour et de ne plus s’inquiéter sur la barrière de la langue. En fait avec mon anglais scolaire , cela a bien suffit. Quelques mots d’espagnol appris ça et la ont donné encore plus de charme au voyage.
2ème jour: départ pour Arequipa : 2 jours
Visite de la ville , musées , couvent san catalina , marche …et acclimatation à l’altitude … Avion Lima Nice
Nous vous donnerons tous les conseils , astuces, et répondront à vos questions avec plaisir.
Nous avons aimé le Pérou et surtout les péruviens qui sont humbles, souriants, travailleurs, serviables. J’ai aimé les villes et adores les campagnes.

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Bonjour à tous,

Si vous lisez ces quelques lignes, c’est que vous envisagez éventuellement de découvrir le pérou, voici donc quelques mots sur notre voyage, qui vous donneront on l’espère, l’envie d’y passer vos prochaines vacances.
Couple de trentenaire, le Pérou nous attirait depuis des années. Après avoir longuement préparé notre voyage, il nous restait tout de même une grosse interrogation : Comment appréhender au mieux la culture péruvienne et rencontrer les péruviens? C’est là que nous avons contacté Alice et Carole et grâce à tout Pérou, notre voyage fut à la hauteur de nos espérances: immersion chez les péruviens, découverte de la culture péruvienne et de l’histoire inca, contemplation de beaux paysages….Nous n’allons pas rentrer dans le détails de nos journées passées au Pérou, beaucoup de choses sont dans le lonely ou le routard. Tout Pérou nous a néanmoins permis de sortir des sentiers bâtus et de donner à notre voyage, la dimension « rencontre » que nous cherchions et que nous ne trouvons pas dans les guides.
Nous sommes arrivés à Cuzco, ou vit actuellement Alice. Elle a prit le temps de reboucler avec nous notre voyage, nous à donné pleins de bon plans pour découvrir le pays: contact avec les habitants, astuces transports, hôtels resto, sites incontournables…
Nous sommes restés 5 jours du coté de la vallée sacrée : Cuzco, Pisac, Ollantay, Machu Picchu, Moray y Maras…tout s’est fait simplement et fluidement grâce aux conseils avisés d’Alice et Carole.
Coté lac titicaca, grâce aux contacts d’Alice et Carole, c’est là ou nous avons pu découvrir les péruviens, en séjournant dans des petits villages et îles de la région.Rencontre avec francesca la botaniste de Paramis, pêche sur le lac avec daniel, rigolades avec flavia et yvan à Amantani, repos sur ticonata…. de merveilleux souvenirs, certainement nos plus beaux.
Ce qui a été appréciable, c’est de pouvoir joindre Alice a tout moment. Elle nous avait remis une carte SIM qui nous a permit de téléphoner au Pérou, et également de la joindre en cas de problèmes ou questions. Un « filet » qui nous a permis de vivre notre voyage en toute sérénité.

Merci encore à tout Pérou, à Alice et Carole!

Julien et Magali

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10 jours inoubliables - LIMA - CUZCO - MACHU PICCHU

Bonjour à tous,

Je partage avec vous mon séjour au Pérou, j’y ai passé 10 jours début Août, en voyage que j’ai combiné avec la Bolivie (et étant à la base au Chili pour un stage).
Extrait et inspiré de mon blog personnel: http://11312km-plus-loin.over-blog.com

Je vous emmène donc avec moi pour revenir sur ce merveilleux voyage…

Atterrissage à Lima,

A Lima je fus en immersion totale dans la culture péruvienne puisque je fus accueillie par un couchsurfer.

Dès le 1er soir je sortais donc dans la ville, dans le quartier de San Miguel, un « chifa » (restau chinois), 1er inca Kola (oui la boisson nationale jaune vif), 1er tour dans le quartier de Miraflores, le beau Parc Kennedy.

1ere foire pour découvrir tous les produits locaux, ponchos à gogo, bonnets péruviens, tout ça « 100% Alpaca », pas de doute je suis bien au Pérou !

Le 2e jour, petit déjeuner dans le marché de San Miguel, un bon jus de fruit bien naturel pour quelques soles (Banane avec du lait pour – de 2€). Pour moi l’aspect gastronomique est justement un des grands points forts du pays !

J’aurai découvert dans la journée le quartier de Barranco, le quartier Bohème au bord de l’eau…

Quoi de mieux pour apprécier le Pacifique qu’une ballade pour rejoindre Miraflores ? c’est aussi l’occasion de voir les surfeurs mais aussi les parapenteurs!
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Pour le déjeuner, on aura opté pour un restau plutôt traditionnel et moyenne gamme « La Canta Rana » découverte du ceviche péruvien, puis poulpe frit, le tout accompagné de la boisson alcoolisé à base de Maïs, la chicha

Pour un verre dans Barranco, mon hôte me fera découvrir ce qui est pour lui le meilleur bar du monde, le Ayahuasca, en effet, un bar avec plusieurs pièces aux décorations originales… Idéal pour un bon Pisco Sour, je ne sais pas si c’est le meilleur bar, mais à Lima ça ne m’étonnerait pas !

Le 3e jour je découvre le centre historique de la ville, la découverte de l’effervescence péruvienne!

La Plaza Mayor pour la relève de la garde…

J’opte pour un tour en bus vers le Cerro (Mont) San Cristobal pour 5 soles, on passe dans un quartier plus défavorisé de la ville avant de monter la colline et découvrir son chemin de croix… Cela permet un point de vue sur la ville, encore faudrait-il qu’il n’y ait pas de brouillard !

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Passage dans l’église de la Merced, dans le parc de la Muraille, dans le marché pour un plus grand dépaysement!

Je testerai aussi le turron de Doña Pepa, et passerai dans le majestueux Hotel Bolivar..

En bilan, cette ville m’a beaucoup plu, c’est grand, en 2 jours et demi ce fut rapide mais j’ai pu voir que l’ambiance y est différente selon les quartiers, entre le centre historique, Barranco, ou le peu que j’ai pu apercevoir de quartier plus défavorisé en y passant en bus.
Les bâtiments y sont colorés et c’est une ville très vivante et plus dépaysante que Santiago du Chili.
L’un des gros atout de la vile à mon goût c’est aussi d’avoir la côte juste à côté, certes

CUZCO à 3400 m d’altitude

Le matin de mon 4e jour au Pérou,je rejoignais Cuzco en avion. Dès mon arrivée, j’ai senti que cette ville allait être bien différente, tout est plus fait pour le tourisme et on sent en même temps qu’on s’est éloigné de la capitale, les traditions y sont plus présentes.
Je m’installe alors dans mon auberge Pariwana en centre ville. Le mal d’altitude me guette… une 1ere soirée tranquille dans l’auberge tout confort.

Le lendemain j’optais déjà pour un tour dans la ville, mon sentiment d’une ville intéressante, regorgeant de patrimoine au milieu des Andes, et surtout le coeur de l’histoire Inca … Mais aussi le coeur du tourisme puisque c’est la porte d’Entrée vers la Vallée Sacrée et le Machu Picchu.
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Il ne faut pas négliger l’acclimatation.. je dois avouer que ma ballade dans le centre et à monter encore plus haut pour avoir la belle vue, ne fut pas la meilleure idée.. J’aurai ensuite passé le reste de ma journée tranquille.

 

Le matin du 3e jour à Cuzco j’optais pour un tour organisé pour découvrir la vallée sacrée, j’avais bien étudié la possibilité de le faire par moi-même, mais il faut + de temps et cela m’apparaissait plus compliqué de parvenir à faire plusieurs sites en 1 jour.
Sur la Plaza Mayor, j’acceptais la 1ere offre d’un tour organisé, départ 9h, Retour 19h visite de Pisac, Ollantaytambo et une communauté de Chincherro…

Alors oui forcément c’est organisé donc on ne choisit pas la durée des arrêts, les arrêts eux-mêmes, on s’arrête à une boutique de bijoux en argent… on s’arrête à un marché.

Mais pour 30 Soles (+ Boleto turistico partiel 70S), on ne se prend pas la tête pour le bus, on a un guide qui nous donne des explications plus complètes et cela nous a aussi permis de découvrir les traditions péruviennes du tissage, de la laine d’alpaca présenté par les communauté elles-même. Par ce tour, j’ai aussi pu faire la connaissance de mon voisin de bus, un péruvien sympathique en voyage d’affaire à Cuzco et ayant une journée de libre.. Pour ceux qui n’ont pas la phobie de la foule et du tour en bus en groupe, c’est donc une bonne alternative pour découvrir les sites et la culture Inca!

Pisac:
 

Ollantaytambo:

Communauté de Chincherro:  

MACHU PICCHU

De Cuzco à Aguas Calientes, la ville au pied du site j’ai opté pour le mi-bus mi-train.
C’est à dire Cuzco-Ollantaytambo en Bus(combi) et Ollantaytambo-Aguas Calientes par le train.

Le train est à réserver à l’avance comme l’entrée du Machu Picchu, c’est en préparant le voyage que je me suis rendu compte que c’est pas dans les destinations les plus simples et bons marchés. Ceci dit, le train vaut vraiment le coup, comme dans le bus d’ailleurs on profite de supers paysages au cœur des Andes et dans la Vallée Sacrée.
Le train même en économique réserve un service de qualité avec un encas de proposé sur le chemin !
 

Puis le jour est arrivé, départ vers le site incontournable, ce jour là, lever aux aurores, les guides et les gens le disent c’est mieux d’arriver sur le site au lever du soleil. J’avais réservé mon bus la veille (et oui on est pas encore complètement à destination) on prend le bus pour aller à l’entrée du site, autant dire que tout le monde est bien au courant j’arrive à 5h05 (1er bus à 5h30), la file d’attente est déjà énorme !

Arrivée sur le site à 7h, oui j’y suis arrivée !! et on a de la chance, le soleil est de la partie !

1ère appréciation du paysage, 1ère photo puis ballade guidée en groupe, de nombreux guides sont à l’entrée et je réussis à me joindre à un groupe formé de quelques françaises et 2 chiliens. Çà permet d’en apprendre un peu + sur l’histoire du site et les traditions Incas..

Et bien entendu, les lamas sont d’époque aussi !

  

Le site est immense et selon l’entrée qu’on a acheté, on peut monter à différent sommet, j’optais pour la « Montagne Machu Picchu ». Temps annoncé de montée: 1h30

Ce ne fut pas facile, mais un bon moment quand même, ça reste convivial et les gens s’encouragent ! et c’est comme ça que j’ai fait la rencontre d’un américain et d’un couple de brésilien, dans l’effort, dans les soupirs et les pauses, ils m’ont incité à les accompagner et je dois dire que sans eux je ne serai peut-être pas arrivée jusqu’au sommet.

Ils faisaient « l’Inca Trail » un trek de 4 jours dans la vallée sacrée menant au Machu Picchu.

Donc victoire pour tous en arrivant au sommet !
   

Ce jour là, je mangerai ensuite à Aguas Calientes avec mes compagnons de l’ascension de la montagne, avant qu’ils repartent ce même jour, comme le font beaucoup à Cuzco.

Je restais une nuit de plus, et prenait mon train de retour le lendemain.
Dans ce train je rencontrais un nouveau compagnon de voyage, ce qui me prouva encore qu’en voyageant seule on ne l’est jamais vraiment. Le soir même je dinais avec ce nouveau compagnon avant de prendre un bus de la compagnie Nuevo Continente direct vers Copacabana au bord du Lac Titicaca. Le bus nous offrira aussi de superbe paysage comme le lever du soleil sur le lac Titicaca…

Dernière photo avant le passage de la frontière vers la Bolivie:

Mes aventures péruviennes s’achèvent ici… J’espère que ce récit vous aura intéressé, donné envie ou au moins apporté des informations pour le voyage ! Si certains ont des questions sur mon voyage, n’hésitez pas.

Je n’ai opté que pour les incontournables pour des raisons de temps, mais je sais que le pays regorge de paysages et de sites à découvrir. J’espère avoir l’occasion d’y retourner prochainement, et cette fois ci je me renseignerai à l’avance via ce site, petite mine d’or d’informations !

& pour découvrir un peu + du Chili, de la Bolivie ou de l’Argentine vous pouvez lire mes articles sur mon séjour en Amérique du Sud ici: http://11312km-plus-loin.over-blog.com/

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Festivités sur le site de Caral!

Pour les voyageurs qui se trouveraient non loin de Lima ce week-end, voici l’occasion de découvrir le plus ancien site archéologique d’Amérique: Caral. Cette ancienne cité, encore très peu connue par les visiteurs étrangers, a été classée patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 2009.

A l’occasion des 20 ans de la redécouverte du site de Caral, des cérémonies seront organisées ces vendredi 24 et samedi 25 octobre. Vendredi, le site sera exceptionnellement ouvert au public de 19h à 21h pour une visite de nuit au cours de laquelle se réalisera un pago a la pachamama (cérémonie d’offrande à la Terre Mère) et où vous pourrez apprécier l’ensemble des restes archéologiques illuminés. Les festivités continueront le samedi 25, de 10h à 15h, avec le Caral Raymi (Raymi: fête/cérémonie en langue quechua)!

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Pour vous rendre à Caral, n’hésitez pas à nous poser toutes vos questions sur le forum!

A bientôt,

Serge

 

Pour bien préparer votre voyage :

- Découvrez notre concept en images,
- Lisez les nombreux compte-rendus des voyageurs vous ayant précédés,
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Posez vos questions et obtenez des réponses en direct sur notre forum,
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A la recherche du tresor des incas

Voyager au Perou est un rêve d’enfant, celui de partir sur les traces de tintin au pays du temple du soleil. Tout petit deja je revais de partir au pays de la porte du soleil, des incas et des lamas. A peine 2 semaines avant mon voyage, je n’avais encore aucune idee d’où j’allai et comment: juste mon billet d’avion pour Lima. C’est par hasard par l’intermédiaire du collègue d’un collègue que j’ai été mis en contact avec l’equipe de ToutPerou. Très gentillement, elles m’ont aidé à organiser mon voyage.

Comme d’habitude, je decide de voyager a travers le pays pour pouvoir visiter plein d’endroits le peu de temps (moins de 9 jours sur place).

J’arrive d’abord à Cusco pour visiter la ville et rencontrer Alice et savoir ce qui est vraiment faisable.
Le lendemain, en passant par une agence, on prends un guide privé et un chauffeur privé pour visiter la vallée sarée : ruines de Pissac, argenterie de Pissac, marche d’artisanat de Pissac, Salineras de Maras, Moray et Chinchero. Sur les chapeaux de roues un petit peu mais le retour a l’hotel se fait la tete plein d’images et de souvenirs. Le soir meme je me rends a l’agence pour le trekking du lendemain.

Il est impératif de réserver en avance la machu Pichu. Pour me préparer psychologiquement, j’avais prévu une marche avant. Le trek du chemin de l’inca était complet alors, sur les conseils de Carole, je me suis tourné vers Huchy Qusco (2 jours 1 Nuit). petite balade qui était prévue en 8 heures. A l’agence, on nous ont dit que c’était qu’on partant à 6h30, on arriverait en au de la montagne à 14h/ Ayant une heure de voiture pour prendre le train de 15h37, on decide de partir à 4h30. « Speedy Gonzales » c’est comme ça que l’on surnommait notre guide! Comme nous sommes des habitués de la randonnée, nous avons fini à 12h15… Le temps de visiter Ollaytamtambo avant de prendre le train!

LE voyage en train fut calme et sans encombre. RailPeru accueille des visiteurs en permanence toute l’annee. Le passage a Agua Cliente vaut le detour meme si les termes ne sont plus tres chaudes le soir. LE lendemain un guide particulier nous attend pour visiter le Machu Pichu. Depart a l’aurore pour la visite de la ville. Grosse deception quand a la qualite de ce qui nous a ete dit. LE message du guide et la brochure qu’il noud donne raconte deux histoires differentes. Après en avoir discuter avec Carole, lorsque les guides ne savent pas, ils ont tendance à inventer….
Une fois la visite terminée (avant 9h00), le guide nous laisse un moment libre pour nous balader sur le site. Nous faisons la Montana du Machu Pichu (il faut réserver en avance aussi, pour debut octobre, 2 semaines c’est suffisant). Mais pour mai-septembre, il est recommandé de réserver avec 6 mois d’avance) – 1h30 pour monter et une grosse heure de descente (escalier en pierres raide au programme!). Puis l’aller-retour à la porte du soleil (une heure aller retour avec un bon rythme) et le pont Inca (INUTILE et à éviter).
Une fois de retour a Cusco (21h), un gros dodo nous attend! Le lendemain avant de prendre le vol pour Juliaca, nous avons visiter le musée inca et la cathédrale de Cusco, très impressionnante!
De Juliaca a Capachicha, nous avons pris un taxi organisé par Alice. 100 soles. Nous aurions pu en trouver un sur place pour 130 soles et meme 100 soles en marchandant bien. Juliaca est une ville par tres safe mais la traversée de la ville en taxi amène son lot de surprise: magasin de vis, de porte de voiture, de courroie, de voiture, de peinture, de matelas, de rideau de canapé….

Nous voila donc a Juliaca. A chaque jour doit suffir sa peine. Mais non, difficile de trouver notre future hôte qui doit nous amener en taxi moto a 5 km de la pour aller sur une ile. Tous les locaux essayent de nous aider mais notre espagnol (et le leur!) sont limités donc pas évident! Quand finalement nous recevons l’aide d’une guide parlant francais et anglais revenant de l’enterrement de sa mere… Et la journee n’ai pas finite))) durant les 5 km de moto taxi, la moto tombe en panne, c’est alors que je pense qu’il va falloir pagayer pour aller sur l’ile! Bingo mais heureusement pas nous)))

La gentillesse des hôtes qui nous accueuillent sur l’ile de Ticonata et nous preparent notre repas nous fait passer une très bonne journée! Le passage sur l’ile est comme nous l’attendions: pas de réseau, pas de touriste, rien a faire a part lire, dormir, pecher, … le PARADIS. deux nuits au milieu de nulle part pour reflechir à tous les beaux moments..

Une toute petite déception: ne pas avoir eu le temps d’aller voir les lignes de Nasca… Une raison de revenir? Surement

Un grand merci a Tout Perou pour leurs temps et leurs aides precieuses pour m’aider a organiser ce voyage. A part la randonnee et Machu Pichu, pas besoin de reserve. Comme dans toute l’Amérique latine, le backpack est présent a tous les coins de rue.

Bon Voyage!

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Récit Pérou 3 semaines

Bonjour à tous,

Voici le récit de notre voyage effectué entre le 8 juillet et le 28 juillet.

1er jour (Lima) :

12h de voyage (!) depuis Amsterdam avec KLM, le plus long trajet que nous ayons fait en avion, mais nous sommes « récompensés » à notre arrivée à Lima. En effet, quelques minutes avant l’atterissage, nous sommes spectateurs d’un magnifique coucher de soleil au-dessus de la cordillère des andes dont les sommets sortent tout juste au-dessus des nuages. MAGNIFIQUE SPECTACLE !

Arrivés à l’aéroport de Lima, en + du classique passeport, on vous demandera votre carte d’immigration que vous aurez remplie dans l’avion.(mettre un lien) Ne surtout pas perdre ce papier, il vous sera demandé de nombreuses fois tout au long de votre séjour (hôtels, vols intérieurs, sorties du territoire…) !

Nous avions réservé un hôtel proche du quartier Miraflores (http://www.casabellaperu.net/miraflores/)(23 euros/nuit/personne), lequel comprenait un service de taxis. C’est plus cher que de le hêler dans la rue, mais c’est beaucoup plus rassurant quand on sait qu’un gros pourcentage des taxis à Lima sont… pirates ! L’hôtel est situé proche du metropolitano (une sorte de bus-metro à ne pas confondre avec les colectivos), un moyen de locomotion indispensable dans cette grande ville ! 20 minutes environ pour aller à la plaza de armas en metropolitano.

2ème jour (Lima – Paracas):

Nous avions pris rendez-vous avec l’une des deux fondatrices de toutperoublog (Alice !) le matin. En + des précieux échanges par e-mail, elle nous a donné de très précieux conseils pour notre voyage et aidé à réserver quelques étapes de notre séjour. Beaucoup d’humour et de gentillesse, une très belle rencontre ! Avant de nous quitter, elle nous fournit une carte SIM rechargée… ça peut être utile si jamais on a besoin d’aide ou de conseils « en direct ». Ça l’aura été pour nous !

Nous partons en début d’après-midi direction la station de Cruz del Sur (bus) pour nous rendre à Paracas. Nous arriverons de nuit (il faisait nuit à partir de 18h !). Avant d’aller nous coucher, nous réservons nos excursions (Balestas + Réserve) avec Paracas Overland (120 soles).

3ème jour (Paracas – Ica) :
Journée de rush !!! Notre agence nous a complètement zappé et arrive nous prendre à l’hôtel en catastrophe 5 minutes avant les départs !!! Gros coup de pression sur les quais, on se fait engueuler de toutes parts pour embarquer au plus vite ! Sauf qu’il faut payer quelques taxes (2 dans mes souvenirs) avant d’embarquer… du coup on a retardé tout le monde et on a bien failli louper le bâteau !

Grand ouf, on y est et on a pu profiter de nombreux animaux sur plusieurs îles ! L’après-midi direction la réserve. On aura goûté au sel dont est fait le sol de ce désert et visité un petit musée qui plaira aux passionnés d’archéologie, biologie et géologie !

Paracas aura été plutôt intense dans le rythme des visites. Beau couché de soleil sur le port le soir. Ah oui, même si le ciel est couvert, couvrez-vous et mettez de la crème !

Le soir, direction Ica avec Cruz del Sur !

4ème jour (Ica – Huacachina – Nasca) :
Ica pour les touristes, c’est d’abord Huacachina, ce désert de dunes de sable totalement dingue ! L’oasis était pollué, mais l’histoire de ce lieu vaut le détour et surtout, les dunes à perte de vue ! Incroyable endroit. Nous n’aurons pas succombé au SandSurfing ni aux buggys. Nous avons préféré nous promener un peu au feeling.

L’après-midi direction le centre de Ica. Nous avons fait un musée et visité un peu la ville (plaza de armas et une cathédrale). La circulation y est vraiment très dense. C’est sûrement la ville où l’on aura vu le + de mototaxis !

Petite anecdote qui nous a surpris. La présence de machines à écrire sur les trottoirs sur lesquelles plusieurs personnes rédigeaient des lettres juridiques, CV et autres ! Il y a avait du monde qui attendait !

Direction Nasca au soir.

5ème jour (Nasca – Arequipa) :
Nasca ou Nazca ! Là-bas, c’est Nasca ! Bien entendu une des étapes les plus connues du Pérou et surtout une des plus mystiques ! L’incontournable (ou presque) survol des lignes. On n’est longtemps interrogés s’il fallait le faire ou non. La première raison était la sécurité. Il y a eu effectivement plusieurs accidents par le passé, mais depuis lors, la sécurité a été renforcée et la réglementation plus stricte. Conséquences -> c’est cher ! 78 euros par personne pour 30 minutes de vol. Ne mangez pas ou pas trop le matin, ça vire de bord toutes les 30 secondes pour que l’on puisse admirer les lignes.
Disons-le clairement, les 4 passagers que nous étions n’avons fait quasiment que de la photo tout du long, il est donc dommage que le plaisir de ces lignes ne se fasse que sur l’appareil photo au retour (en zoomant !). Le vol était toutefois agréable… si vous aimez ces petits coucous (mon cas !).

Alors, on conseille ? On ne conseille pas ? Je dirais que ce n’était vraiment pas une étape indispensable, mais on m’aura tellement vendu ces lignes (que j’ai vues et revues dans les documentaires) que je n’ai pas pu résister ! (faible !)

En dehors des lignes, nous avons fait les aqueducs et quelques ruines. Ça vaut le détour (avec guide !).

Direction Arequipa en bus de nuit.

6ème et 7ème jour (Arequipa) :
La ville qui nous aura probablement le plus charmé (après Cusco !). Arequipa, ville coloniale (et moderne) dont la plaza de armas m’aura totalement charmé. MAGNIFIQUE. Nous sommes arrivés un dimanche, en plein défilé « del colegio Joyce », indépendance oblige. À voir ! Rassemblement impressionnant et magique. Cathédrale à couper le souffle. Arcades sublimes… NE LOUPEZ PAS AREQUIPA ! Ne surtout pas faire l’impasse sur le monastère de Santa Catalina. Promenade superbe !

8ème jour, 9ème, 10ème jour (Cañon del Colca):

Cap sur le Canyon del Colca ! On a choisi le trek sur 3 jours. 1er jour : Descente du canyon. 2ème jour : direction l’oasis de Sangalle. 3ème jour : ascension !!!
Je le dis tout de suite, si vous avez le vertige, faites l’impasse ! Ma compagne a passé 3 jours horribles, ne pensant pas que ce fût si haut et vertigineux avec des chemins parfois très très étroits. Si vous êtes un peu « aventurier », allez-y, mais pas les yeux fermés (vous en aurez besoin !!!). Paysage à couper le souffle, mais je dois avouer que c’est l’altitude qui se chargera de vos poumons ! L’ascension est assez physique. Être sportif est un sacré plus, je ne le suis malheureusement plus. Arrivé au bout, la petite fierté sera là. Y’a du paysage, c’est très agréable, mais c’est surtout une sacrée épreuve sportive !

Retour sur Arequipa

11ème jour (Puno) :
Petite visite de Puno à pied. Les motifs de la cathédrale de la Plaza de Armas impressionants !

12ème jour (Ticonata) :
Direction l’île de Ticonata. Alice nous ayant fait la réservation plus tôt. Accueil génial (merci beaucoup à Marino et ses parents) et paysage du lac Titicaca à couper le souffle littéralement (c’est haut !).
Un conseil, si vous y allez à la même période que nous et que vous y dormez, amenez vraiment de quoi vous couvrir malgré les (très) nombreuses couvertures offertes. Il fait vraiment très très froid le soir !

13ème jour (Île d’Amantani-Puno) :
Matinée sur l’île de Amantani, juste le temps de monter les deux hauts pics (Pachamama et Pachata). Allez-y à votre rythme et admirez le paysage tranquillement, c’est physique ! Une journée n’est pas de trop !
Le soir petite balade tranquille à Puno, dont la visite d’un marché assez atypique !

14ème jour (Puno) :
Les Uros et le Sillustani ! Grande déception (euphémisme) sur les îles Uros (les îles flottantes). On ne pourra pas faire de visite plus touristique (et il y en a) que celle-ci. Le rapport entre vous et les « habitants » est totalement commercial, pas plus !
Hormis la visite des chullpas, le Sillustani offre une superbe vue sur le Lago Umayo !

15ème jour (Puno – Cusco) :
Bus de jour avec arrêts. Après coup, pas indispensable du tout.
Visite de nuit de la plaza de armas (magnifique) et dodo !

16ème jour (Cusco) :
Beaucoup d’églises et couvents à visiter. Certaines rues mélangent anciennes constructions Incas et « nouvelles » coloniales « par-dessus ». Incroyable !
Les places sont superbes. Cette ville est très moderne et les habitants de Cusco tops !

17ème jour (Cusco) :
Sacsahuayman et Tombo Machay au menu. Sacsahuayman est incroyable. Une petite randonnée en cheval et nous revoilà à nous promener insatiablement sur Cusco.
Direction Agua Calientes !

18ème jour (Agua Calientes – Machu Picchu)
Ça y est, c’est le grand jour ! Il est 5h du matin et il y a déjà une queue interminable pour l’arrêt de bus. (Plein plein de bus et donc plein plein de touristes !!!)
Enfin le Machu Picchu ! Quel lieu incroyable ! Le Machu Picchu en lui même est incroyable. Mais ce qu’il y a autour, les autres montagnes, sont toutes aussi subjugantes. Je vous conseille très vivement un guide. Photos ! Photos ! Photos ! CONTEMPLATION !
L’après-midi détente aux thermes.
Bémol de Agua Calientes, c’est très très très très cher. Prévoyez à l’avance vos provisions ! Pour les restos, il est possible de négocier raisonnablement !

Le soir, RDV avec Alice pour faire le point de notre séjour. Une jeune femme très active et épuisée (elle se donne à fond) ! Il est temps de se reposer ! Moment très agréable encore une fois. Merci Alice !

19ème jour (Cusco environs) :
Pukapukara, Moray et les salines.
Le premier a été une visite très commerciale. Moray, ces terrasses concentriques (restaurées en grande partie) impressionantes ! Le guide nous a mis en rond pour expulser tout ce qu’il y a de négatif de nous ! Étrange !
Le chemin pour les Salinas aura été périlleux ! Âmes sensibles… fermez les yeux ! Les bus se croisent à flanc de falaises, et c’est profond ! On est tout de même récompensés à la fin avec tous ces superbes puits de sel. Vue magnifique ! PHOTOS !

20ème jour (Cusco – Lima) :
Retour en avion sur Lima.
Metropolitano et direction Plaza de Armas. On est en pleine fête nationale… y’a du monde dans les rues. Grosse ambiance !

21ème jour (Lima – Départ) :
Dernier jour. On profite des quelques places et monuments à voir. Un petit resto et « postage » de cartes postales (oui on est un peu en retard). Problème. Si vous souhaitez poster quelque chose un jour de fête nationale, passez votre chemin. Les boîtes aux lettres sont toutes rentrées (sérieusement). Seule lieu où il est possible de le faire, l’aéroport.

En bref !
Même si l’on regrettera quelques choix faits autour de Cusco (et surtout sur notre organisation), ce voyage aura été bien rempli et absolument superbe autant d’un point de vue rencontres (des locaux ou des touristes) que des paysages hallucinants !

Grand merci à Carole et Alice qui sont d’une grande aide pour des touristes comme nous. On peut vraiment compter sur elles. Aux petits soins !

À bientôt pour le prochain voyage !

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Lac Titicaca - Ile de Ticonata - 1 jour/1 nuit

Comme souvent les bons plans se passent entre voyageurs, j’ai eu la chance d’hériter du contact de Toutperou. Après quelques emails avec Carole basée à Lima, j’ai rencontré Alice à Cusco puisque j’y étais aussi. Elle a organisé le voyage sur l’île de Ticonata relaté plus bas et je lui en suis très reconnaissant. Mais ce n’est pas tout, elle m’a aussi fait visiter une partie de Cusco et ses marchés, découvrir divers plats locaux (ceviche, lomo saltado, caldo de gallina), pâtisseries faites-maison (gelée multicolore, gâteau au chocolat, dulce de leche), jus succulents (mention spéciale: carottes-gingembre) et j’en passe. Je garderai d’ailleurs un très bon souvenir de ce passage à Cusco, ou je serais volontiers resté plus longtemps, terminé autour d’un thé épicé!

13 septembre 2014
Nous sommes donc partis depuis Cusco, une amie et moi, direction Puno par bus de nuit. Arrivés vers 5h, nous prenons un petit déjeuner à la gare routière. Vers 6h nous allons prendre un collectivo direction Capachica. Il est plein de locaux. Pas un touriste. Le paysage est plaisant, le « revêtement de la route » un peu moins, et le collectivo se vide gentiment chemin faisant. Nous sommes les derniers à descendre à Capachica après une bonne heure de trajet. Nous prenons alors un mototaxi qui emprunte une route en terre bosselée au possible descendant jusqu’au « port » de Chifron ou notre hôte doit venir nous chercher.

La rencontre avec ce fameux Lac Titicaca est intrigante. En effet, retrouver un lac si haut n’est pas chose commune. Nous sommes à 3’810 mètres au dessus du niveau de la mer. Le lac s’étend à perte de vu entre les terres et différentes îles nous faisant face. Notre hôte n’étant pas très ponctuel, nous avons le temps d’observer le va-et-vient des bateaux transportant de tout et de rien en direction des îles avoisinantes. Entre autres, quelques portes d’entrée, une armoire, 50 caisses de bières, de la nourriture, etc. On apprendra même par une gentille petite dame, passagère d’un de ces bateaux, qu’il y aura un mariage le lendemain sur l’île de Amantani.

Après un peu d’attente notre hôte arrive et nous partons sur sa petite barque à moteur direction l’île de Ticonata. Une demi-heure de trajet accompagnée d’une petite houle et nous voilà arrivés à bon port. L’île, qui fait un peu moins de 3 hectares, compte 15 familles réunies en association. Verte et rocailleuse à la fois elle a un charme naturel. La présence de petites huttes faisant office de chambre à coucher renforce encore plus le côté authentique de l’expérience que nous vivons. Nous sommes bien loin des lieux peuplés de touristes, à des années lumières à vrai dire.

Nous sommes accueillis à l’endroit ou nous dormirons et passons à table pour le dîner dans le bâtiment ou se trouve la cuisine. Le soleil rend le début d’après-midi particulièrement plaisant au milieu de cet endroit si particulier.

Un local d’une soixantaine d’année nous accompagne découvrir la surprise dont nous avait parlé Alice. Assez surprenante (la surprise) et propice à quelques cauchemars nocturnes pour les plus sensibles. Après quoi nous partons seuls pour un tour de l’île. Nous montons tout d’abord en son point culminant ou se trouvent les restes d’une ancienne maison datant d’il y a quelques siècles certainement. La vue y est imprenable et le jeu de couleur sur le lac et les montagnes avoisinantes est splendide. Nous parcourons l’île et nous arrêtons au haut d’une falaise surplombant le lac puis au bord d’un champ afin de parler avec un local aidant sa femme à planter des légumes. Finalement nous retournons au bâtiment ou nous souperons et dormirons cette nuit. La balade aura duré quelques 2 heures et nous aura fait découvrir cette petite île au charme certain.

Le jour se couche assez vite et nous soupons vers 19h. Les locaux n’ont pas l’air d’avoir l’habitude de se mêler avec les invités mais nous avons la chance de partager notre souper avec notre guide du jour et sa petite fille de 8 ans. Les femmes, elles, resteront à la cuisine. Un certain froid et l’obscurité ambiante nous poussent assez rapidement dans nos huttes pour prendre possession de nos lits. Il est 21h, il fait un peu froid et le site s’endort.

14 septembre 2014
Ce matin le soleil tape et nous réveille assez tôt. La nuit a été froide mais les 3 couvertures que possède chaque lit ont bien fait leur travail. Vers 8h nous prenons un bon petit-déjeuner avant de préparer nos sacs pour quitter l’île.

Nous remercions les locaux qui nous ont bien accueilli, faisons une photo de groupe et départ en barque à moteur pour retourner sur la terre ferme. Une fois déposés nous marchons à travers champs et rejoignons une petite route en terre sur laquelle passent quelques collectivo qui rejoignent Capachica. La plupart sont bondés car c’est jour de marché. Nous réussissons à monter à bord d’un d’entre eux. Les quelques gringos attirent l’attention des passagers, uniquement locaux. Mais toujours de façon amicale avec un « buenas » ou autre forme de politesse. Les femmes avec leurs habits hauts en couleur et leurs bébés en bandoulière, les hommes avec leur visages et mains marqués par le travail de la terre, le langage quechua utilisé pour communiquer entre eux, rappellent aux occidentaux que nous sommes que nous venons de vivre une expérience unique, inoubliable et surtout authentique dans un cadre qui nous aura offert un dépaysement total.

Nous arrivons à Capachica, marchons à travers la rue animée du marché dominical et prenons un collectivo pour Puno. Fin de l’histoire. On n’oublie jamais rien, on vit avec. Muchísimas Gracias à l’équipe de TOUTPEROU d’avoir rendu cela possible!

Luca Carsana
Voyageur autour du monde
(InstaGram: @carsana_luca)
          

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Bonjour,

Je prends enfin le temps d’écrire et de raconter le début de mes aventures au Pérou (où je suis 5 mois en échange universitaire). Et non Carole, je n’ai pas oublié !

Vous pouvez trouver des photos et un retour sur ces voyages sur mon blog et quelques infos dessous :)

http://iletaitunlama.over-blog.com/

<span style= »text-decoration:underline; »>Huaraz</span>
4 petits jours à Huaraz au départ de Lima (bus Oltursa).
Voyage de nuit confortable, nous sommes arrivées à Huaraz tôt.
Nous avons logé au Caroline Lodge, auberge de jeunesse très sympa, pas chère (15 soles la nuit / personne avec petit déjeunée inclus en dortoir) et nous avons réservé l’ensemble de nos tours via l’auberge.
Première matinée dans Huaraz pour se promener et acheter des chaussures de marche.
L’après-midi, direction une randonnée à cheval, 4h pour découvrir de magnifiques paysages mais un peu long sur la fin !
Le lendemain direction laguna 69 pour une randonnée bien compliquée pour moi. Le manque d’air est bien présent et marcher à si haute altitude n’est pas si simple mais ça vaut largement le coup ! Paysages magnifiques au milieu des montagnes et glaciers et le lac …
Dernière journée, direction Chavin de Huatar pour découvrir un temple de la civilisation Huatar. Les paysages sont magnifiques et font passer rapidement les 3h de bus. Nous avons visité le musée avant le temps, ce qui permet de mieux comprendre et apprécier le lieu. De plus la présence d’un guide nous a permis d’en découvrir un peu plus sur cette civilisation mystérieuse.

Dernière soirée à Huaraz et le lendemain, petit tour au marché avant de reprendre la route pour la grisaille de Lima.


Départ de Lima tôt le matin pour arriver vers midi à Ica (compagnie Cruz del Sur) et direction l’oasis de Huacachina.
Nous avons logé au Desert’s night, auberge de jeunesse correct même si nous avons eu la mauvaise expérience d’avoir des punaises de nuit … Ils ont fini par nous rembourser après de longues discussions et ont pris les mesures nécessaires !
L’après-midi, détente au soleil au bord d’une piscine d’un hôtel voisin.
Le soir, c’est parti pour grimper dans les dunes pour voir le coucher du soleil. Nous n’avons fait ni budy ni surf mais avons tout autant apprécié le moment.
L’oasis, si ce n’est de surprendre n’est pas d’un grand intérêt mais appréciable pour y faire la fête et se reposer au soleil !
Départ J2 pour Paracas où nous avons logé au Paracas House backpackers, mélange entre hotel et auberge que je recommande vivement, très bon accueil et de bons conseils pour organiser le reste.
Après-midi direction la réserve de Paracas, en bus pour moi, en vélo pour les autres.
C’est magnifique et ce serait dommage de louper ça même si la visite en bus impose un rythme soutenu alors qu’on aimerait en profiter. En vélo, libre à vous d’aller où bon vous semble et de prendre votre temps :)
Le lendemain matin, départ pour les îles Ballestas et leur impressionnante faune !
Dernier jour retour Ica où nous avons visité deux bodegas afin de voir la production de vin et pisco. Visite qui ne prend que 1 à 2h et est intéressante.

Prochaines destinations : Iquitos puis deux semaines entre Arequipa, lac Titicaca et Cuzco !
N’hésitez pas si vous voulez plus d’informations !

Marie

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Nos 4 jours vallée sacrée - Machu Picchu

Ce post ne décrit pas quelque chose à suivre à la lettre, mais ce que nous avons fait de nos 4 jours sur Cusco et le Machu Picchu en exploitant les informations d’Alice et Carole et en les déformant à notre sauce.
Tout d’abord pour préciser, nous étions 4 à voyager ensemble, il y a peut-etre de meilleures solution à 2 et ce n’est probablement pas faisable à plus de 6.

Le premier jour après notre arrivée sur Cusco, nous n’avons pas souhaité re-partir directement sur le Machu-Picchu mais plutôt prendre une journéee d’acclimatation à l’altitude: 3400m à Cusco. On a donc commencé par la vallée de Pissaq qui est comprise dans le boletto turistico (ici).
Pour s’y rendre, il faut prendre le collectivo à l’ouest du centre historique, un taxi vous déposera rapidement à la zone de départ. Ensuite, cela coûte 4NS par personne pour les locaux, et 5 pour les touristes si vous vous faites avoir. A Pissaq, on pau au choix monter au site depuis la ville, ou comme nous, prendre un taxi vers le sommet du site et faire la descente à pied. Cela vaut vraiment le détour, et il faut compter une bonne demi-journée sur le site. Je dis çà notamment pour ceux qui voudrait enchaîner avec Quenko, Chukimarka, Tambomachay et Puca Pucara.

Le deuxième jour, on est parti en direction du Machu Picchu en suivant plus ou moins les consignes d’Alice :). La première chose à faire si vous le pouvez c’est de vous décharger du maximum de poids à l’auberge de jeunesse. La notre, Millhouse Backpackers, avait une énorme zone de stockage pour les sacs et c’était gratuit pour ceux qui y avaient passé une nuit, donc on en a profiter pour partir léger au Machu Picchu.
Attention quand on part, il faut se lever tôt, car on sait quand on arrive au collectivo, on ne sait pas quand il va partir. Il faut dans un premier temps rejoindre le point de départ des collectivos pour Quillabamba. Une fois à l’arrêt demandé à aller à Santa Maria. Il s’agit du petit village juste avec Quillabamba sur la route, donc vous en aurez pour le même prix que si vous allez jusqu’au bout, c’est à dire 30NS/personne. La route passe d’abord par Urubamba et Ollantaytambo. Vous aurez probablement droit à un stop casse-croute dans l’une des deux villes, voire les deux. La route passe ensuite par un col à 4300m, puis redescend vers Santa Maria à 1200m. Âmes sensibles en voiture s’abstenir, suivant le conducteur cela peut beaucoup secouer et il faut compter 4h pour l’ensemble du trajet. Une fois à Santa Maria, de nouveaux collectivos attendent sur la place pour vous monter à Santa Teresa, ou directement au barage hydroélectrique. Nous, on a choisi de s’arrêter a Santa Teresa pour manger, du coup ca a pris 1h et qq de route, et ca nous a couté 10NS/personne. Il est peut-etre préférable également de faire la route le ventre vide, mais je vous conseille d’admirer la vue de la vallée derière vous en montant.
Un fois sur place, c’était peut-être le pire restaurant que l’on aie fait de toute le voyage. Et il est ensuite difficile de négocier un collectivo pour monter à Hydroelectrico si vous etes les seuls sur place. On est tombé sur un chauffeur qui ne voulait pas partir du tout à moins d’avoir rempli les 12 places et ca à pris un peu de temps, car tout les autres touristes étaient en voyages organisés avec leur propres véhicules. Mais au final pour 5NS/personne et 30minutes de route plus tard, on était au poste d’enregistrement à l’entrée du site. Une fois à la centrale, impossible de vous perdre tellement il y a de monde qui attend le train. Donc malgré les panneaux interdisant de marcher sur les voies, il suffit de suivre les indications Machu-Picchu, puis la voie de chemin de fer et 2H/2h30 après, on arrives à Aguas Calientes. Il faut vraiment suivre la voie de chemin de fer jusqu’à la gare, ou alors descendre au pont qui monte au site du Machu Picchu puis suivre la route empruntée par les bus. Pour ceux qui craindrait le dénivelé: on suit une voie de chemin de fer donc il n’y a que très peu de dénivelé, et Aguas Calientes est à 2000m environ.

 

Le troisème jour, on a hésité longuement à faire la montée au site du Machu Picchu à pied pour arriver au sommet au lever du soleil. Pour information, on avait des billets site+montana. Il faut faire attention de bien réserver les bons billets du premier coups car il n’est pas possible de changer, et les entrées de chaque type sont limitées, voir le billet d’Alice sur le Machu Picchu.
Comme je suis tombé malade la veille, on a repoussé un peu le départ et on a décidé de faire la montée au site (2400m) en bus pour 10$ par personne. Au final, c’est pas plus mal, car il faut savoir que le site ouvre ses portes à 6h, mais qu’il est impossible de monter à la montana ou au Huyana avant 7h, et il faut un quart d’heure pour se rendre de l’entrée du site à l’entrée d’une des deux montées. On est donc passé vers 7h30/8h à l’entrée de la montana. Compter 1h/1h30 pour monter au sommet à 3000m. La montée se fait bien, avec principalement des escaliers tout le long. Pour le reste, tout est sur le post d’Alice. Il faut faire attention à ne pas prendre de trop gros sacs, surtoiut si ils ne sont pas plein, car ils peuvent vous imposer de les mettre à la consigne à l’entrée. Et il n’y a pas d’eau sur le site, du coup il y a deux possibilités pour éviter les tarifs prohibitifs des magasins de l’entrée. Dans les deux cas, il faut ressortir (on peut rentrer autant de fois que l’on veut le même jour) et soit trouver quelqu’un qui vend de l’eau à la sauvette, soit pour 1NS aller aux toilettes et remplir des gourdes aux robinets que l’on purifie avec des pastilles.

Enfin, le dernier jour, on ne voulait ni payer le train jusqu’à Cusco (70$ par personne) ni refaire la journée de route comme à l’aller. Du coup, il est possible de prendre le premier train du matin vers Ollantaytambo pour 45$ par personne. Cela nous a permis d’enchaîner sur la visite du site d’Ollantaytambo qui fait partie du boletto turistico. Puis après un stop dans le petit restaurant local en face du marché, on a eu la chance de trouver un collectivo turistico qui nous a proposé le retour sur Cusco en passant par les salines de Maras (non inclu dans le boletto) et le site de Moray (inclu dans le boletto) pour 150NS pour les 4. Le chauffeur était bien sympa, et après Urubamba, on était les seuls dans la voiture, donc on a pu visiter tranquillement sans être pressé et avec le chauffeur qui essayait de discuter avec nous alors qu’on ne parlait pas un mot d’espagnol.

 

Petites remarques, il est apparemment possible de faire la descente du col au-dessus d’Ollantaytambo vers Santa Maria en VTT. On a croisé d’autres français qui l’ont fait. De même que la montée à Santa Teresa peut se faire à pied, mais il ne faut pas emprunter la route. Nous n’aurions pas voulu être à la place des personnes que l’on doublait avec le nuage de poussière soulevé par les voitures qui passent à côté d’elles.
Deuxièmement, il y a deux boletto turistico: 1 de 10 jours et 1 de 2 ou 3 jours. Du coup, tout ce qu’on a fait étant inclu dans le billet court, si vous êtes déjà acclimatés, en venant de la Bolivie par exemple, je vous conseille de grouper Pissac et les 3 autres sites sur 2 jours consécutifs, le billet sera moitié moins cher.

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Pour les passionnés de trekking en montagne voici pour vous une excursion à quelques heures de Lima réalisable en un week end de minimum trois jours. Je l’ai réalisé lors d’un séjour à Lima via une association qui organise des voyages « Couch surfing – Viajeros x simpre los mejores » que j’ai découvert sur Facebook, mais il est possible de le faire via ses propres moyens si vous possédez ou louez une voiture (en bonne état car les pannes en montagne ne pardonnes pas!!!). Ce week end m’a coûté 250 soles (voyages, hotel, et nourriture pour trois jour et deux nuits) soit 67 euros.
Nous avons commencez notre week-end par la visite du canyon d’Autisha peu connu mais assez impressionnant, il fait 250m de profondeurs dont 150 se font en mode mineur, avec lampe frontal … voici quelques photos : Le canyon :  le chemin d’accès au canyon :  l’entré du canyon avec ses pentes abruptes :  l’escalier en palier qui s’enfonce en profondeur (lampes frontal conseillé)  les tunnels sombres :  petit obstacle avant … :  avant la surprise au fond du canyon une chute d’eau de 17 mètres d’eau : 

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Le trek de l'Inca ; 4 jours un peu particuliers

Nous avons donc fait le chemin de l’Inca qui part de Ollantaytambo (à peu près…) pour arriver au Machu Pichu. Nous avons choisi Nathys comme agence, mais il y en a tellement que les conseils semblent vite caduques. Par ailleurs, les agences se mélangent entre elles et on ne sait plus trop à qui on a affaire en fin de compte. Ainsi notre guide francophone n’était pas de l’agence ! Les porteurs non plus, probablement.
Tout ce qui est écrit ou dit sur le sujet est plus ou moins vrai car ça change tout le temps. Pour le choix des campements par exemple, il ne correspondait pas du tout à ce que nous avait expliqué le directeur de l’agence. Ce n’est d’ailleurs pas très grave, mais ça relativise les choses. Ainsi les dénivelés quotidiens sont variables selon le lieu où vous dormez ! forcément.
Globalement, c’est très bien organisé. Mais certaines choses comme les toilettes seront très certainement améliorés prochainement, sinon il y a à craindre une dégradation des sites. Les toilettes, c’est à mon avis le point noir de la logistique.
La nourriture est très bonne, variée, préparée correctement et servie dans de bonnes conditions, et en quantités suffisantes.
Le couchage est sommaire, il ne faut pas avoir des raideurs ou mal au dos. Les nuits sont très courtes ; au plus tard le lever se fait à 5 heures, voir 3 heures pour le dernier jour. ça fait tôt mais le soir les distractions sont limitées et on est couché à 20 h maximum.
c’est fatigant, pas épuisant, pas d’un niveau trop élevé, mais quand même réservé à des gens habitués à l’exercice et l’effort. Avec nous, deux personnes qui n’avaient jamais fait de randonnées ont pas mal galéré ; ils y sont arrivés, mais au prix d’efforts qui, à mon sens, ne compensaient pas le plaisir de la découverte. dès qu’ils arrivaient à l’étape, bien en retard sur nous, ils s’effondraient de fatigue. Le plus dur est le deuxième jour, avec un col à 4200 mètres. Pour les gens peu entrainés, il ne faut pas hésiter à payer pour le port de son propre sac. 8 ou 9 kilos de moins, ça se sent !
L’altitude peut aussi être un souci. Nous n’en avons pas souffert exagérément ; mais on est bien essoufflé au delà de 3500 m. Tout le monde mâche des feuilles de coca, ça aide ; ce n’est pas non plus miraculeux, mais ça compense le manque d’oxygène.
Ne parlons plus des difficultés ; il y a les paysages, magnifiques, les montagnes immenses, et surtout les sites incas que seuls peuvent visiter les randonneurs. et ça, c’est formidable : vous êtes presque seuls dans des temples splendides et majestueux. il y a environ 6 temples sur le bord du chemin.
L’arrivée au Machu Pichu est aussi très belle. Mais nous avons eu une désillusion : bien que s’étant levés à 3 heures, quand nous sommes arrivés sur le site, il était déjà plein de monde. Ne rêvez donc pas d’avoir le Machu Pichu pour vous tout seuls comme récompense de 4 jours d’effort ! Mais ce site est tellement beau qu’on est quand même content d’y arriver.
En résumé, c’est un trek à faire si vous avez un minimum de condition physique et si vous aimez la marche. Mais je ne suis pas sûr que dans un avenir proche, d’autres treks moins empruntés ne viennent faire de la concurrence à celui-là.

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Tout d’abord, précisons que ce qui suit ne vaut que pour un certain temps, car je pense que tout change très vite dans ces pays.
Nous sommes partis à 4 adultes durant 20 jours dans le sud Pérou. Nous avons loué une voiture directement à l’agence Hertz d’Arequipa. Je précise que nous ne sommes pas passés par le site de Hertz International ; aussi surprenant que cela paraisse, nous avons économisé environ 200 €. Il a fallu par contre insister avec de nombreux mails pour que le modèle demandé, un Toyota Prado, nous soit réellement réservé. A 4, il nous fallait cette taille de voiture.
Pour économiser de la route, ce qui est important au Pérou parce que les conditions de circulation ne sont pas idéales, nous avons opté pour le « drop off », c’est à dire que nous avons pris la voiture à Arequipa et l’avons laissé à Cusco. en général, ce drop off coûte cher. mais ça économise environ 600 km. De plus, comme nous finissions notre séjour par le trek de l’Inca, nous avons rendu le véhicule 5 jours avant notre retour, car pour le trek il ne nous servait à rien. Le rendre à Arequipa nous aurait donc coûté 5 jours de plus.
Prix total avec 2200 km et deux conducteurs déclarés, pour 11 jours de location : 1085 €. Le véhicule était en très bon état, et le fait qu’il soit tout terrain n’a pas été superflu. Ce n’était pas notre critère de base (ce que nous voulions, c’est un très grand coffre et un bon confort pour les passagers arrière), mais je pense qu’il est préférable de prendre un 4×4, parce que les routes sont vraiment de mauvaise qualité et parfois se transforment en piste.
Quelques retours d’expérience :
– il y a des ralentisseurs partout, c’est pénible ! on doit les passer à 10 km/h maximum faute de quoi on peut vraiment tout casser, voire m^me avoir un accident. Il est donc hors de question de ne pas être vigilant et de conduire fatigué.
– Les routes sont rares, donc il y circule de tout, et ça peut être délicat, il faut être très attentif : piétons, animaux, camions à 10 km/h, mobylettes…
– Parfois les routes sont excellentes et on peut rouler à 120 km/h, puis passer à une piste non goudronnée. Difficile de prévoir des temps de parcours fiables. Par exemple pour aller de Arequipa à Cabanaconde (Canyon de Colca), nous avons mis 7 heures ! sans nous arrêter. Il n’y a que 220 km…
de Puno à Cusco, nous avons mis plus de 8 heures pour moins de 400 km.
– chaque traversée de ville se fait au pas, et dans les grandes villes, les embouteillages sont assez conséquents
– les cartes ne sont vraiment pas précises ; nous n’avons rien trouvé de mieux que la carte IGN, qui est au 1,5 millionième ! pas vraiment détaillé …
– j’avais acheté prudemment la carte pour mon GPS, vendu fort cher par Garmin, mais le Pérou est très mal défini ; seules quelques grandes villes sont détaillées, et avec pas mal d’erreurs. ce point devrait évoluer rapidement, mais aujourd’hui par exemple, les sens interdits ne sont pas définis, ce qui est très handicapant, et surtout les rues en escalier ou trop étroites pour passer en voiture ne sont pas non plus précisées. Nous avons ainsi galéré vraiment beaucoup pour atteindre nos hôtels. Parfois ça a même été limite de ne pas pouvoir s’en sortir…
– Nous avions oublié dans le choix de nos hôtels deux choses : y a-t-il un parking ? et l’accès est-il aisé ? cela nous a pénalisé car les parkings dans les centre villes sont extrêmement rares, pour ne pas dire inexistants.
– Je pense que ce critère doit rentrer en ligne de compte pour le choix de l’hôtel ; il vaut mieux prendre un établissement à l’extérieur de la ville et ensuite prendre un taxi pour visiter le centre. Les taxis sont très bon marché et on en trouve partout.
– A part ces inconvénients, circuler avec sa propre voiture au Pérou ne présente pas d’inconvénients majeurs ; il ne faut surtout pas être pressé !!! mais cela vaut aussi pour les bus et les cars, et même les taxis.
un bilan : nous ne regrettons absolument pas ce choix qui nous a permis de nous organiser à notre gré, et même de changer nos plans en cours de route. Nous étions maitres de nos horaires de départ, de nos haltes, du choix des restaurants le midi…
quelques conseils :
– être plusieurs conducteurs, car c’est réellement fatigant et surtout il faut être attentif à tout ; ça n’a rien à voir avec la conduite en France…
– prévoir large pour les bagages, ça prend de la place et on ne passe pas son temps à tout ranger
– si possible avoir un GPS ; même s’ils ne sont pas précis, ils permettent dans les villes de se repérer assez facilement et cela évite de demander sa route; les rares fois où nous l’avons fait, nous avons eu des réponses assez surprenantes (par exemple des rues impraticables en voiture).
– Au Pérou, tout n’est pas aussi précis qu’en France : donc bien reformuler les conditions de location, se faire préciser 10 fois la même chose, sinon ça part vite en bazar. Ainsi il n’y a pas d’agence Hertz à l’aéroport d’Aréquipa contrairement à ce qui est écrit partout. Donc en descendant de l’avion, nous avons galéré pour avoir une personne au téléphone, puis pour faire venir une voiture à l’aéroport qui ensuite nous a conduit à l’agence du centre ville … qui n’avait pratiquement pas de parking sur place et donc a fait venir notre 4×4 … on ne sait pas d’où…
dans le même registre : on avait bien dit qu’on laissait la voiture à Cusco un dimanche : pas de soucis, l’agence de l’aéroport était ouverte… prudemment, la veille du retour, nous avons téléphoné à cette agence… heureusement car il a fallu aller à celle du centre ville qui était d’ailleurs fermée, mais une personne est venue exprès pour nous à 15 heures précises et on a pu rendre le véhicule, dans une minuscule cour où nous l’avons garé avec un chausse pied.
voilà, une fois de plus, ce que nous avons vécu peut très vite ne plus être valable. J’avais moi-même loué une voiture au Mexique et comme ça s’était mal passé, j’étais un peu échaudé et prudent.

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Carnet de route de notre voyage au Pérou

arnet de route de notre voyage au Pérou

Nous sommes 6 retraités partis pendant 3 semaines au Pérou. Voilà quelques notes écrites au fur et à mesure sur notre carnet de route, nous espérons bien que cela servira à d’autres routards comme nous!

Les compagnies de transport :

Soyuz, pour se rendre à la réserve de Paracas, bus très correct (et pas très cher) qui nous dépose sur la route.
Oltursa, bus de nuit de Paracas à Arequipa, un peu long vers la fin mais les sièges en bas sont confortables. L’écran télé à tue-tête la nuit est un peu dérangeant. C’est conseillé de réserver à l’avance car les sièges en bas sont peu nombreux, surtout si comme nous vous êtes en groupe.
4M Express, pour Arequipa Puno, c’est assez touristique avec des arrêts « express » pour prendre des photos en descendant du car, mais le bus est en bon état et les paysages valent le coup de d’arrêter.
Cruz del sur, de Puno à Cusco de nuit, c’est le plus cher de tout ceux que nous avons pris mais c’est le grand luxe, sièges larges, plateau repas et écran personnel.
Avion Star Pérou pour rentrer à Lima ; petit avion mais correct, moins cher que les autres compagnies.
Bus locaux pour se déplacer sur des petits trajets, on a bien aimé, c’est pas cher, corrects et toujours avec de la musique andine à tue-tête. Par contre, il n’y a pas d’horaires ni d’arrêt, il faut se débrouiller pour trouver et avoir du temps devant soi.

Pratique

Se préparer à avoir le mal d’altitude, malgré notre passage à Arequipa, 2 d’entre nous ont eu des migraines sévères et des nausées. Il n’y a pas de remède miracle à part redescendre. Prendre de l’aspirine et des matés de coca ça soulage un peu.
L’eau du robinet n’est pas à boire attention ! Toujours prendre de l’eau en bouteille. Nous n’avons pas eu de mal à en trouver partout où nous sommes allés, même dans les petits villages on trouve toujours une petite épicerie.

Paracas

Le tour vers les îles est un peu touristique mais on voit beaucoup d’animaux. Nous avons réservé la veille le tour en bateau sans problème avec une agence. Avec la même agence nous avons fait un tour de la réserve.

Arequipa et Colca :

Les paysages sont très beaux. Nous avons préféré dormir 2 nuits à Cabanaconde plutôt qu’à Chivay. C’est dommage de faire le canyon en seulement 2 jours, c’est ce que proposent les agences depuis Arequipa mais avec le temps de route jusqu’à Cabanaconde est de 6h. On ne profite pas suffisamment des paysages, surtout si on a le mal des montages.
On paye une taxe de 70 s en entrant dans le village de Chivay, comme un droit d’entrée dans le canyon, nous avons trouvé que c’était un abus, mais c’est visiblement légal.

Le Lac Titikaka

Ça monte encore plus en altitude et là c’est dur dur ! Il ne faut pas hésiter à demander de l’oxygène à l’hôtel, le nôtre avait une bouteille en réserve Ça ne gâche rien à la beauté des paysages et aux couleurs du lac. Nous sommes partis en expéditions 2 jours avec une nuit sur l’ile d’Amantani et visite de Taquilé et Ouros. Nous avons préféré les iles de Taquilé et d’Amantani pour les paysages. La famille qui nous a accueilli à Amantani étant charmante. Les iles en roseaux sont décevantes, on vous reçoit comme un touriste de plus, à la chaine.

Cuzco et le Machu Picchu :

On dira ce qu’on veut mais le site du Machu Picchu est quand même magique ! On ne s’en lasse pas, cela vaut la peine de prendre toute la journée sur le site. Nous avons réservé nos entrées à l’avance comme c’est conseillé de la faire. Le village d’Aguacaliente est assez touristique surtout la rue principale avec tous les bars et restaurants mais nous avons bien aimé l’ambiance en nous baladant dans le village un peu plus loin. Après ce que nous avions lu d’horrible sur cet endroit nous nous attendions à autre chose.

Cuzco est une des plus belles villes que nous avons visitée pendant notre voyage au Pérou. L’ambiance est agréable et les gens accueillants. Nous avons adoré la visite du marché central !

La vallée sacrée

Nous avons pris le bolleto turistico pour visiter tous les sites incas de la vallée sacrée. Ils valent vraiment la peine d’être visités ! Nous vous conseillons de commencer en premier par les sites de la vallée sacrée et après le Machu Picchu pour aller crescendo. Un vrai coup de cœur pour le site de Pisac et pour les Salinas. Les Salinas ne sont pas inclues dans le bolleto turistico, l’entrée est à payer à part, mais c’est à voir !

Un voyage magnifique que nous n’oublieront pas de si tôt !

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10 jours au Nord du Pérou

Bonjour à tous les membres du réseau et à l’équipe ToutPérou.
 
Je suis actuellement en Equateur où je peux prendre tout le temps nécessaire à la rédaction d’un blog qui sera complet et je l’espère utile à ceux qui le liront.
 
Tous les tarifs affichés correspondent à la saison du mois de Juin 2014, période durant laquelle, nous ( un groupe de 5 personnes) avons visité, avec l’attention qu’il mérite le département d’Amazonas au nord est du Pérou…

 
Au commencement, était une petite ville nommée Tarapoto.
 
Le trajet depuis Lima, en avion a couté 90 dollars, en passant par l’agence StarPeru. On peut trouver des billets moins chers, sur internet j’en ai vu à 70 dollars, une autre option plus économique peut être le transport en bus.
 
J.1: Tarapoto
Mes amis arrivent en début de soirée à l’aéroport. Je les ai attendus en discutant avec un peu tout le personnel de l’aéroport qui est tout simplement adorable et souriant et nous augure un séjour des plus agréables.
 
Par contre en sortant les mototaxis se ruent sur les touristes pour proposer leurs services et c’est vite agaçant, je les écoute tous et ils proposent le même tarif et je finis par rencontrer Alfonso qui pour la même somme offre le voyage en voiture et en camionnette, plus adapté à notre nombre et à nos bagages.
Aéroport- centre : 4 soles par véhicule
….
Alfonso a une bonne tête qui me revient bien, je prends sa carte.
 
Nous passons la nuit à l’hotel Amazonas, 1 chambre simple et une chambre double, nous mettons en commun et en avons pour 18 soles/personne et par nuit.
 
Nous allons manger au MIKUNA de Jhonny Ciceron Espinoza Ruiz, une assiette pour 2 suffit amplement, et partant de là le rapport qualité-prix est très appréciable. Le repas est arrosé du “trago de los dioses”, je vous laisserai tester….

J.2: Tarapoto again
On se réveille tant bien que mal, très motivés pour visiter la cascade d’Ahuashiyacu.
On désire s’y rendre en bus mais nous nous rendons compte qu’il est impossible de faire autrement que de prendre un tour. L’idée nous déplait fortement. Le premier tour qu’on rencontre veut prendre très cher et ne nous laisser que 2 heures à la cascade, en plus il a franchement une vilaine bobine qui me revient pas du tout. En cherchant nous tombons par hasard sur Alfonso et son entreprise “Jhon Paul Tour” du nom de son fils décédé dans un accident. Il nous propose d’y aller, profiter autant de temps que nous le souhaitons pour 20 soles/pers.
 
On s’y rend et je discute avec Alfonso dans la voiture, le trajet passe tout seul.
Une fois arrivés il faut payer l’entrée : 3 soles de mémoire.
Un escalier qui serpente entre les roches et la végétation nous mène jusqu’à la cascade tant attendue. Magnifique.
2 courageux s’élancent les premiers en faisant plouf. Je ne tarde pas à les suivre car, par la chaleur qu’il fait, un bain d’eau fraiche dans un tel décor, çà a un petit gout de paradis !
On barbote et on plonge. Une cabine pour se changer est à disposition. Attention aux “hormigas isulas” venimeuses, des grosses fourmis noires à éviter soigneusement !
Une fois secs et habillés, on redescend un peu pour rejoindre une petite caseta où on peut boire de l’aguardiente gratuitement pour se réchauffer. Un frisson chaleureux traverse notre corps et nous met de bonne humeur. Je tiens à préciser que derrière cette petite cabane se trouve un sentier et qu’un sentier mène toujours quelque part. Avis aux courageux. Alfonso, qui n’avait semble-t-il pas prévu de nous accompagner par là nous fait gouter de la chonta (coeur de palmier) sur le chemin. En revenant du sentier, nous retournons à la baille pour nous rafraichir.
 

Avec tout çà on commence sérieusement à avoir la dent: Alfonso nous conduit à Lamas pour 20 soles de plus. En gros il nous fait le tour habituel “Ahuashiyacu-Lamas-Tarapoto” pour 40s/pers. Le seul avantage mais selon nous considérable, c’est que nous gérons le temps, nous restons le temps que nous voulons dans les endroits qui nous plaisent.
Un resto, un ceviche norteno, un refresco de maracuya et une superbe vue sur Lamas avec son étrange château italien.
 
Alfonso nous emmène sur la place centrale et ensuite au musée Chankas qui est plus grand qu’il n’y parait. Entrée: 2,50 soles/pers.
Assez basique mais tout de même intéressant en fin de compte.
Nous passons par le village indien Chanka. Nous nous rendons dans une maison, des enfants déguisés sont assis, des babioles sont à vendre. 2 amis fatigués s’assoient, un homme se met à taper sur une grosse percussion et les enfants se mettent à danser devant nous. Ils nous attendaient à 18h du soir pour qu’on leur donne des sous pour une pseudo danse traditionnelle.
Je sors sans regarder la chorégraphie pathétique des enfants et je fais les gros yeux à Alfonso: Un gros point négatif qui nous a tous mis mal à l’aise.
 
Nous rentrons de nuit, à 18h30 à Tarapoto: Le bruit incessant des insectes berce 3 de mes compagnons tombés dans le pays des rêves à l’arrière de la voiture. Les bruissements des broussailles et le cri des grillons résonnent dans l’obscurité comme le son d’un précieux cristal sur un modeste socle de terre. La vie dans ce pays, à toute force, ruisselle, se crée un chemin comme l’eau d’un torrent à travers la roche des montagnes, les forces créatrices et leurs puissances sont à l’oeuvre comme nulle pat ailleurs… Je crois bien qu’à mon tour mon esprit s’évade loin de ma raison et que mon corps est fatigué.

La journée a été bonne.

 
J3: Moyobamba
On part de bonne heure pour aller en mototaxi jusqu’au paradero où se font les départs. On veut payer 10 soles/pers. “Ha bon ? Nous dit le taxi, je vous emmène à Selva Turismo alors !”
Il pense pouvoir se récompenser en gonflant la facture à l’arrivée mais il y a pas moyen, il fait scandale, me dit que je suis un mauvais homme, il nous fait son petit scandale. On enlève les sacs en le poussant un peu. Retenez ce conseil, assurez vous toujours du prix avant tout ! Et si changement il y a, reparlez du prix, sinon c’est l’enfilade assurée.
 
Trajet Tarapoto- Moyobamba avec Selva Turismo: 10soles/pers
 
On se pose à l’hospedaje Santa Rosa pour 13 soles/pers (3 chambres simples dont une rien que pour moi)
Nous déjeunons, puis direction les banos ( 11 soles aller-retour par mototaxi, il nous en faut 2)
Entrée des bains : 1 sol 50.
L’eau est parfois trop chaude pour moi mais il y en a de toutes les températures et pour tous les gouts. Nous discutons avec une famille de la région une bonne partie de l’après-midi.
Ils nous conseillent vivement de gouter le tacacho et la cecina con tacacho (sorte de purée de banane qui n’a rien d’extraordinaire). Ils nous recommandent également le “rompe calzones” un agurdiente local qui doit valoir le détour vu son sobriquet.
 
J.4: Pedro Ruiz
Il faut compter 4h et 19 soles/personne en bus pour rejoindre Pedro Ruiz, village qui a l’intérêt d’être situé près de la cataracte de Gocta.
On débarque à la station Selva Turismo qui fait également resto et on se prend un bon menu à 5 soles.
On jauge des yeux l’aspect des hôtels et on se décide pour l’hotel Amazonense, nous en avons pour 12 soles/personne.
La réceptionniste est très sympa et aime la marche. Ca tombe plutôt bien.
Elle nous recommande de faire la balade intégrale, de passer par San Pablo pour voir la première chute de la cataracte puis de redescendre sur Cocachimba.
 
Pedro-Ruiz- San Pablo: 5 soles/personne.
Cocachimba- Pedro-Ruiz: 7 soles/personne (car le trajet est de nuit et la route mauvaise).
 
Une fois à San Pablo, il faut encore payer l’entrée du sentier: 10 soles/personne !!
 
La balade est très sympa à faire et nous arrivons à notre objectif en 2 petites heures.
 
2 remarques importantes.
1/Il est préférable de commencer le sentier le matin et le finir en début d’après-midi sous l’oeil bienveillant du soleil…. Qui se couche tôt par ici!
2/ attention à l’escalier en bois qui monte vers la première chute. L’impact de l’eau projette une bruine constante et les marches sont très glissantes. J’ai moi-même fait l’expérience en les descendant la tête la première ! Une méthode cocasse soit mais tout de même vivement déconseillée ! 
Nous pouvons observer le panorama magnifique au niveau de différents miradors qui parsèment le chemin.
La descente s’est faite en partie de jour, en se gamellant pas mal de fois car le sol est glissant et nous avons fini dans l’obscurité la plus complète, munis de lampes frontales.
Au total la balade, en marchant à un bon rythme et en faisant une partie du trajet en glissade sur les fesses, dure 5 heures.
 
On rentre épuisés à Pedro Ruiz, heureux comme tout de prendre une douche gelée et on se réconforte avec un excellent “caldo de gallina”
 
Zzzzzzz

J.5: Chachapoyas
On se lève après une bonne nuit de sommeil et on retourne à Selva Tursimo mais le bus se fait attendre, on mange à la cafete et on se décide à prendre un autre bus dans la compagnie juste à coté de la station PetroPeru (à droite).
Pedro-Ruiz- Chachapoyas : 5 soles/personne.
On visite un peu la ville, on prend des infos à Iperu (pas top).
Hotel le Karajia: 14 soles/personne en poussant un peu la négociation.
Menu à 5 soles et bar où par malheur j’essaye la licor de mora, je suis le seul dans ce cas mais je n’aurais pas du. La nuit est pénible…
 
J.6: Karajia et Kiocta (Chachapoyas)
Chacha- Luya: 5 soles/pers + Luya- Cruz Pata: 6 soles/pers.
L’entrée pour le petit chemin qui mène aux tombes chachapoyas disposées dans la roche coûte 5 soles/personne.
Cruz pata- Lamud: 6 soles/pers
Les cavernas de Quiocta se visitent à partir de Lamud ou on peut louer les bottes ainsi que les lampes. Nous décidons de partir sans guide.
Je paye 3 soles l’entrée en me disant étudiant (à part si vos cheveux grisonnent sévèrement je les soupçonne de pas trop contrôler).
location matériel: 5 soles/pers en profitant de notre nombre.
Mais reste le trajet Lamud- Quicta : 10 soles/pers (50 soles).
 
Le chemin et la grotte sont sympas à faire même si je pense que nous avons des grottes en France aussi… Visiter une grotte au Pérou garde un intérêt limité selon moi.
Dans la grotte nous croisons 2 allemands un peu âgés, leur groupe avec guide les a laissés empêtrés dans la boue visqueuse et collante et nous demande de les raccompagner jusqu’à la sortie. Le guide va se faire remonter les bretelles par les séniors à la sortie et il l’aura bien mérité !
 
Au retour le vieux surveillant nous demande s’il peut squatter la voiture pour rentrer au village et on l’embarque. Il nous remercie en nous offrant des coquillages fossilisés ( quelle générosité!)

Rentrés à Lamud, notre chauffeur interpelle un combi: 5 soles/pers pour rentrer à Chacha.
Au diner ce soir: menu à 5 soles!! Et ne pas oublier d’acheter des provisions pour le trek de demain.
 
On passe à l’hôtel Backpapers où le mari de la réceptionniste nous dessine, de mémoire, une carte très précise du chemin pré-hispanique.
 

J.7: Trek de 3 jours Chachapoyas- Kuelap (1)
On se lève de bonne heure et il fait déjà un temps magnifique.
Pour se donner du courage on se prend un excellent petit déjeuner au Café Fusiones, tout est issu d’une production locale et bio, le décor dégage une atmosphère conviviale et détendue. La chaine audio diffuse des chansons de Paco Ibanez.
 
On emprunte à 9h la rue Santo domingo pour descendre sur El molino, point de départ du chemin pré hispanique. Après une pause déjeuner et une balade très agréable, on arrive à 15h à Levanto.
 
Nous avons entendu parler du site de Yalape et on est encore plein d’énergie. Les deux femmes de l’hospedaje ont la générosité de nous y accompagner gratuitement.
On passe par des “chakras” (champs) et une fois en hauteur, nous nous embarquons dans un mince tuyau végétal envahi de ronces où le machete de notre guide semble être une arme bien faible en comparaison des robustes plantes qui nous entourent. Quelques symboles anciens gravés apparaissent de temps en temps.
Nous finissons par arriver. Le site n’est pas extraordinaire mais en escaladant un mur pour reprendre le chemin du retour nous apercevons des “cocos”, yeux de félins gravés dans la pierre qui scrutent la montagne depuis des siècles. L’impression qui ressort de ces ruines envahies de végétation est indescriptible mais prédomine une étrange nostalgie d’une contrée disparue…

Nous rentrons très contents de notre balade (un peu rude tout de même en montée) et dinons tous ensemble pour 5 soles/pers.
Je prends également ce soir là la douche la plus froide de toute ma vie!
Nuit à Levanto: 10 soles/pers Les araignées sont grosses, noires, nombreuses dans mon tipi mais apparemment inoffensives. Pas une trace de piqure sur mon épiderme.
 
J.8: Levanto-Tingo Viejo (9h de marche)
Bon la je vais être clair tout de suite: on a souffert!
Le plan que l’on a nous sert bien mais n’est pas suffisant.
Nous revenons un peu sur nos pas pour rejoindre Yurac Urco, la balade qui s’ensuit est superbe, le sol est parfois de boue et d’autres fois, chose assez surprenante d’un sable fin et clair dont le sillon s’est tracé entre les roches de la montagne. Inti nous accompagne de ses rayons bienveillants.
Nous arrivons à un endroit ou le chemin de sable se sépare en deux, divisé par un mur rocheux assez étroit qui va en s’élargissant. Vous ne pouvez pas le confondre avec un autre, il faut prendre à droite. Puis il y a un piège. Le chemin principal continue tout droit, et contrairement à ce que nous fîmes, il ne faut pas le suivre, il faut prendre à droite un petit sentier un peu caché. Vous pouvez être surs d’être sur la bonne route si elle est entravée d’une ligne de pierre perpendiculaire. C’est signe que vous êtes bien sur le chemin pré-hispanique!
Il faut plusieurs fois soulever des barrages de bois, ne vous inquiétez pas, vous n’entrez chez personne.
Une très longue descente mène à une petite maison, puis à une rivière qu’il faut traverser.
Après avoir traversé la rivière prendre à droite sur la route, un petit chemin commence à monter vers les hauteurs sur la gauche de la route.
En haut de ce chemin prenez la route bitumée sur la droite et au niveau du premier virage, repérez un petit sentier bloqué par une petite barrière: c’est de nouveau le sentier pré-hispanique.
 
En continuant par ce chemin, le voyageur passe par Macchu Pirca et Macro.
Ici entendons-nous bien: quand je dis par, c’est au bord ou même sur les ruines qu’il faut passer ! Ne vous effrayez pas et continuez, çà en vaut vraiment la peine.
 
Une fois sortis de Macro, nous voyons avec soulagement apparaitre l’escalier inca que nous descendons.
Une fois rendus en bas, prendre à gauche ! Et direction le village de Magdalena (pause glouglou vitale pour nous) puis descendre la route jusqu’à Tingo Viejo.
 
Nuit à Tingo: 10 soles/pers, menu: 5 soles.

J9: Tingo viejo- Kuelap
 Nous nous levons de bonne heure pour prendre un petit déjeuner juste à coté de l’hôtel.
Un panneau juste à coté du pont nous indique le chemin à emprunter et nous nous y engageons à 8h.
1100 mètres de dénivelé en 3h30, on le sent bien ! La montée est raide et le soleil tape dur.
Je me mets un T-shirt blanc sur la tête calée par ma casquette pour protéger la nuque. L’intérêt est également que la sueur maintient le T-shirt humide tout le long de la montée et à la moindre brise de vent, mon crâne entier est rafraichi.
 
Nous avons fait marche, chacun à notre rythme et arrivons entre 11h30 et 12h00, exténués.
 
Une fois arrivés, nous nous rendons compte que la billetterie est de l’autre côté de la forteresse, par la ou arrivent les bus des touristes venus en “tours”.
40 minutes aller-retour pour nous apprendre à marcher hors des sentiers battus. On prend les services d’un orientador qui s’appelle Abraham, admirable personne d’une grande humilité.
Nous bivouaquons devant les murs de l’ancienne cité et partons en visite.
 
Après tous ces efforts nous savourons le spectacle qui s’offre à nous. Les touristes sont repartis et nous sommes seuls avec Abraham qui prend tout le temps nécessaire pour nous expliquer l’histoire qu’abrite ces murailles.
 
Il semble que le peuple chachapoyas ait été menacé ou ait craint des attaques pour construire une telle forteresse. Elle a été bâtie au moment de leur apogée.
En 1432 les troupes de l’Inca envahissent ces murs par la façade sud plus accessible. La cité porte d’ailleurs les traces d’un siècle de présence inca avec des constructions rectangulaires qui diffèrent des huttes circulaires traditionnelles chachapoyas.
En 1532 exactement, les troupes espagnoles conquièrent à leur tour la cité.
 
Abraham nous montre la partie haute réservée à l’élite qui dispose d’un mausolée pour enterrer ses défunts. Dans la partie basse, nous voyons les restes des huttes familiales avec les cavités utilisées comme tombes dans chaque maison.
 
Abraham prend vraiment le temps, il nous fait mâcher un peu de feuille de coca car il voit à nos mines que nous sommes rincés. On se pose sur l’herbe et on prend le temps d’échanger.
J’apprécie son honnêteté, car plein de questions me viennent en essayant de me représenter la vie ancienne et dynamique de cette forteresse et il reste énormément à découvrir, et souvent il me répond très franchement qu’il n’a pas la réponse et qu’il suit depuis toujours les découvertes faites par les archéologues.
 
Nous nous asseyons longuement près du “templo mayor” pour profiter du panorama époustouflant que nous avons en face de nous. Il en profite pour nous raconter une légende du coin.

La visite prend fin.
 
 
Dehors une femme vend des sodas pour des touristes venus en bus.
Une civilisation coca-cola vient visiter les ruines d’une civilisation qui vénéraient les serpents, les pumas et les condors…
La même sensation qu’à Yalape me revient.

Entrée du site: 15 soles/pers
Orientador: 30 soles pour le groupe
 
Un combi nous ramene à Chachapoyas: 25 soles/pers
 
Nous nous lavons à l’hôtel (une petite douche froide) et partons nous payer notre récompense tant attendue ! Le TUSHPA ! Restaurant spécialisé dans les steaks au Pisco.
Les plats sont fameux mais réputés pour leur temps de préparation assez longs. Certains membres de notre groupe semblent prêts a tomber inconscients la tête la première sur la table pour enfin dormir et d’autres, (dont moi) commencent sérieusement à considérer de se manger un doigt pour supporter l’attente.
 
Le plat arrive, je coupe la viande tendre dans sa sauce al ajillo, mon bras tremblant d’émotion porte la fourchette à ma bouche et, dans l’instant, une larme de bonheur coule le long de ma joue. J’ai envie de faire une danse de la joie… Faites vous plaisir: allez au TUSHPA !
 
J.10: Leymebamba
 
Voyage en combi de Chacha pour 8 soles/pers.
 
On a entendu grand bien du musée de Leymebamba. De la place on prend un mototaxi pour 5 soles/mototaxi
L’entrée du musée coûte 15 soles/pers et nous trouvons qu’il les vaut bien. Il est propriété du peuple de la municipalité de Leymebamba. La visite peut bien durer 2h pour essayer d’en savoir le plus possible sur les populations qui ont peuplé la région.
Une information surtout retient mon information sur plusieurs panneaux, des écrits d’explorateurs espagnols décrivent les Chachapoyas comme étant plus grands, plus blancs et plus beaux que les autres indiens. Excepté le critère de goût propre à un espagnol de ce siècle, je me demande quel voyage a fait ce peuple, quel fut leur point de départ (Mongolie occidentale)? Sont-ils restés un peuple uni sur la route ?
 
Nous passons la nuit pour 12 soles/pers et vu le temps (il pleut comme vache qui…) on décide de passer à la prochaine étape de notre voyage: L’Equateur.
 
Détail du voyage de Leymebamaba pour La Balsa:

Leyme-Chacha: 8 soles
Chacha-Bagua Grande: 10 soles
Bagua Grande (hotel Cesar): 13 soles/pers
Bagua Grande- Jaen: 7 soles
Jaen- San Ignacio: 18 soles
San Ignacio- La balza: 12 soles

Un premier séjour au Pérou très réussi, nous redescendons bientôt depuis l’Equateur pour en voir un peu plus grâce aux bons conseils de Carole et Aline !!     

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